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22 octobre 2018

La magie d'un instant

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Photo prise un soir de septembre de la fenêtre de la chambre.

J'adore les couleurs !

17 avril 2018

Mise à jour

Salut les amis.

J'ai procédé récemment à une mise à jour des liens internet affichés sur ce blog (voir les rubriques "Amis", "Personae publica, "Oeconomia" etc.).

Plusieurs sites et blogs ont malheureusement fermés ces cinq dernières années. J'ai donc décidé de les retirer.

J'ai longtemps espéré que les amis Quidam, Songoh Khan ou Belgo ré-ouvriraient leurs espaces d'écriture et d'échanges.

En vain. Peut être ont-ils quittés définitivement le Net, peut-être sont-ils allés explorer de nouveaux espaces numériques...

Retirer le lien vers vos blogs ne veut pas dire pour autant que je vous ai oublié... 

A bientôt.

22 février 2013

Haro sur l’enseignement des SES

C’est une idée reçue qui a la vie dure et que diffusent régulièrement certains milieux politiques, économiques et médiatiques dans ce pays : « Les Français ont une très faible culture économique. La faute à l’enseignement de cette discipline, notamment au lycée, pour le moins catastrophique ».

Reprochant une lecture « anti-entreprise », le Medef recommandait en 2006 une révision des manuels scolaires et une initiation à l'entreprise dès le plus jeune âge afin de créer une «culture favorable à l'entrepreneuriat».

En 2008, alors membre d'une commission sur l’enseignement, Rocard qualifiait l'état de l'enseignement de l'économie de «catastrophe ambulante» et le rendait «responsable du blocage du dialogue social dans notre pays». Avant de se rétracter.

Dans une émission radio (peut être BFM), Dominique Seux (éditorialiste chez Les Echos) analysait régulièrement chaque point du programme de SES sous l’angle de « l’économie contemporaine » et le jugeait grosso modo incomplet, biaisé et déconnecté des réalités économiques.

Enfin, dans un commentaire du dernier livre de Guillaume Duval – Made In Germany, très critique sur le fameux modèle allemand – F.O.G (Le Point) taclait au passage les enseignants qui « "apprennent" l'économie à nos enfants en les gavant comme des canards d'une mixture pseudo-marxiste ».

Soyons clair, l’école sera toujours un sujet qui soulève les passions. Car elle pose la question de la transmission de savoirs, de valeurs, de normes, de représentations du monde social, d’une génération à une autre ; et parce qu’elle est au cœur de notre modèle républicain.

Les critiques adressées à l’enseignement des sciences économiques et sociales relèvent de l’idéologie, ou pour être moins catégorique, de lieux communs sans intérêts dits sur le ton du « c’était mieux avant », « oh le niveau baisse », couplé d’une ignorance crasse sur ce qu’est l’enseignement secondaire et ses limites.

Il me semble important de rappeler quelques vérités basiques :

- L’enseignement primaire et secondaire n’a pas vocation à former des salariés (ou des entrepreneurs) mais à prodiguer un enseignement de base sur un certain nombre de disciplines, et à former des esprits capable de raisonner, de penser, de s’exprimer et je dirai, de se surpasser. A chacun de se « spécialiser » après selon ses projets.

- L’enseignement de SES est une initiation à l’économie politique et à la sociologie, deux disciplines distinctes mais complémentaires pour la compréhension de certains sujets. On s’attache surtout à faire comprendre des notions de base, qu’on éclaire avec plusieurs points de vue (autrement dit les principaux courants de pensée).

- L’économie « mathématisé », tel qu’enseigné dans l’enseignement supérieur, n’est pas enseignable au lycée, pour la simple raison que les notions mathématiques nécessaires ne sont pas encore vues. Et la microéconomie de base est quand même d’un intérêt limité.

- Le nombre de connaissances enseigné aux élèves du secondaire est très important (voir le nombre de matières, d’heures, qui plus est à un âge ingrat même si on a plus de facilités qu’à l’âge adulte) du coup il est difficile d’espérer un approfondissement de ces connaissances à ce stade d’enseignement. C’est le rôle du supérieur d’y pourvoir.

