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10 septembre 2007

Colère, indignation, impuissance et culpabilité

Bonsoir...

Etrange titre que celui ci. Je ne vois pas d'autres mots pour décrire ce que je ressens en ce moment. C'est une expérience qui n'est pas à mon honneur, aussi je demande clémence dans votre jugement...

*

Juste avant la rentré universitaire en semaine prochain, j'entame ma dernière semaine de boulot de peintre. Alors que je m'étais levé dans l'idée d'aller reprendre le chantier de l'immeuble en constructions dans ma petite ville (c'est assez rare d'avoir un chantier aussi près), mon oncle-patron nous envois dans une toute autre direction, pour une toute autre besogne...

Besogne est un bien joli mot, un travail ingrat voir célérat conviendrait mieux... parce que voyez vous, il m'a été demandé d'enlever les affaires d'une femme qui venait de se faire expulser vendredi.

Je peux vous dire qu'allez chez quelqu'un, quand bien même elle n'y est pas, et toucher à ces affaires pour les lui foutre dehors (dans le cas précis dans un lieux à l'abri des regards en attendant le jugement) c'est dûr.

La première fois, c'était il y a une semaine, dans le même immeuble mais pour un autre appartement. Nous avions repeins tout l'appartement qui était vide à l'origine (c'est à dire quand nous avons commencé les travaux) et il nous avait été demandé d'aller vider la cave.

Dans cette cave, on trouvait, si vous me permettez l'expression, à boire et à manger. Une vieille paire de ski usée et inutilisable, quelques jouets (des morceaux d'une dinette, quelques voitures miniatures), des meubles (une table), des vieux accessoires (un balladeur, une radio, un velo etc) des habits, et des livres.

Nous étions 4 pour vider la cave, tout embarquer dans la fougonette et aller le jeter à la déchetterie. Nous avons fait la chaine pour aller plus vite. J'étais celui qui amenait, au grand jour en pleine rue et devant les regards des passants, les affaires jusqu'à mon collègue qui les rangeait dans le fourgon. J'ai honte à le dire, mais si scrupules il y a eu, cela concernait les livres. Ils étaient sales, un peu abimé (certains beaucoup), plutôt anciens, pas forcément les grands classiques de la littérature. De mémoire, il y avait un Pagnol, et quelques ouvrages d'enseignements plutôt anciens... et j'ai reconnu Le Tunnel, un roman que j'avais lu il y a longtemps, sur un français dans un camp de travail nazi en Yougoslavie.

Je les ais amenés d'un pas lent, je prennais connaissance de titres d'un regard furtif.... enfin peut être pas si furtif que ça puisque les choses s'entassaient à la sortie de la cave, preuve que je prenais du retard. Un papy est arrivé et a fouillait les livres, ce qui m'a sciemment fait ralentir. Après tout, 2,3 livres de sauvés, c'était toujours ça.

En regardant tous ces livres je suis tombé sur La Rose et le Noir de Catherine Nay. Le livre m'a tappé dans l'oeil parce qu'il y avait Mitterrand sur la première page de couverture. Mais après réflexions et après lecture rapidos du bouquin, j'ai estimé qu'il n'en valait pas la peine. Je m'attendais à une critique du Mitterrandisme or le livre s'arrête en 1984...

Toujours est-il que lorsqu'il m'a fallu les jetter à la déchetterie, c'est la mort dans l'âme et les "yeux interieurs" fermés que je l'ai fait.

* *

Aujourd'hui, c'était différent car nous avons pénétré dans un appartement meublé, chargé d'affaires en toute sorte, et donc quelque part chargé de vie, d'une vie. Quel étrange paradoxe: un appartement inhabité mais chargé de vie !

C'était en réalité un tout petit studio, au 7ème étage d'une tour, avec une pièce qui faisait chambre-salon-cuisine et à côté, une petite salle de bain.

Lorsque je suis entré dans le studio la première fois, ça a été un petit choc. La première chose qui frappe c'est l'odeur. Celle de la poubelle qu'on a oublié de sortir et qui reste là pendant des jours, celle du renfermé et des chats aussi.

