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05 décembre 2008

Huesos - Pedro Guerra

J'ai trouvé cette vidéo sur le blog du camarade Oscar Cerezal.

Je reviendrai sur le sujet des fosses communes en Espagne.

En attendant, j'écoute la musique j'en ais les larmes aux yeux...

09 août 2008

Retrouvailles entre amis

 

Me voilà revenu d’Orléans où j’ai rendu une petite visite de cinq jours à des amis. Après quasiment deux mois de travail en peinture, avec une dernière semaine bien sous pression, j’avais envie de bouger quelques jours en vacances dans ces « grandes vacances ».

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Je suis donc allé voir mes anciens compagnons de Terminale ES, cela faisait bien deux ans que nous ne nous étions pas vu. Mes amis J. et S., fiancés depuis 3 ans, m’ont merveilleusement accueillit ces quelques jours dans leur petit appartement (« petit » pour 3 personnes sur une longue durée mais correct pour un couple) et ont eut la délicatesse de contacter d’autres collègues pour qu’on se voit pendant mon séjour.

 

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Si le temps a été un peu couvert et pluvieux les deux premiers jours, le soleil et la chaleur était au rendez-vous le reste du temps. Bien que S. travaillait cette semaine, ne nous laissant du coup que le midi et la soirée pour se retrouver tous ensemble, on s’est bien amusés. Pas besoin de se prendre la tête à faire un planning bien définis et surchargés pour savoir s’occupés : bien souvent ça marche au feeling.

 

On s’est baladé dans le centre ville d’Orléans. On a été au cinéma voir Wall-E. On a été boire un coup ou deux dans un bar. J. et moi sommes très cinéphiles, il m’a fait découvrir une série (How I Met Your Mother) et quelques bons films de sa grande collection de DVD. On a joué à la wii, en faisant des parties de boxe, de tennis et de guitare (si ! si !). Le tout en discutant.

 

J’ai bien sûr eu l’occasion de revoir nos autres amis. Le planning des uns et des autres ne coïncidant pas vraiment, selon les contraintes professionnelles et personnelles de chacun, on aura vu les amis sur trois journées. Er. et Em, l’autre couple, sont venu samedi soir. A. nous a invités chez lui à Châteaudun me donnant l’occasion de revoir la ville où j’ai passé un an de ma vie et mon bac. A. et J. m’ont fait comprendre que ma culture cinématographique asiatique laissait à désirer ;-) Enfin, M. a fait l’effort en pleine semaine de venir de Paris pour quelques heures à peine et repartir ensuite, montrant encore une fois sa disponibilité et son sens de l’amitié.Orléans10.JPG

 

Au final une petite semaine bien sympathique. Ca fait plaisir de voir un peu ce que deviennent les uns, les autres. Certains continuent les études quant d’autres travaillent déjà. Certains sont en couples, d’autres (parfois les mêmes) font construire ou s’apprêtent à acheter un appart. Quand je pense qu’on était encore en terminale il y a cinq ans de ça, je me dis qu’on a parcouru bien du chemin depuis.

 

Le plaisir des retrouvailles me laisse toutefois un arrière goût d’amertume sur les chances de continuer à nous revoir dans les années qui viennent. Car finalement chacun construit sa vie avec sa moitié et/ou dans son univers, et le temps et la distance qui nous séparent, encore une fois, viennent éroder la pierre précieuse de l’amitié…

23:50 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : mémoire

11 juin 2008

M'as tu oublié ?

J’ignore si c’est le film d’hier,

Ou si c’est l’âme qui parlait,

J’ai rêvé de toi et de nous.

 

C’était comme des retrouvailles,

Après tant d’années d’errance,

Où chacun retrouve en l’autre,

Son ami, son confident perdu.

 

Ta main était dans la mienne,

On se jetait de longs regards.

On parlait, on s’engueuler aussi,

Au rythme des valses du décor.

 

Soudain un trou noir vient aspirer,

Cette furtive aventure onirique.

Je tente de lutter mais sans succès.

 

En ouvrant les yeux ce matin là,

Ton prénom occupe mon esprit,

Comme l’écho d’un cri de l’au-delà.

Celui que j’ai poussé à l’agoni.

 

Je pense à toi, à ce qui reste de nous,

Nous sommes devenus des étrangers.

Je ne t’ai pas parlé depuis des années.

J’angoisse, j’ai l’impression de t’oublier.

 

Je ne veux pas t’oublier Vanessa.

Penses-tu encore un peu à moi ?

