Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04 juin 2010

Le grand air

Il y a un mois de cela, certaines personnes dans ma promo avaient lancés l'idée de faire une randonnée en montagne, histoire de sortir de notre établissement et du cadre toulousain. Sur les 15 personnes que nous sommes au total, à peu près 7 personnes s'étaient dites partantes. En raison de la météo (de la neige en mai!), nous avons du annuler la première date.

Voyant que rien ne bougeait après ce report, j'ai décidé de relancer mes collègues, mails après mails, sms après sms, appel après appel. Finalement nous avons réussis à la faire. Quand au retour de la balade, l'un de mes amis m'a remercié d'avoir insisté, je me suis dit que ça n'avait pas été vain.

Nous sommes donc partis à 5 donc faire une rando près d'un village situé à côté de Luchon. Le parcours constituait une boucle. Il a fait assez chaud, surtout au milieu de l'après midi, et il n'y avait pas vraiment de coin d'ombre. Heureusement, une légère brise venait nous rafraichir.

Voici quelques photos. Normalement, à l'exception de la photo du groupe, on pouvait toutes les agrandir mais visiblement je m'y suis mal  pris. Et vu comment je galère à tout mettre en forme, ça va rester comme ça, hein !

IMGP0443.JPG
  Le chemin du départ (vu de dos) 
 
IMGP0446.JPG 
A peu près au tiers de la montée, une maison de berger.

IMGP0449.JPG

Encore plus haut, deux maisons de berger (une sur la gauche). Première pause nutritive. Tout en bas, on aperçoit le village de départ. Au fond, sur la droite, un énigmatique signe. Une lettre. 

IMGP0450.JPG

Le A d'anarchiste ? Les extraterrestres peut-être...

IMGP0451.JPG
 
IMGP0454.JPG

L'équipe presque au complet, Gael tentant d'installer le minuteur sur mon appareil photo

 
IMGP0456.JPG
De l'autre coté du versant

IMGP0457.JPG

 La vue d'en haut. Pause repas. Après l'effort, le réconfort.

Première rando de la saison (j'espère), putain j'en ai chié !

23:52 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pyrénées

29 décembre 2008

Quête Macabre

Quête Macabre.jpg

« Deux jeunes gens viennent passer un séjour à la montagne, dans la maison héritée de l’oncle de l’un deux, décédé quelques mois plus tôt. En fouillant la maison, ils trouvent un porte document. Celui ci rassemble toutes les recherches qu’avait effectuées le défunt, pour retrouver une amulette magique. Une amulette ayant appartenu à un templier, brûlé sur un buché. Ils se lancent alors à la recherche du médaillon qui se trouve être enterré aux alentours d’une chapelle. Ils finissent par trouver et piller la tombe. Mais ils vont très vite se rendre compte qu’on ne réveille pas les morts impunément… »

Inspiré de la nouvelle « Le Molosse » d’Howard Philip Lovecraft, Quête Macabre est le troisième court métrage que j’ai réalisé avec Laurent et son frère, il y a deux ans de ça. Avec les deux autres, Nuit Sacrée et Le Sentier, ils constituent une sorte de trilogie « fantastique » du « Moine fou ».

Tournés dans les Pyrénées, à proximité d’une église, d’un vieux moulin ou d’une chapelle, avec une simple caméra et dans des décors naturels comme la montagne et la forêt, ces trois courts-métrages sont des films amateurs. A partir de l’expérience cinématographique acquise par Laurent aux Beaux Arts de Metz, nous avons bien cherché à respecter certaines « conventions », à nous appliquer le plus possible à chaque prise, ou encore à exploiter un logiciel de montage pour améliorer le film. Mais notre équipe, si réduite, et nos faibles moyens (matériels, financiers) ne nous ont pas permis de faire plus.

Cette envie de faire des films est née bien avant ces trois courts métrages. Il y a un peu moins de dix ans de ça, alors que nous n’étions qu’au collège, j’avais lancé la folle idée de tourner un mini épisode de Star Wars.

Au départ, il s’agissait de faire une sorte de bataille spatiale. Nous avions fait des vaisseaux en terres, avec un trou à l’arrière pour mettre un pétard, sur lesquels nous mettions un coup de peinture. On avait trouvé une boule en polystyrène qu’une couche de white, si je me souviens bien, avait attaqué, donnant au final l’aspect de Lune. Nous avions fait aussi les fameux destroyeur impériaux à partir de cartons. En fait, on gardait les pots de yahourt, les cartons des boites de kellogs, les tubes de dentifrice, des petites bouteilles, et autres substantiles pour créer des vaisseaux (ou des lunettes).

