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04 décembre 2007

Ephemères retrouvailles

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Hier matin, je commence ma semaine sur le rythme du train-train quotidien. Ce lundi ressemble à tant d'autres, je sortais du métro pour aller rejoindre N. avec qui j'ai coutume de manger en début de semaine, au resto universitaire. C’est un de mes bons amis de fac, un de ceux qui me reste du temps où j’étais encore en économie. Mais cette fois il n'est pas là, j’ai du arrivé trop tard. J’ai donc mangé tout seul.

En sortant du RU, je regarde autour de moi. Et dans cette petite marrée humaine, je te vois. Je ressens comme un choc. Je jette mon regard à plusieurs reprises, je n’y crois pas. Tu parle avec des collègues, du coup je n'ose pas m'approcher. Mais tu t’éloignes d’eux pour ton propre chemin. Je m’en vais dans la direction opposée, mes yeux ne te lâchent pas. En mon fond intérieur, j’hésite à te suivre. J’ai peur de souffrir du fait de te parler, que toutes ces choses en moi refassent surface. Je ne veux pas regretter, je te rejoins à marche forcé.

Je marche derrière toi. J’observe ta silhouette et ta façon de marcher. J’admire tes longs cheveux ondulés de couleurs cuivre. Je t’appelle de ton doux prénom. Tu te retournes et sembles surprise. Nous nous faisons la bise. Après coup je regrette de ne pas m’être rasé. Nous entamons la conversation. Tu t’excuses de ne pas avoir répondu à mes messages. Je ne te cache pas que je croyais que tu ne voulais plus me voir. Tu m’assures du contraire et je n’insiste pas. Tout en marchant, nous parlons de nos parcours depuis que nous nous sommes quittés. Près d’un an et demi sont passés. Seuls quelques sms de formalités ont servis à garder le contact, toujours de mon initiative.

Ces quelques minutes avec toi, j’aurai voulu qu’elles deviennent des heures. J’aurai voulu arrêter le temps pour qu’on puisse parler de tout, qu’on puisse parler vraiment. Je scrute ton visage par des jeux de regards furtifs, comme pour les comparés avec les souvenirs que j’en avais gardés. Je perçois ton parfum, il flatte mes narines. J’écoute le son de ta voix, je la redécouvre. Je l’avais oubliée, comment est-ce possible. Les souvenirs de ma mémoire sont-ils à ce point écorchés par le temps ? Je te trouve changée. Peut être plus mature, et pourtant tu es de deux ans mon ainée. Je te trouve posée, attentive, un peu plus curieuse aussi, même si nous sommes tous deux pressés. A peine les mots sortent de ma bouche que je regrette la breveté de mes paroles et la formulation de mes réponses. C’est toujours le même problème avec moi, je me pose mille questions à l’heure sur comment me tenir, sur les choses que je veux te dire et comment te les dire.

Il est déjà temps de nous quitter. Tu repars dans ton univers, moi dans le miens. Tu me donne rendez vous en janvier, tiendras-tu seulement parole !? La joie que je ressens dans mon cœur s’évanoui à chaque pas qui m’éloigne de toi. Je ne me retourne pas. Il ne me reste que le souvenir du souvenir. Et cette étrange question : que disaient tes yeux ? On dit souvent que les yeux sont le miroir de l’âme. Je les ais souvent regardés dans le passé, espérant en vain, y voir un signe de ta part et disons même un changement dans ton regard sur moi. Cette fois je ne m’y suis pas aventuré. Pas pu ? Pas voulu ? La peur, une certaine pudeur peut être. En réalité j’ai profité de cet instant comme il venait et comme il s'est présenté. Un instant fugace. C’est peut être la dernière fois que je te vois. Je refuse d'y croire.

A nos éphémères retrouvailles, toi mon ange, toi ma fée.

Recuerdo este sueño. Sentados en una playa, me pierdo en tus ojos que lo dicen todo. De pronto, te levantas y con una sonrisa, desapareces corriendo al mar. Me quedo solico. Con mis manos, levanto un poco de arena que se escapa enseguida. La fueza del aire la lleva a otro lugar.

Commentaires

ils sont bien tressés les filets d'une femme
et hop pris au piege !



la Vie est devant Pablo
pas derriere
Courage parce qu'il en faut pour etre un Homme

Écrit par : Buzz l'eclair | 05 décembre 2007

"Au coin du bar la fille au lapin s'ennuie
En y regardant de plus près elle aussi elle est jolie
Tu la trouverais adorable et chose qui n'a plus de prix
Elle coupe son portable quand elle est en bonne compagnie"
C'est de Benabar...
Ou comme dirait une amie "poetesse"
"Les jolies filles, tu tapes dans une poubelle, il en sort quatre" ^_^
N'attends pas Pablo, va de l'avant.
Courage !

Écrit par : Tom | 05 décembre 2007

Merci bien les amis ! :)

Au fait Tom, comme on ne peut pas déposer de commentaires sur ton blog, permets moi de te dire qu'il est bien sympa. Beaucoup d'humour :) Si tu passes par chez moi, n'hésites pas à le dire qu'on se rencontre.

Écrit par : Pablo | 05 décembre 2007

Les blessures de l'âme cicatrises, Pablo. Et tant qu'il n'y en a qu'une en jeux, le temps et la mémoire se chargent d'adoucir le souvenir. Et de temps, tu es pus riche que nous tous ...

Les combinaisons et les assemblages sont multiples et comme l'ont dit Buzz et Tom, les possibles des âmes sont toujours devant ... ;-)

Écrit par : Quidam LAMBDA | 05 décembre 2007

Merci Pablo ! Ca sera avec plaisir.

Écrit par : Tom | 06 décembre 2007

Ah l'amour, toujours l'amour et encore l'amour. Que de désirs ésseulés, que de rêves voguant au delà de la réalité.

Ah l'amour, toujours l'amour et encore l'amour. Mieux qu'un beau discours!

Écrit par : den | 10 décembre 2007

salut Pablo
tres beau blog , ça change des blog ou je" trainasse"
tres beau ton post , domage que les blog n'existait pas dans les annes 80 , j'aurait eu certainement beaucoup eu de chose a écrire avec sensibilité et retenue comme toi (nostalgie, nostalgie.....)
je pense qu'avec ce message tu peut récupérer mon adresse e-mail.
a+ sur mon mail

Écrit par : papounet | 12 décembre 2007

Merci à toi Papounet.

J'espère que mes explications dans mon mail sont suffisament claires pour que tu puisses monter ton blog sans problème.

A bientôt !

Écrit par : Pablo | 12 décembre 2007

Mais est ce le papounet de chez dsk?

Écrit par : den | 13 décembre 2007

Oui Den, il s'agit bien d'Electeur-papounet du blog DSK. A+

Écrit par : Pablo | 13 décembre 2007

salut pablo .
tes explications son tres claire , merci ,je me sens techniquement capable de monter un blog.
Par contre politiquement je ne pense pas etre mure pour faire quelque chose de vraiment original et qui me plaise.
j'ai peur aussi que cela me bouffe beaucoup de temps.
Je préfère donc attendre un peux avant de me lancer.
je continuerai a aller de temps en temps sur ton blog et sur celui d'aiglon.
le bonjour a tout les "ancien" du blog dsk qui traîne par ici.
amicalement a tous.
le papounet.

Écrit par : papounet | 14 décembre 2007

coucou papounet


pascal

Écrit par : paysan bio | 15 décembre 2007

Les commentaires sont fermés.