11 octobre 2007
Le poème de la Montagne.
En regardant au loin les hauts monts perdus
Dans ce long et profond silence qui m’émeut
Je vois un petit sentier, rude, bien brumeux,
Qui semble conduire vers ces lieux inconnus.
J‘entreprend ce sentier, je monte au sommet
Je sens mon cœur frémir, mes yeux qui s’éveillent
Devant l’éternel coucher de l’Astre qui veille,
Et éclaire l’obscure voie de nos destinées.
Puis l’Astre tombé, sous un ciel étoilé,
Je reste là, plongeant dans mes sombres visions
Seul avec moi même, face à mes choix, noyé
Dans le chagrin, rongé de désillusions…
Et pourtant, dans le noir absolu du soir,
Surgit une pâle lueur qui égaye l’esprit,
Et ravive dans mon cœur, la flamme de l’Espoir,
La flamme du Courage, la flamme de la Vie.
Le brouillard épée qui voilait mes pensées,
S’efface sur la clarté de bien vastes horizons.
Je reprends mon chemin d'un rythme apaisé,
Ennivré de Nature et bercé de ses sons.
Pablo, (2004-2007)
22:20 Publié dans Réflexion du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pyrénées
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