Puis un ami vint nous dire que Star Wars sans combat de sabre lasers, c’était pas Star Wars. Je le pris aux mots et rédigea l’ébauche d’un scénario, que j’améliorerai par la suite par sept versions, et qui intégrait un duel de Jedi. Le scénario plus ou moins fini, nous recherchions du monde intéressé par le projet. Face au problème crucial d’argent, qu’une participation de tous ne résolvait évidemment pas, Laurent proposa de participer au concours sciences vie junior. Nous envisagions alors de constituer un mini-robot R2D2, à partir d’un petit tonneau et de quelques moteurs. Quelques années après j’avais même constitué un début du dôme. Des masques devaient aussi être crées.

Mais comme quelques mois après je dû partir en Afrique et que chacun alla dans un lycée différent, le projet entra en sommeil. De Djibouti, je continuai à améliorer le scénario et à rédiger une bonne partie des dialogues des différentes scènes. Laurent découvrit de son côté un logiciel de 3D qui nous serait utile pour les scènes de vaisseau. Ensemble, dans les Pyrénées, nous avions inventé, geste après geste, la scène du duel. Puis à mon retour définitif d’Afrique, le projet fût officiellement abandonné, par manque de temps, par réalisme, par abandon successif des (bonnes) volontés des membres de l’équipe.

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être... Des masques devaient aussi être crées.

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être...

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être...

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être...

20:23 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pyrénées

21 août 2008

Notes de vacances

Déjà la fin de mes congés ! Je n’ai pas vu les jours passés. En attendant la reprise du travail ce lundi, je profite de mes derniers jours dans les Pyrénées. Au total quinze jours tranquilles comme d’habitudes.

*

Ayant achetés une dizaine de livres en début de l’été, deux d’entre eux ayant fait l’objet de notes sur le blog et , j’ai donc essayé d’avancer dans mes lectures en retard. Je viens de finir La guerra civil española de Pierre Vilar, intéressant résumé de cette tragédie qui a marqué le XXème siècle et l’histoire espagnole. J’aurai l’occasion d’en reparler prochainement.

Et quand je ne lis pas un livre, je lis le journal. Un ami, abonné au Monde, m’a donné quelques numéros récents. Et puis je ne cache pas mon plaisir chaque fois que je le peux, d’acheter El Pais, le principal quotidien espagnol, dont chaque numéro m’occupe bien 2,3 jours. Si on peut lire gratuitement ces deux quotidiens sur l’internet, il faut savoir de temps à autre, quand on en a les moyens bien sûr, contribuer à la survie financière de la presse écrite. C’est à cette fin que j’ai décidé de faire un don de 20 euros à L’Humanité qui connaît à nouveau des difficultés financières. Bien que ce ne soit pas un journal que je lis souvent, son approche des faits d’actualités reste originale dans le paysage médiatique français. Cette originalité mérite d’être sauvée*. 

*

Prenant mon courage à deux mains, j’ai décidé de faire un peu d’exercice. Comme j’ai pris quelques kilos ces deux dernières années et que j’ai arrêté le sport depuis le lycée, je me suis dit qu’il fallait bien se prendre en main à un moment donné. Je m’en vais donc courir une bonne demi-heure chaque matin en parcourant à peu près 3 kilomètres. C’est peut être pas beaucoup mais mieux vaut commencer doucement et repousser ses limites petit à petit. Et avec ça je marche près de 2h, 5 à 7 kilomètres.

En parlant de sport, je ne peux m’empêcher d’écrire quelques lignes sur les Jeux Olympiques de Pékin. Je dois avouer que j’aime assez peu regarder le sport à la télé. Malheureusement la passion de mon oncle monopolise le petit écran. Je regarde bien quelques épreuves tantôt côté français, tantôt côté espagnol, mais je ne peux m’empêcher de penser à la dimension politique de ces J.O. La cérémonie d’ouverture en est la caricature même : images travaillées à l’ordinateur (feux d’artifices, pollution masquée), imposture sur la jeune chinoise qui chantait. Les employés de relations clientèles recrutées pour l’occasion l’ont été sur des critères discriminants (taille, beauté), amenant des chinoises à subir des opérations pour gagner quelques centimètres ou être plus photogéniques. Les sportifs, dont l’âge et le nombre d’heure d’entrainement laisse planer le doute, sommés de s’excuser publiquement si d’aventure ils ne pourraient participer à une épreuve.

Tout est fait pour donner une belle image de la Chine au monde entier. Sans parler du problème du Tibet, je pense que ces J.O. ne doivent pas faire oublier l’entreprise politico-mercantile qu’est le C.I.O et la nature politique du régime chinois (qui combine le pire du communisme et du capitalisme).

*

En allant faire quelques courses en Espagne, on m’a expliqué que je pouvais demander la nationalité espagnole. Le sujet m’avait déjà interpellé lors des débats en Espagne sur la loi sur la mémoire historique. J’avais appris, et l’avait dit à Den, que les fils et petits-fils d’exilés républicains espagnols pouvaient demander, dans un délai de deux ans, la nationalité espagnole.

