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12 octobre 2009

Séquence parisienne (2)

Deuxième visite sur Paris pour une semaine de concours. Du même niveau de réputation et de difficulté que le précédent examen, l’examen se compose de cinq épreuves : quatre dissertations et une note de synthèse. J’en suis sorti globalement satisfait.

Les sujets m’ont paru abordables mais diversement stimulants. Alors que le sujet de culture générale (liberté et espace public) me paraissait trop nous enfermer dans sa dimension juridique, je me suis éclaté, voir même épaté, en économie, dont le sujet était consacré à la crise mondiale.

Plus alerte face aux sujets et plus à l’aise dans la rédaction qu’il y a un mois, j’ai également mieux géré mon temps, qui reste un de mes principaux problèmes. Les correcteurs pourront ainsi juger un devoir complet, et moi voir dans les notes qu’ils me donneront, un moyen de mieux m’évaluer.

Malheureusement je me suis bien planté pour l’épreuve sur dossier. C’est un type d’épreuve que j’ai découvert cette année, sans aucun cours de méthode et avec peu de pratiques (cinq à six sujets d’entrainement en comptant les deux derniers concours), et que je maitrise encore bien mal. J’ai tendance à me perdre dans les détails quand il faut aller à l’essentiel.

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Lors du concours, j’ai croisé trois filles de ma promo. C’est toujours un plaisir de voir des têtes familières dans une masse de visages. Ca l’est beaucoup moins quand on se rend compte qu’on ne connait pas ton nom et/ou qu’on tarde à te reconnaitre.

Je trouve hallucinant de passer un an ensemble en classe, dans des cours en petit comité entre 15 et 30 personnes avec des exposés réguliers et des échanges d’informations par mails, sans apprendre au minimum les noms de tes collègues.

Certes nous n’avons pas fait de soirées pour mieux nous connaitre, certes nous n’avions pas d’affinités particulières dans les discussions à la pause, certes je dois arrêter d’être égocentrique, mais je trouve cela significatif de l’ambiance bien peu collective qui animait ma promo de l’an dernier.

Bien sur, ce que je dis là ne concerne pas L. qui m’a reconnu parce qu’on se connait depuis la deuxième année et qu’on a travaillé sur plusieurs exposés au dernier semestre.

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A l’occasion de mon séjour, j’ai enfin renoué contact avec mon amie d’enfance. On ne s’était pas vu et parlé depuis quatre, cinq ans. Nous nous étions furtivement parlé un mois avant mais n’avions pu nous rencontrer. Elle a eu la gentillesse de m’héberger la semaine dans son appartement qu’elle partage avec un sympathique breton.

J’appréhendais quand même un peu ces retrouvailles. Mais mes craintes se sont rapidement dissipées. J’ai découvert un peu son univers, son école, ses amies, sa vie sur Paris. Elle m’a parlé de son travail et de ses projets. Je lui ai expliqué mes concours. On a parlé de nos familles respectives, ce qu’elles devenaient etc.

Etrangement, nous n’avons parlé de notre enfance commune que tardivement, la veille de mon départ, à trois heures du matin, après quelques verres de ponch pour elle et quelques bières pour moi. Un moment empreint de nostalgie légère et de gaieté, au rythme des souvenirs et des fous rires qui se succèdent. Un moment d’intimité et d’émotion aussi lorsque nous avons parlé de son frère, disparu depuis huit ans déjà.

Cette fille est simplement magnifique et resplendissante de beauté. Beauté physique bien sur, ses quelques kilos lui vont très bien, elle a de belles formes. Mais beauté intérieure surtout. « Notre rayon de soleil » l’appelle très justement sa mère. Constamment souriante et plein d’humour, elle respire la joie de vivre. C’est ce que j’ai toujours aimé chez elle…

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Dernier point, j'ai été voir un spectacle d'improvisation. C'était dans un bar, j'y suis allé avec l'amie en question, son colloc et des amis à eux. Deux binomes de garçons s'opposaient donc sur des thèmes annoncés par une arbitre. Les deux équipes jouaient tantôt en suivant, tantôt ensemble. Le public arbitrait par un vote à main levé. Les équipes pouvaient recevoir de l'arbitre, en fonction du vote du public et du non respect des règles du jeu, des cartes bonus ou malus. Ces cartes servaient pour la seconde partie du jeu  qui leur permettait  de rajouter un élément incongru au thème du jeu.

C'était très sympa. J'ai trouvé les acteurs très bons, une équipe plus que l'autre, mais il s'avère que les deux gars de cette équipe se connaissait mieux que les gars de l'autre équipe. Plus facile dans ce cas là de rentrer dans le délire de l'autre en rajoutant des choses sans le choquer. Ils étaient tellement bon que je me suis demandé si cela n'était pas organisé.

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