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14 mars 2011

Greek, une histoire de fraternité

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La semaine dernière était diffusé outre-Atlantique l’épisode final de la série Greek. Malgré une troisième saison enregistrant une baisse d’audience, la chaine ABC Family a décidé de renouveler la série pour une dernière saison (composée de dix épisodes). Ayant suivi la série depuis ses débuts, j’ai regardé la fin de la série avec une réelle émotion.

Greek est une série sur le système des fraternités, présentes sur de nombreux campus universitaires américains. Les fraternités sont un ensemble de maisons, dont les noms sont composés de trois lettres grecques, qui hébergent des étudiants et rythment leur vie sociale. Compétitions sportives, concours de beauté, bals costumés etc. opposent les fraternités entre elles mais sont autant d’occasions de faire la fête.

La série retrace le parcours de Rusty Cartwright, un jeune geek fraichement sorti du lycée qui tient absolument à vivre l’expérience des fraternités. Il va rejoindre la maison des KapaTau (les gros fêtards) en guerre contre les OmegaChi (les BCBG) parce que leurs présidents, Cappie et Ewan, se battent pour la même fille, Casey, sœur de Rusty et membre de la sororité ZBZ.

Dans cet univers très codifié et au fonctionnement autocentré, chacun doit trouver sa place et composer avec sa nouvelle vie. Rusty devra concilier ses études scientifiques élitistes et sa vie de bizut, puis son amitié avec Calvin (bizut chez les OmegaChi) avec la guerre que se livre les deux maisons. Casey va nouer de nouveaux liens avec son frère, et elle devra choisir (plusieurs fois) entre Cappie et Ewan.

Au final, la vie des trois principales fraternités se confond avec celle du triangle amoureux et les interactions avec/entre les autres personnes principaux (Rusty le geek, Calvin le gay, Ashley la bonne copine, Rebecca la peste, Dale le catho). Rivalités et amitiés, compétitions et festivités, relations et ruptures viennent rythmer la série, avec en arrière fond des questions plus ou moins « existentielles ».

Incontestablement, la série n’échappe pas à la caricature (les fraternités types, des situations prévisibles, des personnages un peu superficiels) et manque parfois de consistances/ de nuances, offrant de ce fait, une vision assez idyllique de l’université et des fraternités. Encore que, le fonctionnement très communautaire des fraternités ne me fait pas tripper.

Franchement les séries adulescentes, où tous les coups tordus sont permis et où tout le monde couche avec tout le monde, me saoulent. Donc j’avoue que le côté « bon enfant » de Greek. C’est une comédie-dramatique sympa, où l’on sourit sans tomber dans l’humour grotesque (genre American Pei) et où l’on s’attache aux personnages plus qu’on ne s’identifie à eux.

Devant clore la série, la quatrième saison a accordé moins d’importance au système grec pour insister sur la vie des personnages après l’obtention de leur diplôme. Casey et Ewan sont diplômés et entament des études de droit. Ashley tente péniblement de trouver du travail. Cappie appréhende de quitter les Kapatau et l’université etc.

L’épisode final est assez émouvant. La maison des Kapatau est rasée par un ancien membre de la maison, devenu entrepreneur, qui souhaite y construire un gymnase. Les personnages prennent conscience qu’il y a une vie après la fac, et qu’une fraternité, avant d’être une maison, est un état d’esprit, une expérience et un passage. Cappie finit par obtenir son diplôme et quitter le campus pour suivre Casey.

Les réalisateurs ont eu le génie de mettre dans la scène finale, celle des adieux et du départ des deux tourtereaux, la reprise de Forever Young d’Alphaville par Youth Group, donnant ainsi aux personnages une sorte d’immortalité posthume. Et c’est avec un petit pincement au cœur qu’on se sépare de tous ces personnages qu’on a suivi d’épisodes en épisodes.

Commentaires

i like 2 much this film

Écrit par : djilan | 26 mars 2012

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