06 avril 2010
Mauvais moment
Bon, ben voilà, encore un concours que je rate. Depuis septembre dernier, je multiplie les échecs et c'est simplement déprimant. On a beau connaitre ses limites, anticiper de mauvais résultats sur la base de ses performances, comprendre à peu près où l'on a foiré, l'échec c'est toujours un très mauvais moment à passer.
Ok, rater un concours ou un examen c'est pas la mort, y'a toujours pire dans la vie d'un homme. Oui, je sais bien que c'est pas parce qu'on échoue à un moment donné qu'on est définitivement et intrinséquement pas apte à occuper un poste, m'enfin difficile de pas se poser des questions et plus encore de pas se remettre en questions.
Avec ce concours, c'est une autre porte qui se ferme momentanément. Il me reste encore une ou deux options mais je suis pas certain que le coeur y soit. Pas ce soir en tout cas. Je m'efforce de voir les choses méthodiquement, de penser et faire les choses les unes après les autres, mais je ne peux m'empecher de réfléchir au moyen terme (septembre prochain), et au risque réel de me retrouver sans aucune perspective.
Ce qui me désole aussi ce soir, j'avoue, c'est l'absence de mes amis dans les moments de doute. Déjà que mes parents ont pas été bons pour ce soir, se rendre compte que les amis viennent trop rarement aux nouvelles, c'est assez rageant. Amour propre et orgueil mal placé, oui, j'assume. Mais les coups de gueule ça sert aussi à ça ! ;-)
NB: je pense surtout aux amis IRL.
23:13 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Well,
On en a déjà parlé. Les concours, de façon générale, c'est souvent, voir toujours, à deux tours au moins. C'est un type d'exercice très particulier, avec ses exigences propres. De ce coté là, toutes les prépa ne sont pas égales loin de là, et ceci est indépendant des qualités de l'impétrant.
Considères que cette année a surtout été pour toi une année d'apprentissage des concours.
L'année à venir sera celle du blitz, et de la réussite. Tous ici nous savons tes qualités, ne te manque que le déclic de la transformation qui immanquablement va se produire dans les prochains mois ... :-))
Courage ;-)
Écrit par : Quidam LAMBDA | 07 avril 2010
Tout pareil que Quidam :-)
Écrit par : Catherine | 07 avril 2010
Courage Pablo , c'est toujours après les plus cuisant échec que j'ai le mieux rebondit.
Concentre toi sur ce que l'on attend de toi et pas uniquement ce ton savoir et ta très bonne (trop bonne?) logique
biz
papounet
Écrit par : claude | 09 avril 2010
Je ne saurais mieux dire que Quidam...
On a rarement un concours la première fois.. et toutes les prepas ne se valent pas...
Et puis, le "déclic".. oui, il finit par arriver à force de travail et de maturation...
Je n'ai pas de doutes à ton propos, il faut juste que tu aies la patience... et le travail... bizzzz
Écrit par : sélène | 12 avril 2010
Salut Pablo!
T'inquiètes pas, dans un concours il y a une partie que l'on ne maîtrise pas. Appelle ca de la chance ou ce que tu veux.
Quand je me suis pointé à Chalons pour le capes, les premières personnes avec lesquelles j'ai discuté me demandaient "alors, ca fait combien de fois que tu viens ici?" ;o)
Bon courage !
Écrit par : Tom | 14 avril 2010
Merci les amis pour vos encouragements.
J'ai maintenant digéré ce long mauvais moment et après réflexion sur les différents chemins à compter de septembre, je suis un peu plus serein pour affronter la suite.
Rien n'est gagné, mais rien n'est perdu.
Écrit par : Pablo | 15 avril 2010
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