La seconde chose qui m'a marqué c'est l'état pitoyable du studio. Il y avait des graffitis partout, quelques signes anarchistes ici ou là, des petits bouts de message que s'écrivaient les occupants (la locataire et ses amis) entre eux, des phrases un brin philosophique... J'ai retenu "Ne sous-estimez pas le poids de la mauvaise conscience lorsque vous nous mettrez dehors", "Une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie" et un "tu sautes, je saute".

Les murs étaient très noir, surement du à l'effet du tabac. Il y avait beaucoup de poster (un poster de Brassens, Ferre et Brel ensemble notamment), de cartes postales accrochés dessus. En dessous de la fenêtre, le radiateur avait disparu et une plaque de placo a été détruite par des coups de pieds. Idem à un autre endroit, le placo a été bouzillé. Le volet en pvc qu'on fait descendre avait un trou caché par du schoch. Le pire doit être la porte de la salle de bain avec un énorme gros trou au milieu... en fait il ne restait que les bords de la porte.

Côté mobilier forcément, vu la petitesse du studio, il n'y avait que le minimum. Un matela à même le sol servait de lit et de canapé. Il y avait 2 meubles étagères dans un état tel qu'on se demandait comment ça tenait, et où s'entassait au choix, des fringues (plein de poils de chats), des bouteilles (vides) et autres bibelots. Un petit frigo servait de coffre fort, où la dame rangait des K7 de musiques, des piles. Dans la salle de bain, une chose m'a surpris. La douche servait d'entrepos de malletes et de litière de chat, ce qui me donne à penser que la dame ne se lavait pas.

C'est dans une colère froide, le dégoût et un brin de peur que je me suis mis à bosser, après m'être mis des gants. Il nous aurait surtout fallu un masque, je n'ai pas pu avaler ma salive de toute la matinée. Et en rentrant pour manger, je me suis pris un douche, comme pour me laver psychologiquement de ce que je ressentais.

- Colère froide pour le fait qu'on puisse nous donner ce type de travail de merde, je dirai même un putain de mauvais cadeau. Pourquoi c'était à nous de nous occuper de cela, de participer à cette expulsion... ? à ce sytème...

- Dégoût parce que vous l'aurez compris le studio c'était une vrai merde et l'odeur ne nous facilitait pas la tâche.

- Peur parce que la femme pouvait très bien revenir et que c'était une violente. A l'entrée de l'immeuble, elle a fortement abîmée la vitre de la porte d'entrée, je vous parle même pas de la porte de la cave. Elle était craint dans l'immeuble. Il va de soit que si elle s'était manifesté, elle ne nous aurait pas fait des embrassades... comment vous réagiriez vous en voyant qu'on sort vos affaires ?

Nous avons tous mis dans des cartons et nous avons tout descendu, non sans difficulté vu le petit ascenceur qui y avait.

Ne pouvant emporter les chats, ni les fouttre dehors (ils vivaient entre le studio et le toi de l'immeuble), nous nous sommes assurés qu'ils auraient de quoi boire et manger. Ils cherchaient toujours à rentrer et rester très pereux à notre égard. L'un d'eux m'a fait peur lorsque j'ai vidé l'étagère des fringues... il s'y était caché et lorsque j'ai vu une tête de chat, j'ai crié! Benh ouais...

* * *

Je vous cache pas que je reste un peu sous le choc de cette histoire.

J'ai du mal à comprendre un certain nombre de choses...

Cette femme d'abord, alcoolique et violente apparament, sans travail, sans hygiène non plus, qui ne payait pas le loyer. Une "vie" à part, plus centrée sur ses chats et ses amis qu'autre chose.

D'où vient-elle ? Pourquoi vivait-elle ainsi ? Que lui est-il arrivé ?

Ce système enfin...

