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06 juillet 2009

Entre-deux

entre_grotte.jpg

Mais où allons nous ? Vers la lumière ou bien vers l'obscurité ?

En attendant l'entre-deux.

Le théatre des ombres, la caverne de Platon.

Il est difficile en ce moment de penser l'avenir avec optimisme.

. . .

L'horizon s'est éclairci un temps. Le brouillard est de retour.

Muad'Dib a perdu le pouvoir de préscience. Il est aveugle.

Commentaires

vers l'obscurité car les gens qui disent détenir la Lumière n'apportent aucune garantie

Content de te relire,

Le Belge

Écrit par : Belgo5.0 | 06 juillet 2009

Vers la lumière, pour sûr ! ^_^

Écrit par : Tom | 06 juillet 2009

Vous êtes des rapides les amis, à peine le texte publié que voilà deux commentaires lol. A+

Écrit par : Pablo | 06 juillet 2009

Nous allons là où notre âme nous conduit. Ombre et lumière ne sont qu'en nous. Et nous avons le pouvoir de les moduler ... ;-)

Écrit par : Quidam LAMBDA | 09 juillet 2009

c'est le moment du tango: 2 pas d'un côté (à gauche), 1 pas de l'autre...

Pourvu que les 2 pas soient vers la lumière, il n'est pas grave de vivre le moment du pas vers la droite.

Il s'agit de ne pas s'arrêter de danser pour autant..

Écrit par : selene | 11 juillet 2009

Quant à Muad'Dib, son pouvoir passe par la transformation intérieure (l'épreuve de l'épice), ce n'est que parce qu'il aura prouvé qu'il peut se transformer qu'il réussit ensuite à transformer le monde..

est il besoin de prescience pour cela?

Écrit par : selene | 11 juillet 2009

Etre aveugle ne serait ce qu'un temps permettra peut-être au bout du conte... de faire la lumière sur cette histoire, et de mettre d'autre sens en éveil ;-)
En ce moment je raconte des bêtises chez mosco, ça me lasse de voir tout tourner en boucle, Sélène tu gardes bcp de peps :-)

Écrit par : Catherine | 12 juillet 2009

Il est surprenant de voir comment dans dans les milieux autorisés, comme disait l'autre, on se projette déjà dans l'après crise alors que rien ne semble indiquer que le plus dur soit passé.

Aucunes perspectives sérieuses de reprises ou de l'émergence d'un nouveau modèle de croissance ne sont perceptibles à l'horizon. Pouvoir recommencer comme avant semble l'objectif, peu avouable, fixé par le grand monde.

La crise semble, par instant, avoir fait tomber quelques croyances. Mais en grattant un peu, en allant au delà des discours, le paradigme est le même. J'ai l'impression, à mon humble niveau, moi même d'être tiraillé entre la fidélité et la remise en cause à nos schèmes de pensées.

Sans vouloir paraitre trop pessimiste, quand je pense aujourd'hui à ce qui nous attends demain, je me dis "no futur".

Mais c'est un fait, en continuant avec le clin d'oeil à Dune, qu'il revient à chacun d'affronter la peur. La lithanie ne suffit pas.

...

Je vais de temps à autre sur le blog de Mosco mais je n'ai plus l'envie d'y participe tant je suis déçu de Mosco et des camarades strauss, puis épuisés par les préoccupations ségo-centrique des royalistes... Bravo Selene et Cath pour continuer d'intervenir

Écrit par : Pablo | 12 juillet 2009

Tu sais, c'est fait pour cela, les femelles... leur vertu principale est l'endurance (il faut bien pouvoir défendre les petits..)...lol...

Écrit par : selene | 12 juillet 2009

Amis croisés sur des blogs progressistes,

20 ans des chahuts idéologiques n’ont pas permis de trouver une ligne de pensée épousée par une majorité de citoyens voir de socialistes.
Vers quel horizon inéluctable allons-nous ?
Une certitude s’impose à nous : nous nous dirigeons vers une montée colossale du chômage, le nier ou en faire porter le chapeau à d’autres ne sert à rien.
Sommes-nous en mesure de créer une mobilisation autour de ce phénomène propice à tous les dérèglements?
Trois «propositions»:
Comment Former et motiver vers les secteurs en montée d’emploi ?
Comment optimiser les processus de création de vrais emplois ?
Comment Intégrer les laissés pour compte définitifs, dans les rouages de la société ?
Tout le reste est secondaire ou induit de ces trois orientations qui peuvent constituer le vrai de l’action militante.
Trop vieux et trop fatigué pour espérer voir les fruits d’une telle action, je fais cette note pour les plus jeunes afin qu’ils arrêtent les marches vers l’inutile, domaine où les «vieux» ont excellé

