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31 juillet 2012

Fan de Springsteen

De Bruce Springsteen, je ne connaissais à la base que quelques chansons classiques, genre Born in the USA, Philadelphia ou Dancing in the dark, entendues plusieurs fois à la radio l’été lorsque je bossais sur les chantiers. Autant dire par grand-chose en fait.

J’ai vraiment découvert l’artiste (et son groupe The E Street Band) via The Promise, un album sortie en 2010 et qui reprenait quelques unes de ses chansons de la fin des années soixante-dix, un peu retravaillées musicalement évidemment. D’entrée j’ai accroché la chanson éponyme, puis après quelques écoutes, l’ensemble de l’album.

Conquis par la voix de Springsteen, assez particulière et littéralement envoutante, la qualité de la musique et l’intensité des textes, j’ai voulu aller plus en avant dans l’univers musical du Boss, qui comprend autant sa carrière avec le E Street Band que des albums en solos.

Pour avoir un aperçu général du répertoire du Boss, j’ai d’abord écouté The essential of Bruce Springsteen. Beaucoup de chansons m’ont conquises, d’autres ne m’ont pas convaincues sur le coup. Puis, j’ai acheté les albums Tunnel of Love (1987), The rising (2002) et Working on Dream (2009) que j’ai beaucoup écouté en voiture.

Et ces toutes dernières semaines, j’ai acheté Wrecking Ball (2012), The River (1980), Nebraska (1982), Human Touch (1992), The ghost of Tom Joad (1995) et Devils and Dust (2005). Je n’ai pas encore tous les albums mais avec ces dernières acquisitions, j’ai de quoi m’occuper quelques mois !

C’est très intéressant de voir l’évolution du style musical de Springsteen au fil des décennies : ses débuts avec le groupe, sa carrière solo puis le retour au groupe ; des chansons tantôt rock, pop, folk, tantôt percutantes, engageantes ou engagées, tantôt mélancoliques, sentimentales ou intimistes. C’est évidement grossièrement résumé.

Je suis très étonné de voir que chaque album recèle une ou deux pépites, le genre de chansons qui accroche immédiatement l’oreille et qu’on ne se lasse pas d’écouter en boucle. La première écoute de ces pistes s’apparente parfois à un choc. C’est presque une révélation. Evidemment c’est subjectif.

Il me semble important de souligner le rôle essentiel d’internet, ici particulièrement you tube et deezer, dans la découverte de tout le répertoire d’un artiste. J’ai acheté la plus part des albums après les avoir écouté quelques fois. C’est les vidéos de Springsteen en concert, jouant des versions en piano, qui m’a fait aimer sa musique.

 

Mes chansons préférées (par ordre chronologique de découverte) :

The promise

Racing in the street

I’m on fire

Born to run

The river

Thunder road

Nothing man

American skin

Lift me up

Brilliant disguise

Walk like a man

One step up

Valentine’s day

Queen of supermarket

Wrecking Ball

Highway 29

Independence day

Atlantic city

15:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

30 juillet 2012

Le grand air (2)

J’ai eu le plaisir cette année de renouer avec la randonnée en montagne. C’est un loisir j’ai découvert il y a douze ans de ça avec Pierrot, un ami de mes oncles, et que je pratique avec Laurent et ses parents plus ou moins régulièrement depuis 2000. La dernière ballade remonte à deux ans, j’étais alors parti avec quelques amis de la prépa.

Première rando de la saison, le cirque de Gurrundué dans les Pyrénées espagnols, à une bonne dizaine de kilomètre, au pifomètre, après le tunnel de Bielsa-Aragnouet. Je n’ai pas pris mon appareil photo ce jour là, Laurent m’enverra peut être ses photos. Bien que ne présentant aucunes difficultés particulières, j’ai un peu galéré dans la montée mais c’est toujours comme ça la première sortie. On a vu quelques vautours.

Deuxième rando, l’étang d’Appy dans les Pyrénées ariégeoises (Appy est un petit village de 27 âmes m’a-t-on dit), avec Pauline, Pierre, deux amis de la prepa, et quelques autres personnes. Un parcours moins facile qu’annoncé, des gens novices et mal équipés en chaussures, un ciel qui s’est couvert petit à petit, tout cela nous a dissuadés d’aller au-delà de la première partie du parcours.

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 Une montée plus difficile qu’annoncée, un sentier un peu étroit et boueu

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 On a eu le soleil pour monter et ça s’est vite couvert.

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On a mangé à proximité de l’étang, comme il faisait froid on a pas trainé.

 

Troisième rando, les Aiguillous dont le départ est à côté de la station de ski de Piau-Engaly, dans les Hautes-Pyrénées. Ballade réalisée avec Laurent, ses parents et leurs amis de rando. Mémorisant mal le nom de lieux, ce n’est que sur le tard que j’ai compris que nous avions déjà fait ce parcours. C’était il y a dix ans de cela, avec les mêmes personnes qui plus est !

