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14 janvier 2008

La fin des organisations politiques ? (2)

Je reviens sur les remarques qui m’ont été faites à ma note « la fin des organisations politiques ? », auxquelles je n’ai pas répondu par manque de temps.

Après plusieurs relectures, je suis toujours intrigué par la façon dont mes propos ont été perçus et interprétés. J’ai peut être fait trop long ou bien abordant plusieurs points à la fois, le fil conducteur de ma réflexion ne semble pas aller de soit. Le titre n’est sans doute pas non plus adéquat.

J’ai abordé la question des média en faisant le lien avec la politique. Pour moi, l’arrivée des média de masse (presse écrite, radio, cinéma puis télévision) a entraîné un changement conséquent dans les stratégies de communications des partis politiques. La communication politique c’est ce qui permet à une organisation donnée de diffuser ses idées, ses analyses, son programme, ses actions à des citoyens- électeurs.

Dans les années 1900, Jean Jaurès utilisait L’Humanité pour défendre la cause du socialisme humaniste et républicain. Des années 30 jusqu’au années 50, c’est au tour de la radio de prendre le relais, et le programme radio d’alors n’avait sûrement rien à voir avec les émissions d’aujourd’hui. Je passe sur la sinistre utilisation nazi et soviétique des moyens de communication au service d’idéologies totalitaires. De 1950 au années 1980, l’arrivée de télé et sa lente autonomie, puis ses évolutions programmatiques, change encore plus la donne. Parler deux heures à la télévision permet d’atteindre une cible politique plus large et à moindre frais, que de longues heures de coûteux meeting (avec une dimension de proximité différente que celle de la télévision).

La relation du politique au média a changé en parallèle à l’apparition et l’évolution de la classe médiatique et/ou journalistique. J’hésite presque à dire que les choses sont encore plus « compliqués » depuis que cette classe médiatique s’est autonomisée (i.e qu’elle a acquis une certaine légitimité cathodique). Mais en même temps, la relation des citoyens à l’objet politique s’est trouvé transformée. Et je dis que les média n’y sont pas pour rien, même si j’admets qu’il y a d’autres facteurs explicatifs.

La présence régulière et toujours croissante des média (qui traitent de moins en moins de la chose politique au profit d’activités dit de « loisirs », soit de distractions...ce qui en dit long) tout au long de nos vies, change complètement notre façon de voir tout en marquant nos vies. On ne voit pas les choses de la même façon selon que le cinéma correspond à une sortie exceptionnelle en famille ou selon qu’il soit notre sortie hebdomadaire entre copains. Il y a 40 ans, la télévision restait un produit de luxe et la programmation était limitée en nombre d’heures comme en types d’émissions. Aujourd’hui la télévision est en général une chose qui fait partie de notre quotidien. C’est peut être encore plus vraie pour ma génération. Les valeurs transmissent par la télévision (et ses divers programmes) ont évolués avec le temps, du coup, le référentiel n’est pas le même selon les générations. Il suffit de voir avec la clope, l’idéal de la famille ou encore la figure du mâle. Bien sûr, chaque individu intériorise différemment les valeurs et les normes.

L’arrivée d’Internet va changé encore plus, au travers de ce qu’en font les utilisateurs bien entendu (la machine en soit ne véhicule rien), les valeurs et normes de nos sociétés contemporaines. Je ne dis pas forcément en bien ou en mal, même si selon mes valeurs, il y a beaucoup de risques. J’ai entendu dire qu’il y a de plus en plus de cas de divorce parce qu'on passe trop de temps sur le net. Autre exemple, l’immigrant qui a accès au net peut rester en contact quasi sans interruption avec sa famille resté au pays. Vous vous doutez que ça n’a rien à voir avec les fameuses lettres qui mettaient des mois à arriver. Ca crées des conditions d'expériences différents d'une génération à une autre.