Je trouve assez mal placé ces leçons d’économie quand on voit le parcours universitaire de leurs auteurs : des études de droit, de journalisme, de commerce. Et quand on commente l’actualité tous les jours (et c’est un métier à part entière), je ne crois pas qu’on ait le temps de prendre du recul et d’analyser les choses sur le fond.

12 juillet 2012

Cinq ans de blog

Le 5 juillet dernier, cela fait exactement cinq ans que j’ai ouvert ce blog. Cinq ans d’écriture plus ou moins régulière, plus ou moins intime et personnelle, plus ou moins politique (j’avoue immodestement être fier de quelques notes). Cinq ans d’échanges et de partage avec des amis, issus du blog de DSK pour la plus part, débouchant parfois sur des rencontres bien réelles. Enfin cinq ans d’évolution personnelle.

Petit bilan. En cinq ans j’ai écrit 218 notes. C’est peu si l’on compare à certains blogs. Sachant que je m’étais fixé l’objectif d’une note par semaine au moins, c’est presque atteint avec une moyenne de 43 notes par an. J’ai reçu 984 commentaires (sont comptabilisés ceux que j’ai postés soit pour compléter mes propos soit pour répondre aux commentaires), essentiellement les trois premières années me semble-t-il.

L’envie d’écrire m’a poussé à créer le blog. J’ai souhaité y aborder plusieurs sujets. La catégorie politique est de loin la plus importante. Mais ne souhaitant pas un blog trop politique, j’ai partagé mes goûts musicaux, cinématographiques, littéraires et quelques réflexions plus ou moins banales. Des choses personnelles aussi, même si par pudeur et prudence, je me suis limité. Rien sur mon séjour à Djibouti finalement.

A bien des égards les blogs apparaissent comme des supports dépassés. La mode est aux réseaux sociaux, parfois en complément des blogs et des sites. J’ai fait le choix de ne pas rejoindre ces communautés, un peu trop réactives à mon goût, trop limitatives dans le format d’expression, trop chronophage aussi. Pour l’instant je garde le blog sans me fixer d’objectifs particuliers. Seul le plaisir d’écrire compte.

06 juin 2012

Hommage à Bradbury

J’apprends ce soir la disparition de l’écrivain américain Ray Bradbury à l’âge de 91 ans. Dans le registre de la science-fiction et plus encore dans celui du fantastique, Bradbury était de mes auteurs préférés. Mais au-delà il a écrit aussi des romans policiers, quelques pièces de théâtre et des scénario pour la télévision. Un grand poète s’est éteint.

J’ai découvert cet auteur en lisant Farenheit 451, un roman d'anticipation sur une société de consommation ultra-matérialiste, dépendante de la télévision, où la possession et la lecture des livres est interdite. On y suit les aventures de Montag, un pompier chargé de bruler les livres et d’arrêter ceux qui en possèdent, qui après avoir découvert l’univers des livres, finit par se révolter.

De Bradbury, il y a surtout l’incontournable Chroniques Martiennes,  un recueil de nouvelles racontant sous formes de journal daté, différentes histoires (rarement liés) de la colonisation de la planète rouge par les Américains. Il nous offre là un regard poétique, fantastique et finalement tragique de l’aventure humaine outre-monde. Une œuvre marquée par son époque et pourtant qui reste intemporelle.

Moins connues, moins cultes aussi, il y a aussi La machine à Bonheur et Remède à la Mélancolie, autres recueils de nouvelles, pleins d’histoires charmantes, faciles et plaisantes à lire. Les nouvelles de Bradbury ne sont peut être pas révolutionnaires sur le plan scénaristique, mais leurs forces est de donner une grandeur d’âme à des personnes et des situations parfois sommes toutes banales. Son œuvre n’était pas à proprement parlé de la poésie, mais son style était incontestablement poétique.