Un homme (le propriétaire) concentre (via un accord) sur un immeuble presque, seulement des "cas-sociaux" comme on les appelle, et qui assume les coûts (les loyers impayés et les réparations, les problèmes... et on y retourne souvent) à sa seule charge... il n'est pas le plus à pleindre certes.

Et ces gens qu'on parque dans ces immeubles sans qu'on ne fasse rien d'autre que leur donner les minima... et qu'on expulse un jour...

Etrange monde...

Commentaires

Aucune importance, lorsque l'on sait que le génie de l'humanisme, s'appelle Pédro Almodovar!

Maintenant je vais lire ton post ci-dessus. ;-))

Écrit par : den | 10 septembre 2007

Je ne sais que dire, maintenant que j'ai lu ton billet. Re-problème d'humanité! Mais la mèmère n'était peut-être pas trés humanitaire, sauf pour ses chats. Elle a le droit de choisir!

Écrit par : den | 10 septembre 2007

Ce que tu nous racontes, Pablo, interpelle. On y lit la misère humaine, qui est aussi la misère de l'être.

Comme le souligne Den, il y a des moments où il semble que l'on puisse choisir son devenir.

Mais il est vrai également, que ce choix peut être parfois si ténu,qu'il devient impossible à discerner, et les tourbillons de la vie si violent, que l'on ne peut s'en échapper.

La réaction de Den , c'est un peu "aide-toi, le ciel t'aidera". C'est ce que je m'applique à moi même, enfin je crois. Mais ta sensibilité te pousses à dire "Bordel, que fout le ciel ?". Et c'est très légitime.

Je n'irai pas jusqu'à dire que grandir c'est passer de la seconde proposition à la première. Mais l'âge apprend à mieux vivre avec le constat que le ciel oubli bien souvent ce et ceux qu'il a vu naitre ...

Écrit par : Quidam LAMBDA | 11 septembre 2007

j'ai lu colère, dégoût, peur.
mais ce qui manque c'est l'empathie.

l'empathie c'est ne pas appliquer à quelqu'un ce qu'on refuserait de se voir appliquer à soi-même.

Quid parle de choix,mais justement les gens qui tombent dans la misère ont rarement le choix.

alors pour s'enlever le sentiment de culpabilité on les accuse,de tout,de rien mais il faut à tout prix que ce soit de leur faute.alcoliques,fainéants,méchants,inadaptés,fous etc...

Pablo,voir de visu que la société est injuste,toucher l'indignité de la misère fait partie des expériences qui fabriquent un homme.
à toi d'y réfléchir et de prendre les bonnes décisions.

en PNL,on prétend que la première expérience trace un chemin dans le cerveau et que devant une situation analogue on reprendra presque forcément le même chemin.

cette fois-çi tu n'as pas pu agir,si tu te blindes,tu n'agiras plus jamais .
par contre si tu réfléchis,peut-être qu'un jour tu auras les moyens de réagir...et tu le feras.

je m'occupe de gens comme cette dame dans mon association.
je croise des cas bien pires.
pour eux l'expulsion n'est qu'une étape d'un long parcours dans la déchéance.

j'espère pour toi que cette expérience t'enrichira,
oui,t'enrichira.

pascal

Écrit par : paysan bio | 11 septembre 2007

Je rejoins Pascal, Souvent c'est parce qu'on abandonne les gens à leur souffrance qu'ils dérivent et la dérive conduit à bien des endroits ou à défaut de paix ont fini par s'ignorer soi-même et où l'aggressivité à valeur de survie.

Écrit par : catherine | 12 septembre 2007

Dans ce monde de fous ,malheur aux faibles, qui bien souvent étaient ceux qui permettaient au monde de perdurer.

Écrit par : den | 12 septembre 2007

Ne vous méprenez pas, parler de choix n'est pas antinomique avec empathie. Mais il est une réalité, que certains nomment le libre arbitre.

Franchir cette limite, le libre arbitre, c’est vouloir penser et choisir pour l’autre. Entre l’extrémisme anglo-saxon et américain en particulier relatif au choix que l’on a toujours et que l’on doit donc assumer, et l’irresponsabilité découlant du destin, il y a, à un moment ou un autre, aussi ténue soit-elle, une place pour l’être, de choisir le suite de son devenir.