Ce changement pratique dans le vie quotidienne et des valeurs transmisses et admises en société fait que le rapport à la politique est différent. C’est différent d’être socialisé politiquement au travers de meeting que vos parents-militants contribuaient à préparer (un exemple absolument pas personnel) que d’être initié à la politique via une émission télé-politique. La socialisation politique dépend beaucoup des parents (la famille). Mais elle dépend aussi des événements qui animent votre époque et vous touche de près, physiquement comme votre conscience. Le Front Populaire, l’Occupation, les guerres de décolonisation, le Gaullisme, Mai 68, Mai 81, la Marche des Beurs, les manifs anti-CIP ou CPE, la présence de Le Pen au 2nd tour en 2002, la guerre en Irak… tous ces événements touchent différemment les individus selon sa position sociale et les normes et codes de son milieux, et forgeront en lui une conscience et des convictions politiques types. Mais je me garde bien de tomber dans un déterminisme social.

Concernant la dépolitisation que vous avez abordés sur le forum des Pots Aux Roses, elle peut être comprise comme un refus de s’identifier aux représentations (mentales, par exemple, la clivage gauche/droite) et pratiques des acteurs politiques traditionnels (soit les acteurs institutionnalisés comme les partis politiques ou syndicats). En somme, on ne se reconnaît plus/pas dans les idées, les pratiques et actions défendues par telle organisation politique. Par contre la dépolitisation comme refus de donner un caractère politique (en dehors du clivage gauche/droite) à une action sociale/sociétale (comme un mouvement social, lobbying de telle association), est en lui-même, un acte/ choix politique.

Sur la comparaison entre organisme humain et organisme social, il faut en effet éviter 2 écueils : d’abord celui de voir le tout comme la somme des partis qui la composent ; ensuite de voir le tout supplanter voir écraser l’individu. Une différence importance que je n’ai pas mentionné mais qui rejoins ces pièges à éviter, c’est que l’être humain est doté d’une conscience autonome là où une organisation en est dépourvu, sauf comme on l’a dit, à travers de ses membres. Oui, une institution ne vit qu’au travers des membres qui la composent. Pour autant, une institution est subjectivé autant qu’elle est le produit d’objectivation (c'est à dire qui s'impose à l'individu sur la plan des représentations).

23:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : média, gauche

Commentaires

version pessimiste:
la télé hier
internet aujourd'hui sont des anesthesiants
c'est a dire des distractions
pour oublier ce qu'est l'Homme
oublier le sens
de la justice et du partage
et te rendre esclave.

"C'est moi qui t'ai liberé, c'est moi qui t'ai fait sortir de l'esclavage de la maison d'Egypte."(interview de Dieu a Moïse)

Écrit par : Buzz l'eclair | 18 janvier 2008

Ami Buzz,

"la liberté ne rend pas les hommes heureux, elle les fait simplement devenir des hommes"

Je pense qu'Internet, avec la dimension interractive qu'il permet, est un média qui ouvre des perspectives différentes que celles de la télé ou la radio.

Mais je suis pas forcément optimiste...

Écrit par : Pablo | 18 janvier 2008

que c'est beau , que c'est beau mais que c'est beau...
les photos , le textes , les analyses ,les doutes...Surtout que moi aussi j'ai mon petit coin des pyrénées , c'est près de bagnere de luchon , c'est le lac d'Oo ou une tres grande cascade se jette quasiment dans un lac.
J'aime ces grande balades seul en montagne ou je me réapproprie ,mon âme , mon Corp et ma......solitude.