Mon histoire de famille m’écarte du dispositif car la venue de mes grands parents paternels en France n’était pas motivée par des raisons politiques mais économiques. Bref. Il s’avère que le fait que mes grands parents soient espagnols et que mes parents soient nés là bas me permettrait de revendiquer la nationalité espagnole.

Il faudrait que j’aille demander quelques renseignements au consulat espagnol. Mais pour l’instant je réfléchis à l’opportunité et au sens d’une telle démarche. Au fond la question qui importe c’est de savoir si je me sens suffisamment espagnol pour demander à appartenir à la communauté hispanique.

* voir les réactions sur l'article du Monde

21 janvier 2008

Silence d'Or en Vallée d'Aure

Dans ce monde mouvementé, les choses vont toujours plus vite au point que leur sens pourtant généralement admis, nous échappe.

Dans ce monde mouvementé, chacun d'entre nous, pris dans les puissants torrents de notre train-train quotidien, cherche puis poursuit son destin.

Dans ce monde mouvementé, il arrive parfois à notre âme, habituellement joviale, d'être prise dans la tourmente, malmenée par quelques tristes pensées et les blessures de notre coeur.

Dans ce monde mouvementé, chacun de nous se doit d’avoir un coin de paradis afin de faire le vide dans son esprit et sortir ainsi son âme du sentiment de néant. 

Dans ce monde mouvementé, il faut savoir trouver un lieux paisible pour se ressourcer. Pour moi, ce coin de paradis s'appelle les Pyrénées. 

d372295e67829d72a285ac83a83308ac.jpg

J'aime dans ces moments là partir m'aérer l'esprit aux environs de ce petit lac, en marchant seul ou accompagné, fixeant le regard sur les hautes montagnes lorsqu'elles sont visibles et où on aperçoit (de moins en moins hélas) quelques restes de neiges éternelles, tout en m'impregnant du silence apaisant de la nature.

Je m'attarde quelques instants sur un rocher sur l'île du lac, accessible par une passerelle. La force attractive qu'exercent ces montagnes sur mon esprit, me révèle chaque fois plus la profondeur de ces territoires et des gens qui y vivent. Loin des rythmes stressants de nos grandes villes, il se dégage de la campagne et de la Montagne ce caractère de "France éternelle".

 

3ad4431d03c337c59aba63b320b8d72e.jpg

Quand vient l'aurore, la lumière-phare du Soleil se retire pas à pas de ces lieux paisibles, occupés par ces fiers habitants réfugiés dans leur chaumière, au profit des forces de l'ombre qui annonce le règne des ténébres et de l'Astre lunaire. Seuls quelques reflets font résistances ici ou là avant de céder et s'éteindre. La Neste, dont le cours d'eau brise le silence angoissant de la nuit, reste imperturbée. 

8daeedec5b2a87964dcc07b039fc8c5e.jpg

Ce spectacle au combien naturel (au sens de banal) et unique à la fois, ne cesse de m'émerveiller et  de me fasciner. Dans ce combat d'ombres et lumières, à l'image de ce qui passe parfois en notre fond intérieur, la Nature nous enseigne qu'un jour nouveau suit toujours une brève période obscure. Mais le bon sens populaire lui nous apprend aussi que la nuit porte conseil.

En regardant cette dernière photo je me revois enfant, rêvant de poursuivre le Soleil en marchant sans cesse, au delà des montagnes et des océans, pour devancer et faire reculer son couché. Quelle imagination n'avons nous pas étant enfant !

ERRATUM: Aujourd'hui j'aurai plutôt un autre rêve, celui d'arriver au sommet d'une montagne et assister au coucher puis au lever de l'Astre Eternel.

11 octobre 2007

Le poème de la Montagne.

abccc91f9476cc1aa156f9a2754154b7.jpg

 

En regardant au loin les hauts monts perdus

Dans ce long et profond silence qui m’émeut

Je vois un petit sentier, rude, bien brumeux,

Qui semble conduire vers ces lieux inconnus.

 

J‘entreprend ce sentier, je monte au sommet

Je sens mon cœur frémir, mes yeux qui s’éveillent

Devant l’éternel coucher de l’Astre qui veille,

Et éclaire l’obscure voie de nos destinées.

 

Puis l’Astre tombé, sous un ciel étoilé,

Je reste là, plongeant dans mes sombres visions

Seul avec moi même, face à mes choix, noyé

Dans le chagrin, rongé de désillusions…

 

Et pourtant, dans le noir absolu du soir,

Surgit une pâle lueur qui égaye l’esprit,

Et ravive dans mon cœur, la flamme de l’Espoir,

La flamme du Courage, la flamme de la Vie.

 

Le brouillard épée qui voilait mes pensées,

S’efface sur la clarté de bien vastes horizons.

Je reprends mon chemin d'un rythme apaisé,

Ennivré de Nature et bercé de ses sons.

 

Pablo, (2004-2007)