Evidemment qu’il ne faut jamais renoncer à tendre la main, mais il est vrai que certains, certaines, font le choix de refuser la main tendu. Et transgresser ce choix, et bien, c’est nier l’être qu’est l’autre …

Écrit par : Quidam LAMBDA | 13 septembre 2007

Den, tu aimes bien les films de Pedro Almodovar ?

Moi j'ai beaucoup "Volver".

Par rapport à la note et aux propos que j'ai pu utiliser, il ne faut pas non plus croire que je juge cette femme, je ne la connais pas.

Dire qu'elle a des problèmes avec l'alcool, qu'elle peut être violente, qu'elle n'a pas payé son loyer etc ce sont des faits.

Là où j'avoue être un peu sévère, c'est sur la propreté et je suis loin d'être monsieur propre, toujours en train de faire le ménage etc.

Alors je sais que les produits d'entretien c'est pas toujours donné, et je suppose que quand on est dans une telle situation, le moral en prend un sacré coup... mais pour moi être propre sur soi et dans son logis, c'est aussi une question de dignité par rapport à soi même.

Mais bon c'est peut être ce qui prouve justement (le fait qu'ils vivent dans la saleté) que ces gens (désolé pour l'expression) sont moralement touchés.

Sur le choix ou l'absence de choix, je trouve que Quidam dit quelque chose d'intéressant C'est une bonne question: peut-on aider les gens contre leur grès ? Là pour le coup je pense à 2 personnes dans mon entourrage plus ou moins proches, avec qui le dialogue est souvent difficile. Je n'en parlerai pas plus ici, et bon, malgré tout ces proches ne sont pas dans la situation de la dame (qui a peut être en fait mon âge, ou disons entre 20 et 30 ans).

Mais sur le choix et l'absence de choix toujours, il y a un côté qu'on devrait être pas oublier. C'est que quand tu te retrouves dans la situation dans laquelle je me suis trouvé, as-tu vraiment le choix ?

Attention ! Je ne cherche pas à me faire plaindre, parce que j'ai tout à fait conscience que la personne en grande difficulté c'est la femme. Je pose juste une question...

Tu sais Pascal, lorsque j'ai jeté les livres, dans ce moment de confusion et de vide de l'âme, j'ai pensé à une personne... toi.

Si cela n'entrainait pas tant de complication avec mes collègues de boulot, je les aurai garder pour les donner à une bibliothèque, une assos, je n'en sais trop rien.

Et je finirai juste en disant que...c'est dur d'être courageux.

Écrit par : Pablo | 13 septembre 2007

Pablo,
je l'ai bien dit:
"cette fois-çi tu n'as pas pu agir"

ce qui est important ce sont les prochaines fois où tu auras l'occasion d'agir ou pas.

si tu fais de la politique,des occasions,tu en auras sûrement.

j'espère que cette expérience t'aidera à savoir ce qu'il faut faire les prochaines fois.

pour les bouquins,je peux te dire ce que je fais:
tu as peut-être vu que dans mon magasion il y a une bibliothèque de livres gratuits.
les clients m'en ammènent plein.
alors quand il y en a trop je les distribue aux SDF:
je fais des paquets cadeaux avec un ruban que je donne,juste comme ça,pour le plaisir.
donner à des assoces ça me priverait de ce plaisir,de ce sourire étonné quand je leur tend le cadeau.
je me fous de savoir si ils lisent le bouquin ensuite,si ils le jettent à la poubelle ou si ils s'en servent pour leur hygiène:il est à eux donc ils en font ce qu'ils veulent.

pascal

Écrit par : paysan bio | 13 septembre 2007

Tu sais Pablo, témoigner de cette expèrience c'est du courage aussi

Écrit par : catherine | 14 septembre 2007

Salut!

