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31 janvier 2010

Earl, une histoire de karma

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Earl Hickey est le personnage central de la série américaine My Name Is Earl diffusé un temps sur M6. J'avais découvert la série lors de son passage télé mais c'est en visionnant sur screaming les 4 saisons à la suite, que j'ai littéralement accroché.

My name is Earl retrace les aventures d'Earl, un escroc de la petite semaine sans ambitions et sans perspectives, qui se fait renverser par une voiture juste après avoir gagné à la loterie. Emplâtré sur son lit d'hôpital, il « rencontre karma » en regardant l'émission d'un présentateur américain. Il décide d'élaborer une liste de toutes ses mauvaises actions et entend s'amender auprès de ses victimes, pour regagner les ferveurs de « karma ».

Sur le chemin de la rédemption, Earl est accompagné de Randy, son petit frère un peu simple d'esprit, avec qui il vie dans une chambre d'un motel pourrie au bord d'une route de leur petite ville paumée et paupérisée, Camden. Ils partagent peu ou prou leurs aventures avec leurs amis - Joy, Darnel et Katalina - et quelques autres personnages secondaires (la prostituée, l'alcoolique, l'homosexuel, le flic gaffeur, etc.), qu'on découvre au fil des épisodes.

Joy, la blonde super-bonne mais au caractère de chien, est l'ex-femme d'Earl. Elle l'a épousé après l'avoir bien saoulé pour qu'il la prenne en charge elle et son futur bébé. Avant qu'Earl rencontre « karma », elle le trompait avec Darnel, qu'elle épouse après l'accident de voiture d'Earl. Darnel, dit Crabman, est le barman du Crab-tambouille. Katalina est une immigrée mexicaine qui travaille le jour comme femme d'entretien dans le motel d'Earl et Randy, et comme streap-tiseuse la nuit.

Chaque épisode fonctionne sur un schéma bien rodé. D'abord on voit comment est choisi le numéro de la liste que doit régler Earl dans l'épisode. Parfois, c'est Earl ou son entourage proche qui déterminent le numéro du jour, mais souvent c'est les circonstances. Ensuite, au travers de flashback, Earl raconte les méfaits qu'il a causés auprès de la personne. Enfin, les retrouvailles avec celle-ci et surtout les difficultés que rencontrent Earl et Randy pour arriver à se racheter auprès de cette personne, qui à la fin, autorise Earl à la rayer de la liste.

L'humour de la série repose surtout sur le comique de situation, mais c'est les personnages avant tout, leurs caractères autant que leurs propos pas forcément très intellectuels, qui rendent la série intéressante. Bien que les personnages soient stéréotypés - le blanc-bec, le gros béta, la blonde, le black, la bombe latino, etc. - je les trouve tous assez attachants. Et malgré un fond moralisateur, la série n'a pas d'autre vocation que le rire (parfois satirique).

Perso, je trouve que le duo Earl-Randy marche bien car les deux frangins se complètent. L'un est terre à terre et tente de protéger l'autre, véritable candide, autant qu'il peut. J'aime bien chez Earl, ses expressions faciales, ses chemises débraillées et son style négligé. Mais j'aime encore plus le personnage de Randy, avec son air grand enfant, totalement assisté par son frère, sans qui il est perdu et qu'il suit jusqu'en prison.

Enfin, j'ai une petite pensée pour Darnel dont le caractère, calme et réfléchie, tranche avec celui des autres personnages, et me rappelle terriblement un ami-camarade de promo dans la vie réelle avec sa coupe de cheveux et tout J

Bien que la série ait semblé souffrir d'un certain essoufflement, au milieu de la quatrième saison pour ma part, je suis quand même assez triste de son brusque arrêt. Je trouve dommage que les séries finissent parfois subitement, pour des raisons d'audimat et donc financières, sans que les auteurs et réalisateurs ne puissent préparer la fin de la série.

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