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25 novembre 2007

Chroniques Martiennes

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Dans mon précédent commentaire je vous ais fait part de mon intention de participer au concourt d'écriture organisée par la Région. Tout en réflechissant aux différents scénario sur lesquels je pourrai me baser pour écrire une nouvelle, je me suis mis à penser à Ray Brarbury.

Ray Bradbury est un de mes auteurs de science-fiction préférés. La "science-fiction" n'est peut être pas le genre- étiquette qui correspond le mieux à ces écrits, il y a tout un "débat" à ce propos, mais qu'importe.

J'ai découvert Bradbury en lisant Farenheit 451, un roman d'anticipation (sous genre de la science-fiction) sur une société ultra-materialiste, dépendante de la télévision, où la possession et la lecture des livres est interdite. Alors que dans notre monde les pompiers sont chargés d'éteindre les incendies, dans la société de Farenheit, ils sont chargés de les allumer pour y faire brûler les livres.

Après avoir lu 1984 de Georges Orwell et après avoir vu Farenheit, le film de François Truffaut, le livre en soit ne m'a pas passionné. Je m'attendais au départ à quelque chose de plus sombre, mais ce n'est pas je crois le style de Bradbury. Il est beaucoup fin et plus gaie, je ne l'ai compris que plus tard.

C'est en lisant Chroniques Martiennes que je suis vraiment tombé sous le charme du style Bradbury. Ce recueil de nouvelles raconte sous formes de journal daté, différentes histoires (rarement liés) de la colonisation de la planète Rouge par les américains.

Au travers des personnages (martiens, spationnautes, colons terriens) et de leurs situations, il nous offre une vision tour à tour épique, mystique, fantastique mais surtout tragique de l'aventure humaine outre-terre, et par là, de l'histoire humaine en général. Les martiens, sous des apparats pharaoniques, nous ressemblent tellement qu'ils nous renvoit notre propre image.

On y découvre une planète Rouge finallement bien proche à notre bonne vieille Terre. L'air y est respirable et l'eau coule en abondance. Dès lors, comment ne pas voir dans l'arrivée des humains sur Mars, dans l'extinction des martiens et dans le fait qu'on rebaptise les lieux martiens de noms terriens, un clin d'oeil à l'arrivée des colons européens en terres d'Amérique et au massacre des Indiens ? C'est surtout les premières nouvelles du reccueil qui aborde ces questions.

Une des nouvelles m'avait beaucoup ému. Elle racontait la 4 ème expédition humaine sur Mars. Un groupe d'astronautres débarquent sur une planète rouge abandonné de ses habitants, mais plein de vestige de leur civilisations. L'un des humains tombe sur le charme de cette planète et de la civilisation qu'elle a fait naitre alors que le reste de l'équipage voit dans ce monde désormais désert, une nouvelle Terre à exploiter, à baptiser etc. Prenant conscience de la vulnérabilité de ce nouveau monde face au projet de colonisation humaine. Il tue alors quelques uns de ses co-équipiers et se retranche dans les hautes collines martiennes jusqu'à ce qu'il se fasse descendre par le reste de l'équipage. C'est toute une réflexion sur la nature humaine et le sens de notre vie collective que nous livre l'auteur.

Une autre histoire, et cette fois je pense à notre ami Buzz, racontet l'arrivée de croyants-prêcheurs chargés de construire les premières églises et de convertir les "esprits" qui subsistent sur la planète Rouge. Bradbury arrive à donner à leur rencontre et à leur échanges un sens mystique magnifique.

Le livre date des années 50-60 et le monde vit la guerre froide et les crises de Cuba, donc la menace nucléaire. C'est cette menace là qui pousse dans Chroniques martiennes, les terriens à se réfugier sur Mars puis quand vient les guerres nucléaires sur notre vieille Terre, les poussent à rentrer... abandonnant une terre qu'ils venaient d'exploiter.

Je n'en dis pas plus.

De Bradbury j'ai lu ensuite "La machine à Bonheur" et "Remède à la Mélancolie", autres reccueil de nouvelles, pleins d'histoires délicieuses et charmantes.