attention met ta ceinture je vais aborder des sujets difficiles.
Tes 2 derniers sujets " a l'aube..." et " silence d'aure...." sont génialement au deux extrémité de se que j'appelle la vie.
On dit que vers 7 ans on devient lucide quant a la mort et son inéluctabilité et irréversibilité , et que vers 20 ans on à le "doute " , le doute face au sens de la vie en société , ses risques , ses drame possible, et que l'évolution technologique mene inévitablement à l'auto destruction de l'espèce humaine et meme peut etre de la vie sur terre .De toute façon , un jour la vie sur terre s'arrêtera c'est inévitable meme naturellement Peut etre aussi que l'auto destruction est prévu par nos gène et est tout a fait naturelle (lol).
Et après.....
la vie peut elle reprendre après la mort de la vie , là est le grand mystère.
Les scientifique fond des étude poussé sur le vide , le vide n'étant pas le néant (conception philosophique) . le vide se recréé en labo , et bien le vide n'est pas si vide que ça , il n'y a pas d'atome , c'est sur ,mais de la matière furtive qui quand elle se concentre (on suppose) donnes les atome.
pour concentrer cette matière furtive (on suppose) qu'il faut un "big bang" et la matière(atome) va se former et créer l'univers qui va s'étendre pendant des milliards d'année puis va se rétracter (on suppose) jusqu'à donner le vide d'avant le....bigbang (on supose -lol-)
Là ou ça se complique un peu c'est qu'on entrevoit scientifiquement la possibilité de plusieurs univers et d'anti univer et d'anti matiere et que finalement l'infiniment grand rejoint l'infiniment petit.
Conclusion du sage papounet , notre petit cerveau n'a pas la capacité de tout comprendre meme si il est intéressant de rechercher ses limite de compréhension.
De toute façon le mystère de la création se trouve plus dans la réflextion philosophique ( rapport de l'homme avec ses propre limite de compréhension) que par une formule scientifique.
Entre doute extrême , sur le sens de la vie , des dangers de la vie en société et beauté simple des pyrénnés chers a pablo , il y a la vie tout simplement.
le papounet.

Écrit par : papounet | 25 janvier 2008

Merci Papounet pour ton message.

J'aime beaucoup ta phrase "notre petit cerveau n'a pas la capacité de tout comprendre meme si il est intéressant de rechercher ses limite de compréhension."

Pour moi l'homme a cette fabuleuse caractéristique de donner du sens aux choses, matérielles, immatérielles, et notamment sur sa propre personne et destinée.

Je me souviens d'une phrase de Martin Luther King dans son lvire " La force d'aimer", "Une nation ou une civilisation qui continue à produire des hommes à l'esprit débile (au sens premier, c'est à dire "faible") achète à crédit sa propre mort spirituelle".

Écrit par : Pablo | 25 janvier 2008

une derniere fois , je veux revenir sur "a l'aube de la mort..."
Atention ame sensible s'abstenir.

Je lis régulierement la presse spécialisé des armés et il y a de quoi à avoir le froid dans le dos.
"grace " (sic)aux armes nucléaire on a la possibilté réelle d'éradiqqué toute vie sur terre.Le pire c'est que les experts s'accorde a dire qu'elles ne servent plus a rien depuis la chute du communisme et que leur maintien est surtout du au loby militaro industriel. En effet , la bombe n'a pas empécher la mutiplication des conflits régiaunaux depuis la 2me guerres.
Un rapport qui vien de sortir annonce qu'il faudra s'attendre a une 50 aine de conflits entre pays lié au controle des matiere premiere énergétique dans les ....20 ans , mais aussi au controle des ressorce en eau et des production alimentaire.
déja ,une partie du confli israélo palestinien s'explique par la difficulté de trouver un accod sur les ressorces en eau du joudain et du golan.
Des pays ,pourtant pacifique, comme le canada on invetis dernierement des somme colosal dans leur marrine dans l'hypothese d'un confli armé, pour le controle de la future mer artique avec la russie mais aussi avec la norvege et le danemark (halucinant).
la recherche militaire bat son plein, avion , chars et bateau furtif, intdetectable au radar et...spécialité anglaise à.... la vision.bombe a fragmentation a micro aiguille invisible , substance chimique qui provoque le sucide imédiat , la guerre bactériologique(les labo militaire n'aurait pas détuit leur réserve de fievre jaune , variole , ébola et autre merdre du genre).
l'équipement moderne du sodat , détecteur de présence infra rouge , tir a visé laser , gps , tracage numérique a l'échelle d'un pays n'a rien a envier a robocop et ne donnerai que peux de chance a des résitance individuel.
Meme en l'absence de militaire les dangers planétaire se présice.Quand j'était en cm2 la terre était a 3.5 miliard d'habitant (sic) la surpopulation est en effet une bombe a retardement terrible. il est clair que meme sanitairement ça ne va tenir, la nature risque de faire une régularisation de population et dar dar.La gripe , et les autre virus en tout genre sont a l'affut (miam miam pour eux).
Un spécialiste disait dernierement qu'il comparait la situation sanitaire mondial actuelle à un barage que la médecine contient de plus en plus dificilement et qu' il peut céder totalement d'un moment a l'autre.
Réjouissant tout ça , mais si je sui foncierement tres lucide je rest aussi d'un naturelle tres positif (lol) je m'en expliquerais ....une prochaine fois.

