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02 août 2012

The Dark Knight Rises

C’est le troisième volet de la saga Batman sous la réalisation de Christopher Nolan. Sorti il y a quelques semaines, je suis allé le voir samedi dernier. J’ai trouvé le film globalement bon même s’il reste de moins bonne facture que le précédent. Il faut dire que The Dark Knight avait mis la barre très haute avec un scénario bien élaboré, riches en rebondissement, et un Joker magistralement interprété par le défunt Heith Ledger.

Beaucoup de gens ont trouvé le film long (2h40), ce n’est pas mon cas. Mais le film se centre sur une douzaine de personnages, avec leurs propres histoires, ce qui relaye du coup le héros en arrière plan et donne parfois un ensemble confus. Vouloir faire le lien avec Batman Begins ne me semblait pas le meilleur choix, mais cela a permis à Nolan de « boucler la boucle » et de conclure, comme annoncé, cette trilogie Batman.

Après les derniers films de Batman, plutôt décevants, à la fin des années quatre-vingt-dix, Christopher Nolan a brillamment réussi le retour de l’homme chauve-souris sur les écrans. Des acteurs de talents au jeu sobre pour des personnages complexes, un univers sombre ancré dans les temps modernes tout évitant le « tout-gadget », des scénarios travaillés mettant au cœur l’évolution du héros, tout ceci a contribué au succès de cette trilogie.

Le film fait beaucoup parler de lui outre-Atlantique pour ses supposés messages politiques subliminaux (libertaire/réactionnaire/fascisant). Alors The Dark Knight Rises, un film politique ? Je crois surtout que le film surfe sur les préoccupations de son époque, c'est-à-dire la défiance croissante des gens vis-à-vis du secteur financier et la contestation des inégalités de richesse. Oui la « loi Dent » fait penser aux lois sécuritaires de Bush, oui certains propos de Bane (le méchant dans ce volet) font penser au mouvement Occupy Wall Street, mais au final ça ne va pas plus loin.

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