C'est con... j'ai toujours eut du mal à expliquer ce que j'aime vraiment dans les écrits de Bradbury. Je crois que c'est cette capacité à donner un sens humain, épique voir nostalgique, à des personnages tout à fait banals la plus part du temps.  Il m'est parfois arrivé de verser une petite larme sur quelques unes de ces histoires, mais le plus souvent je sens au fond de moi une sorte de réchauffement au coeur, des petits moments de bonheurs toujours trop courts (eh oui les nouvelles c'est courts).

Bradbury... des purs moments d'évasions, de rires, de blues aussi.

17 novembre 2007

Concours d'écriture

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La Région Midi Pyrénée a décidé d'organiser, comme l'an passé, le Prix d'écriture Claude Nougaro.

Destiné aux jeunes âgés entre 15 et 25 ans, il s'agit de participer à l'une des 4 catégories suivantes:

  • Ecriture d'une fiction: nouvelle, conte, récit, théâtre, en rédigeant entre 5 et 15 pages maximum.
  • Scénario de court métrage d'une durée de 15 minutes. Il faut fournir le corps de texte, une notre d'intention et un synopsis.
  • Bande dessinée, sur le thème que l'on veut.
  • Chanson, avec envoi d'un dossier et d'un CD 3 titres et interprétation scénique devant un jury.

 Le Prix a été lancée le 20 octobre dernier et nous avons jusqu'au 15 janvier pour envoyer nos projets. Le jury, composé de professionnels (écrivains, scénaristes, dessinateurs, paroliers, éditeur et spécialistes de l'audiovisuel) et de représentants du Conseil régional des jeunes pour chaque catégorie, examinera les dossier vers février-mars. La remise des prix aura lieu en mai 2008.

Les prix à gagner vont d'un voyage au Canada à l'occasion du Salon du Livre 2008, à l'adition des oeuvres primées. Il y aura aussi des ordinateurs ou des télévisions offertes. Enfin, éventuellement des stages et des ateliers d'écritures.

Ayant un projet cinématographique en tête depuis quelques années, apréciant par ailleurs écrire de temps à autres quelques bouts d'histoires, j'envisage de participer à ce concours. Etant donné qu'on ne peut participer qu'à l'une des deux catégories, je suis encore un peu hésitant entre la catégorie scénario et écriture. Oui, parce que déssiner et chanter, à part passer sur vidéo gag...

 J'ai déjà une idée de nouvelle qui tournerait sur le témoignage d'un gars quelques années après une catastrophe écologique dont il a survécu. 

Le titre serait le suivant:

Amertume du passé

Incertitude du futur

Eternité du présent

En réalité, m'inspirant de Ray Bradbury que j'aprécie tout particulièrement, ça pourrait être le titre d'un recueil de nouvelles, d'une série de témoignage d'un futur imaginaire.

Et sinon en scénario, j'ai le synopsis non achevé de Pat-1985... mais chut !  ;-)

12 novembre 2007

With Or Without You

* * * 
Une de mes chansons préférées...
Et U2, benh un de mes groupes préférés ;-)
* * *
See the stone set in your eyes
See the thorn twist in your side
I wait for you
Sleight of hand and twist of fate
On a bed of nails she makes me wait
And I wait....without you

With or without you
With or without you

Through the storm we reach the shore
You give it all but I want more
And I'm waiting for you

With or without you
With or without you
I can't live
With or without you

And you give yourself away
And you give yourself away
And you give
And you give
And you give yourself away

My hands are tied
My body bruised, she's got me with
Nothing left to win
And nothing else to lose

With or without you
With or without you
I can't live
With or without you

(We'll shine like stars in the summer night
We'll shine like stars in the winter night
One heart
One hope
One Love
With or without you
With or without you
I can't live
With or without you
With or without you)

19:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (18)

01 novembre 2007

Crise du socialisme en Europe ?

Pour ceux qui ont suivis les informations politiques de ces 15 derniers jours, vous avez dû entendre parler de la défaite électorale des jumeaux Kaczynski en Pologne suivit quelques jours après, de la victoire électorale en Suisse de parti très à droite.

C'est lors d'une conversation sur le blog de mon camarade Aiglon, que je me suis rendu compte de ce qu'impliquaient ces deux résultats électoraux : la défaite voir le recul des partis socialistes en Pologne comme en Suisse.