Écrit par : papounet | 26 janvier 2008

Lu sur Le Monde

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Pour nous adapter à la puissance des technologies numériques, il va nous falloir, affirme Ollivier Dyens, professeur à Montréal, modifier en profondeur la vision que nous avons de nous-mêmes.


Q: Professeur au département d'études françaises de l'université Concordia (Montréal), vous étudiez depuis quinze ans l'impact des nouvelles technologies sur la société. La foudroyante montée en puissance du numérique va-t-elle nous transformer en profondeur ?

R: Il y a quelques années, je pensais que la technologie changerait l'être humain. Aujourd'hui, je pense qu'elle va changer la perception qu'on a de l'être humain. Je crois de moins en moins au fantasme du cyborg, de l'homme-machine. Mais la vision que l'on a de nous-mêmes va devoir changer pour s'adapter à la réalité technologique de demain.

Q: Votre dernier ouvrage s'intitule La Condition inhumaine. Pourquoi ce titre ?

R: Le terme "inhumain" n'est pas employé ici au sens de cruauté, mais de ce qui est au-delà de l'humain. Aux questions essentielles que l'homme se pose depuis la nuit des temps - Qui suis-je ? D'où venons-nous ? -, la science et la technologie apportent des réponses qui, de plus en plus, contrarient ce que disent nos sens et notre esprit. C'est cette tension croissante entre notre réalité biologique et notre réalité technologique qui provoque ce que je qualifie de "condition inhumaine". Depuis toujours, nous avons considéré les outils et les langages comme des structures qui existaient pour répondre à nos besoins. Il est vital de repenser cette relation.

Q: Pourquoi l'imbrication croissante de ces deux réalités, biologique et technologique, nous trouble-t-elle tant ?

R: Pour expliquer ce malaise, un roboticien japonais a créé une image, celle de "la vallée de l'Etrange". Tant que les robots restent bien distincts de nous, ils ne nous dérangent pas. Mais qu'ils deviennent trop proches, et l'on tombe dans la vallée de l'Etrange. La main artificielle devient inquiétante le jour où elle ressemble trop à une vraie main, où on peut la toucher, la serrer comme si elle était naturelle. Nous en sommes là, désormais, avec le numérique, qui devient de plus en plus "intelligent", de plus en plus "vivant"... C'est cela qui nous inquiète, parce que cela nous ressemble trop.

Q: La prise de possession de la civilisation par les machines, dites-vous, est née avec ce millénaire.

R: Souvenez-vous du 31 décembre 1999 et de la fameuse peur du bug de l'an 2000. Cette peur était réelle, y compris au sein des plus grandes compagnies informatiques. Ce jour-là, l'humanité entière, le souffle court, attendait le verdict des machines, pour savoir si, oui ou non, elles parviendraient à "comprendre" les trois zéros de la nouvelle date. Et que s'est-il passé ? Les logiciels, partout dans le monde, ont réussi à s'adapter. Dans les pays où peu avait été fait pour les y aider comme dans ceux où beaucoup avait été fait, aucune catastrophe n'a eu lieu.

