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08 septembre 2009

Séquence parisienne

J’étais à Paris la semaine dernière pour passer les épreuves écrites du fameux concours de l’ANE. Ne m’étant pas suffisamment bien préparé durant l’année universitaire écoulée, ma motivation étant trop fluctuante pour un effort continu dans la durée, j’ai appréhendé l’exercice sur 5 après midi, comme un entrainement.

Si les sujets ne m’ont pas paru « infaisables », j’avais de quoi dire sur chaque sujet,  ils étaient suffisamment larges pour s’y perdre. En fait, il m’a manqué de l’automatisme dans le traitement des sujets et l’élaboration des plans. Il faut savoir à la fois explorer plusieurs pistes de réflexion et les sélectionner ou les articuler dans un plan cohérent et construit.

J’ai aussi perdu beaucoup de temps pour rédiger des introductions au final laborieuses et trop mal ficelées. Et alors que les autres candidats, visiblement plus préparés, alignaient pages sur pages, je rendais péniblement une copie double.

Bref, je ne suis pas content de mes performances mais conscient de mes limites. Je prévoie de le repasser l’an prochain avec plus de sérieux et plus de continuité dans ma préparation. J’ai la prétention de croire que j’ai mes chances.

*

Ce séjour sur Paris m’a donné l’occasion, en dehors des heures du concours, de retrouver certains amis socialistes rencontrés sur la blogosphère. Bangor, que j’avais précédemment rencontré lors de sa venue à Toulouse, et son épouse, que je ne connaissais pas, m’ont invité à diner chez eux. Par ce biais, j’ai enfin pu mettre un visage sur Raph, jeune socialiste comme moi. Nous avons ainsi parlé de nos études et quotidiens respectifs avant de parler plus de l’actualité politique : La Rochelle, les primaires, Terra Nova, Besoin de gauche.

Trois jours plus tard, sur l’initiative de Tonio, un des plus anciens intervenants sur le blog de DSK (lorsque ce dernier était actif), nous nous sommes tous retrouvés boire un coup – et finalement manger – dans un bar-resto appelé « Le coup d’Etat ». Une bonne soirée avec des gens de bonne compagnie. Tonio était un peu la vedette en sortant blagues sur blagues. J’avais déjà perçu dans nos échanges sur internet son trait d’humour mais c’est encore plus grand en vraie. En sortant, il a eu la gentillesse avec Raph de me faire visiter un peu le coin.

Au fil de nos conversations, j’ai toutefois réalisé l’écart entre Paris et la province en matière de militantisme, puisque beaucoup de choses se passent et se jouent dans la capitale. J’ai surtout mesuré mon « isolement politique » puisque je ne milite pas en dehors de ma petite section, et qu’après l’éclatement de S&D (courant soc-dem) à l’occasion du congrès, je n’ai pas rejoins Besoin de gauche où se sont retrouvés l’essentiel de mes contacts socialistes (je ne suis dans aucun courant à proprement parlé).

*

Avant mon arrivée, parfois deux mois à l’avance, parfois quelques jours avant, j’ai tenté de contacter un certain nombre d’amis (non politiques) afin de les voir autour d’un verre lors de mon bref passage à Paris. Hélas, je n’ai pas eu beaucoup de retour. Je dois dire que dans ces situations là, l’égo en prend un coup. C’est moins l’impossibilité d’une rencontre qui me peine que l’absence de réponses.

La vie m’a appris que le temps et la distance n’aident pas vraiment à conserver des amitiés ou des contacts solides dans la durée. C’était toujours avec difficulté que je redécouvre ce principe. Les efforts des uns et des autres parfois ne suffisent pas. Mais la vie réserve bien des surprises et donne l’occasion de retrouvailles improbables.

C’est ainsi que j’ai renoué contact avec ma principale amie d’enfance – pour qui j’avais le béguin, ce dont j’ai déjà parlé – après un silence de quatre, cinq ans. Nous devions nous voir le samedi avant mon départ. Un empêchement de dernière minute a fait que ça n’a pas été possible. Mais j’ai senti dans notre rapide échange téléphonique qu’elle était contente de m’avoir au téléphone. Ce sera pour le mois d’octobre.

En pensant à elle, à notre histoire, je me suis dit que j’avais changé ma façon de voir les choses sur la vie. J’ai longtemps eu du mal à tourner la page de certains moments de mon enfance et adolescence. Aujourd’hui, je vie cela comme une série de séquences. Dans chaque séquence, on vie tel ou tel évènement, on rencontre telle ou telle personne, on a telle ou telle expérience. Puis quand des bouleversements/ changements surviennent, c’est un nouveau chemin qui se dessine et qu’on emprunte. Rien ne garantie que les gens de la séquence précédente soient encore présents dans la nouvelle. Mais rien n’interdit qu’ils ne réapparaissent pas plus tard.

*

Grace à mon cousin, j'ai pu visiter samedi le Musée d'Orsay le samedi après midi. Mon séjour parisien m'a fait penser à mes six mois à Barcelone, à prendre le métro pour se déplacer, à voir des gens d'origines diverses etc. Sympa.

Commentaires

Ouais ben c'est de votre faute en fait, vous m'avez fait picoler! Ou laisser picoler, c'est pareil...

Écrit par : Tonio | 23 septembre 2009

Tu avais pris un peu d'avance aussi :p ;-).

Plus sérieusement, je reviens sur Paris du 5 au 9 octobre pour un autre concours. J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir.

Écrit par : Pablo | 23 septembre 2009

Jouable!

Écrit par : Tonio | 24 septembre 2009

Les commentaires sont fermés.