Je ne peux pas acceder a ton blog depuis ici, il est bloque, comme pas mal d'autres sites. Le forum de notre classe est bloque aussi, ainsi que le blog de mon prof qui s'etait fait virer. Et j'ai certainement pas fait le tour.
Heureusement, grace a Netvibes, j'ai pu lire les quelques blogs que j'avais liste en RSS, dont le tien. Par contre, en lisant les sites de cette maniere, je ne peux pas poster de commentaire. Donc ben je t'envoie ce mail pour te dire ca...
J'ai donc lu ton dernier billet, le passage sur les livres m'a donne une impression un peu bizarre parceque j'etais en train de lire Farenheit451 juste avant de lire le billet. C'est vrai que c'est pas vraiment comparable, mais d'un certain cote, ce que tu as raconte la m'a fait comme un echo du roman de Bradbury.
Sinon, pour l'autre boulot dans de studio, c'est bien malheureux.
Deja, je ne comprends pas non plus que ce soit une entreprise de travaux en batiment (d'autant plus que votre boulot est de faire des finitions) qui s'occupe de faire ce genre de travail. Je pensais que ce serait plus a une entreprise de nettoyage de s'occuper de ca.
Et puis ca montre bien qu'il y a une sorte de cercle vicieux, ou plutot de spirale, qui tend a marginaliser les "cas sociaux" (j'aime pas trop cette expression). Bien sur, c'est pas le cas pour tous, mais il suffit qu'il arrive une merde a quelqu'un qui a deja du mal a s'integrer pour que ce soit la degringolade.
Bon, d'un autre cote, on ne sait pas ce qui est arrive a cette femme, ni d'ailleurs s'il lui est arrive quelque chose de special.

Bon, sinon, nous on est actuellement a Canton, on part ce soir pour Changsha (la ville de Lingyi) ou on arrivera demain matin. Ici les villes sont en beton et se ressemblent. On mange tres bien et pour vraiment pas cher (par exemple un repas de fruits de mer pour 4 dans un des plus grands (et des plus chers) restaurants de la ville coute 26E, en tout. C'est a dire 6E50 chacun!). Et quand on pense qu'il y a quand meme des gens ici qui n'ont pas assez pour se payer a manger, ca fait froid dans le dos. Il y a vraiment beaucoup de contrastes ici, et j'ai deja vu des droles de choses...
Ca a peut-etre pas l'air super, dit comme ca, mais en fait je suis tres content d'etre ici, c'est vraiment tres interressant et enrichissant. Pour l'instant on n'a visite que les villes, mais dans quelques jours, on partira vers l'ouest pour visiter la campagne et des endroits un peu plus "traditionnels". Je dis pas "typiques" parceque c'est deja tres typique ici, en un sens, meme s'il ne reste en ville aucune trace concrete du passe. Ce qui s'est passe ici il y a une 50aine d'annees y a pas mal contribue, mais je ne vais pas trop m'y etendre ici parceque les mails aussi sont filtres. De toute facon, je pense que tu vois de quoi je veux parler.

Bon, j'espere que tu vas recevoir ce mail, si c'est le cas fais moi signe, et sinon j'essayerai de le renvoyer.

Il faut savoir que certaines suites de mots, certains noms de provinces ( ;-) ), declenchent automatiquement le filtrage du contenu.

Allez, a+ et bonne rentree!

Écrit par : Laurent (copié collé d'un mail... il est en Chine) | 16 septembre 2007

bien sur tu as la choix
de dire non
tu t'es collé a la realité rugueuse mon pt'it gars
decouvrir la misere la saleté la solitude
c'est l'heure de grandir.



l'homme rate souvent la cible
a toi de viser juste la prochaine fois
c'est souvent le genre d'histoire fondatrice de nouveau choix

p.s je decouvre ton blog
tres sympathique
je ne te pensais pas si jeune ;-)

Écrit par : Buzz l'eclair | 24 octobre 2007

Merci Buzz, et bienvenue !

Écrit par : Pablo | 24 octobre 2007

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