On pourrait dire qu'il s'agit de résultats isolés, conséquences de contextes politiques particuliers difficilement comparables/ transposables avec la situation d'autres pays européens comme la France par exemple. Je pense que ça ne serait pas faux étant donné que la situation politique diffère grandement d'un pays à l'autre en fonction de l'histoire politique des pays donnés, du système électoral et du niveau de culture et de pratique démocratique.

Mais en y regardant bien, il y a comme une tendance qui se dessine: celle du revers électoral, pays après pays, des partis socialistes.

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J'ai donc pensé à faire une carte pour établir la situation politique des 27 pays de l'Union européenne.

Vous trouverez donc :

- en rose, les pays gouvernés par des partis socialistes seuls

- en violet, le cas un peu à part de l'Italie où il n'y a plus de parti socialiste mais une vaste coalition dont le Parti Démocrate qui rassemble les socialistes et les démocrates chrétiens.

- en bleu, les pays gouvernés par des partis de droite (ou coalition de droite).

- en jaune, les pays soumis à de grande coalition alliant gauche et droite.

- en vert, la Belgique et Malte où je n'ai pas eu de données.

A partir de là on peut observer que seuls dans sept pays sur 27, les socialistes (la gauche) gouvernent pleinement. Onze pays sont gouvernés par des partis de droite ou coalition de droites. Enfin, dans les quatre restants, les socialistes participent au gouvernement dans le cadre de grande coalition.

Peut-on espérer dans un proche avenir, un inversement de tendance dans cette Europe très bleu ? Hélas, les élections de 2006 et de 2007 penchent plutôt pour un renforce de la dérive droitière. En 2006,  la Suède (pays traditionnellement social-démocrate), la Lettonie ou la République tcheque restent ou basculent à droite. Et en 2007, c'est au tour de l'Estonie, la Finlande, la France, l'Irlande, la Pologne, la Grèce, la Belgique de consacrer la victoire des droites.

Dans les sept pays où les partis socialistes/travaillistes/sociaux démocrates gouvernent encore, rien ne garantit qu'ils se maintiennent dans les élections prochaines. Pour prendre que quelques exemples.

- Gordon Brown, qui a succédé à Tony Blair à la tête de la Grande Bretagne, doit surmonter l'usure du pouvoir qui atteint le Labour après 10 ans de pouvoir (avec un soutient électoral décroissant) que semblent traduire les intentions de vote.

- José Socrates, lui, a succédé à Manuel Barrosso, l'actuel président de la Commission européenne, et hérité d'une situation économique et sociale assez critique. Les réformes engagées, peut être impopulaires, lui assurent-elles la confiance des portugais ?

- José Luis Rodriguez Zapatero, en dépit d'un bon bilan économique et social, n'est pas à l'abri d'une défaite face au Parti Populaire qui lui sait faire voter ses partisants.

- En Hongrie, le Premier Ministre socialiste avait avoué en off avoir mentis pour gagner les élections. Dans ces conditions, peut-on croire que les hongrois lui assureront sa confiance ?

Les partis frères qui font partis d'une grande coalition ne sont pas dans une situation encourageante. Il suffit de voir le SPD allemand, complètement à la traine de la CDU démocrate-chrétienne d'Angela Merkel, et divisé sur la ligne politique à tenir (notamment entre les ministres de la grande coalition et "l'aile-gauche" du parti). Il semble que la situation soit analogue en Hollande.

 

Que peut-on dire de ces observations ?

Premièrement, le débat franco-français (voir même socialo-socialiste) ne cesse de se centrer sur le soi-disant archaïsme du PS face à nos confrères européens et le besoin de rénovation. Or, il suffit de voir la situation de nos partis-frères pour conclure qu'elle n'est guère brillante.

Deuxièmement, la crise des socialismes européen (ou crise des partis socialistes ?) ne doit pas être amalgamé avec la crise de la sociale-démocratie. Le PS doit faire sa mue sociale-démocrate, en sachant qu'elle ne suffira pas mais qu'elle constitue un premier pas. Par contre, il est clair que c'est la dérive sociale-libérale qui est en échec.

Troisièmement, tout en sachant que les divers défaites ont un caractère proprement national, l'impératif de refondation qui incombent à chaque parti socialiste/ travailliste/ social-démocrate, devrait nous amener à coopérer d'avantage au niveau européen.

Peut-on espérer un projet socialiste européen ?