La morale de l'histoire, c'est que les systèmes informatiques sont devenus trop enchevêtrés, trop puissants pour qu'on soit capable de déterminer ce qui les rend efficaces ou inefficaces. Un peu comme l'environnement météorologique, que l'on sait trop complexe pour pouvoir le prédire au-delà de quelques jours.

Q: Etre ainsi dépassé par l'autonomie de machines que nous avons créées, c'est objectivement angoissant, non ?

R: Pour certains, oui. Mais d'autres estiment qu'il s'agit d'un processus normal de l'évolution. Que l'important est la dynamique de la vie, que celle-ci soit dans l'ADN ou dans le silicium. Quoi qu'il en soit, la technologie nous force désormais à redéfinir notre place dans la hiérarchie planétaire. A nous situer non plus au sommet de la pyramide, mais dans une dynamique prenant en compte les machines comme une part intégrante de l'espèce humaine.

Q: Et si nous n'y parvenons pas ?

R: Alors nous risquons d'aboutir, dans un avenir plus ou moins proche, à un monde polarisé, manichéen, violent, dans lequel la majeure partie de l'humanité se retrouvera en décalage complet avec le monde des représentations, des idées, des théories et de la culture. Un monde de frustrations et de désespoir issu d'une nouvelle aliénation : celle de la connaissance.

Ce risque est déjà à l'oeuvre : nous avons une difficulté grandissante à distinguer clairement l'information de sa synthèse - autrement dit de la connaissance. Pourquoi ? Parce que la culture générée par les machines nous dépasse. Pour utiliser une image maritime : la quantité d'informations présentes sur le Net est un océan, mais nous ne connaissons pas l'art d'y naviguer. Il apparaît de plus en plus que rester à la surface de cet océan - "surfer" - est devenu une question de survie. Mais l'humain navigue encore à l'ancienne, tant la connaissance nous semble liée à l'idée d'approfondissement. La surface et le fond : il va nous falloir apprendre à concilier ces deux notions.

Q: La "condition inhumaine" aura-t-elle des conséquences positives ?

R: Moins de guerres, peut-être. Plus les pays sont enchevêtrés économiquement et culturellement, moins il y a de raisons de voir l'autre comme un étranger, et donc de le combattre. Les technologies numériques et le Web suscitent un rapprochement entre les êtres. Le courriel, les "chats", les blogs insistent sur ce qui nous lie, au-delà de la géographie, du corps, de la couleur de la peau. Dans notre histoire, jamais nous n'avons passé autant de temps non seulement à communiquer, mais aussi à nous enrichir et à débattre par l'entremise des réseaux.

Q: Internet va-t-il générer de nouvelles formes d'intelligence collective ?

R: J'en suis convaincu. Les moyens de communication qu'offrent à l'humanité les réseaux numériques instantanés semblent posséder un objectif principal : nourrir, ou créer une cohérence globale. Un blog acquiert sa légitimité s'il est recensé dans d'autres blogs, et le premier site qui apparaît dans Google est celui qui est "hyperlié" par le plus grand nombre de sites... Cette légitimation par la collectivité porte ses dangers : elle se défend contre l'individuel et fait peu de cas de ce qui est hors norme ou marginal. Mais elle représente aussi un potentiel formidable, qui change profondément notre relation au monde. L'humain de la condition inhumaine est bien plus proche de la fourmi - qui vit, existe et comprend l'univers par l'entremise de sa collectivité - qu'il ne l'est d'un individu autonome, conscient et singulier.

Écrit par : Pablo | 28 janvier 2008

WAHOO!!
je vais prendre 1 semaine pour digéré ton post (lol)

Écrit par : papounet | 28 janvier 2008

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