Écrit par : Tommaso GARINI | 13 juillet 2009

Il serait peut-être temps de penser activité plutôt que travail salarié. Etre actif est nécessaire et être valorisé est nécessaire . Mais pourquoi toujours focaliser sur l'emploi ?
D'autant que le RSA introduit, nous aurons forcément une société à trois vitesses.
On reste pour l'instant planté sur un très vieux système.

Écrit par : Catherine | 13 juillet 2009

Une seule et même question est posèe: comment "faire société", comment organiser politiquement les choses pour que chacun trouve sa place dans ce monde fini, sans oublier ce point: ce monde est fini, il n'est pas extensible en ressources, et à part la conquête spatiale encore lointaine, nous devons préserver la planète.

Cette restriction est aussi notre chance: revenir à un mode de vie plus raisonnable peut "démoder" en une génération les comportements irrespectueux de la nature ainsi que ceux irrespectueux de l'homme.

Il n'y a pas de "laissés pour compte définitifs" dans une société où l'entraide solidaire deviendrait le principal lien du "faire société".

la preservation des équilibres planétaires, et l'augmentation de la durèe de la vie l'imposeront progressivement. Chacun pourra aider quelqu'un de plus dépendant que lui.

Pour cela, un "salaire citoyen", ou bien la gratuité des biens essentiels seront indispensables.

Mais comment parvenir à cela sans dictature?
C'est la vraie question: comment concilier liberté et égalité?

En ce sens, le libéralisme a trouvé sa solution: l'appât du gain fait avancer les hommes.

Le socialisme n'a pas de réponse....

Écrit par : selene | 13 juillet 2009

@Selene
"les laissés pour compte définitifs" - La formule n'est pas heureuse mais ils existent, les scandinaves qui ont beaucoup travaillé sur le "sujet" disent qu'ils sont 2 à 3 % de la population active.
Leur trouver un rôle à défaut d'un job serait de la fraternité
Amitié

Écrit par : Tommaso GARINI | 13 juillet 2009

Bloggy Bag a fait sur son blog une réponse intéressante à notre ami JeanRambert alias Tommaso GARINI, et qui rejoint, il me semble, les propos de Catherine:

http://wordpress.bloggy-bag.fr/?p=189#comments

Sur la finitude du monde, Selene, il ne faut pas oublier l'apparition et le développement de l'immatériel avec entre autre l'informatique et de l'internet.

La notion de "laissés pour compte définitifs" est choquante. Tommasso, pourrais tu développer un peu plus le terme et éventuellement nous donner des liens sur les travaux des scandinaves sur le sujet ?

Écrit par : Pablo | 13 juillet 2009

J'aime bien ton approche femelle, Selene ... :-))

Moi je me sens vieux mâle s'éloignant peu à peu de la harde ...

Mais avec toujours un œil sur ce qui se passe, au cas où ... ;-)

Écrit par : Quidam LAMBDA | 13 juillet 2009

Oui cela rejoint ce que je pense :-)
Ici Je crois que les laisser pour compte définitifs ce sont ceux qui en raison de problèmes physiques ou psychologiques n'accèdent plus à l'emploi et voir même en raison d'une marginalisation et d'un éloignement durable de sociabilisation sont exclus du RMI.
Cela risque d'être plus voyant encore avec le RSA .
j'ai entendu dire qu'il était question que les comités locaux d'insertion soient fermés, les assistantes sociales n'auront plus aucun moyen d'aider cette population, on va leur demander de réduire leurs rôles à de la paperasse et à du résultat chiffré.

Écrit par : Catherine | 14 juillet 2009

salut mon pablo.
je te lis enfin , mon fils de 12 ans a "bricolé" l'ordi .
je reviens de 15 jours de vacances a Argeles sur mer, j'ai penssé a toi face au petit monument a l'emplacement du camps d'internement de réfugié lors de la retirada.
on a pasée aussi 1 journée en Espagne pour allez voir le musée Dali.
j'émerge un peu je lis tout tes poste en retard et je reviens dans quelque jours.
amicalement a tous.

Écrit par : claude | 19 juillet 2009

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