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 Le dernier gros cairn avant la montée vers le pic des Aiguillous

« Rendez-vous ! vous êtes cairnés ! »

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La dernière montée avant le pic

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Vu d’en haut.

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Interlude, les granges au dessus de Vieille-Aure. C’est plus une promenade qu’une randonnée à proprement parlé, m’enfin vu la montée et le rythme de la marche, ce n’était pas de tout repos.

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 J’aime bien les mers de nuages que l’on peut apercevoir au dessus de la grange

Dernière rando, le port de Salcorz, dans les Pyrénées espagnols, dont le départ est situé entre le pont qui suit la sortie du tunnel de Bielsa, et le paravalanche. La montée débute dans une forêt de pins, où l’on a aperçu un groupe d’izard, puis ça dégage ensuite. Le parcours est assez bien indiqué.

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 Le petit lac de Salcorz.

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Vue du port de Salcorz, on aperçoit vaguement les granges du Moudang, une rando réalisée en 2009

N.B. Vous pouvez cliquer sur les photos pour agrandir.

14 juillet 2012

Fin de mission

J’ai fini hier après-midi ma mission au sein de ce réseau d’associations intervenant dans le domaine du logement, où j’ai travaillé ces onze derniers mois. Si j’attendais avec un peu d’impatience ce moment, signe du début des vacances tant attendues après quelques années de pauses estivales plutôt studieuses, ce n’est pas sans un pincement de cœur que j’ai dit au revoir à l’ensemble de l’équipe.

Je les remercie à nouveau pour leur accueil chaleureux, leur confiance à mon égard, leur compliment pour mon travail, et au-delà, pour tout ce que j’ai pu apprendre à leurs côtés. J’ai en outre bénéficié de conditions de travail exceptionnelles : grande autonomie pour faire le travail demandé, grande liberté pour préparer et passer les concours lorsque c’était nécessaire. J’aurai au final partagé l’année entre la fac, l’association, les concours et les chantiers de peinture.

Ces onze mois auront été très enrichissants. J’ai découvert le domaine du logement dont je ne savais rien, ainsi que l’univers associatif dont j’avais l’approche de l’utilisateur, plus que celle de l’acteur. J’ai aussi  gagné en confiance, surtout pour la prise de parole, et en expérience. Je reste convaincu que je dois à ces personnes une partie de ma réussite au concours. Je n’ai pas manqué de leur dire d’ailleurs.

Mais l’univers associatif est aussi très compliqué dans ses rapports aux collectivités (partenaires ou financeurs) ou entre opérateurs du secteur. Poursuivre un objectif social n’empêche pas des coups de bâtons et une forme de concurrence. Ex : dire son intérêt pour un projet novateur y apporter des éléments tout en y étant opposé ; venir en réunion comme un simple consommateur (je prends l’info mais je dis rien) ou par vigilance (où en sont-ils et où vont-ils ?).

J’ai particulièrement beaucoup appris au côté de mon président, un ami par ailleurs, au sens politique et stratégique très fin, et de mon directeur, un brin désordonné parfois mais brillant, inventif et passionné. Bel exemple de management par projet ou politique. J’ai travaillé avec eux sur un projet de coopérative qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

12 juillet 2012

Cinq ans de blog

Le 5 juillet dernier, cela fait exactement cinq ans que j’ai ouvert ce blog. Cinq ans d’écriture plus ou moins régulière, plus ou moins intime et personnelle, plus ou moins politique (j’avoue immodestement être fier de quelques notes). Cinq ans d’échanges et de partage avec des amis, issus du blog de DSK pour la plus part, débouchant parfois sur des rencontres bien réelles. Enfin cinq ans d’évolution personnelle.

Petit bilan. En cinq ans j’ai écrit 218 notes. C’est peu si l’on compare à certains blogs. Sachant que je m’étais fixé l’objectif d’une note par semaine au moins, c’est presque atteint avec une moyenne de 43 notes par an. J’ai reçu 984 commentaires (sont comptabilisés ceux que j’ai postés soit pour compléter mes propos soit pour répondre aux commentaires), essentiellement les trois premières années me semble-t-il.

L’envie d’écrire m’a poussé à créer le blog. J’ai souhaité y aborder plusieurs sujets. La catégorie politique est de loin la plus importante. Mais ne souhaitant pas un blog trop politique, j’ai partagé mes goûts musicaux, cinématographiques, littéraires et quelques réflexions plus ou moins banales. Des choses personnelles aussi, même si par pudeur et prudence, je me suis limité. Rien sur mon séjour à Djibouti finalement.

A bien des égards les blogs apparaissent comme des supports dépassés. La mode est aux réseaux sociaux, parfois en complément des blogs et des sites. J’ai fait le choix de ne pas rejoindre ces communautés, un peu trop réactives à mon goût, trop limitatives dans le format d’expression, trop chronophage aussi. Pour l’instant je garde le blog sans me fixer d’objectifs particuliers. Seul le plaisir d’écrire compte.