00:23 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mémoire

07 février 2008

« Just friend »

C’est le titre d’une comédie romantique américaine pour jeunes adultes que j’ai regardé un soir. Le film raconte l’histoire de Chris et Jemie, les deux meilleurs amis au monde depuis l’enfance.

Lors de la soirée de fin des années lycées, Chris, adolescent un peu obèse, entend déclarer ses sentiments à celle qui a toujours aimé mais qui ne le voit que comme un ami.

Bien sur ça se passe mal et Chris quitte la soirée précipitamment sous les rires moqueurs de ses anciens compagnons de classe. Dix années passent et Chris s’est métamorphosé en beau gosse lancé dans les affaires, multipliant les conquêtes amoureuses.

Puis il repasse par hasard dans sa ville natale et recroise Jemie. Le temps les a séparés, ils ont changés. Mais Chris retrouve ses sentiments pour Jemie et entend bien aller jusqu'au bout cette fois.

Rien de très exceptionnel comme film. Tout juste bon à vous changer les idées. Et pourtant...

Le lendemain, assis dans le bus le regard perdu, mon esprit vagabonde. En sautant sur des mots ici ou là, anodins, les pensées se succèdent aspirées comme dans un tourbillon. Puis mon esprit se fixe sur quelque chose. Un visage. Il m'est familier. C'est le visage d'une belle jeune femme.

Nous nous étions rencontrés à la maternelle par l'intermédiaire de nos sœurs ainées, qui avaient déjà donné l'occasion à nos parents de faire connaissance. Elle était mon "amoureuse" sans que je sache alors bien ce que cela signifiait. Longtemps après dans ces mémorables repas d'amis, à coups de "ma belle fille" et "mon gendre", nos parents continuez de nous charrier à ce sujet. Nous étions les éternels "fiancés"...

Nous étions surtout de bons amis. Je me souviens encore de là fois où nous nous étions cachés sous mon lit pour échapper aux parents qui sifflaient la fin de la soirée. Je voulais qu'elle reste. Nous voulions toujours continuer à jouer. Avec son frère handicapé, nous formions le trio infernal. Et portant il me fallait toujours jouer subtilement sur les égos, notamment celui du grand frère qui me voulait toujours que pour lui pour jouer. Mais lorsque coulaient les larmes, trop souvent celles de la demoiselle, un bon "total recall" au petit salon réconciliait tout le monde. Combien de fois avons nous vu ce film ! (1) Je crois que mon goût de la SF vient de là :)

Et puis un jour il m'a fallu déménager à l'autre bout de la France (2). Mes quelques vacances dans les Landes ou leurs venus dans la nord (pour un gars du sud ça veut dire au delà de Lyon lol) nous a permis de conserver notre belle amitié. Nous avions tant de fous rires. J'avais le don de la faire rire, moi "el pallaso". Je me souviens d'un été spécial films d'horreurs, nous passions alors nos journées à visionner des Screams, des Souviens toi l'été dernier etc.

Je ressens comme un pincement au cœur en écrivant ces lignes. Elle était ma meilleure amie, je l'aimais beaucoup. Le temps, la distance... et la mort d'un être qui nous était cher, son frère, nous a peu à peu séparés. La dernière fois que je l'ai vue nous nous sommes à peine échangés quelques mots. Nous sommes devenus des étrangers. Je lui ait téléphoné une fois mais les silences trop nombreux et trop pesants m'ont dissuadés de le refaire. C'est par nos mères que j'arrive encore à avoir de ses nouvelles, notamment lors de notre séjour respectif en Espagne, elle au Pays Basque, moi en Catalogne.

Au plaisir des souvenirs d'enfance succède le regret des mots et des écrits. Je lui ais écrit des choses affreuses, motivé par le désespoir que je ressentais face à notre éloignement. Loin d'arranger la chose, ça a tout précipité.

Aujourd'hui j'ai appris qu'elle passait maintenant des concours, dont un sur Toulouse, pour intégrer une école qui prépare au métier d'aides aux handicapés. Enfin je crois. Si d'aventure elle réussissait et acceptait Toulouse, il était peut être question qu'elle vienne s'installer chez moi. La maison est grande et il y a de la place. Mais ça c'est la version des parents, la miss envisage plutôt un studio au centre ville.

Nous verrons bien. Je lui souhaite tout le bonheur de monde et tous les succès possibles... peut être un jour nous croiserons-nous à nouveau... peut être pas.

(1) Quelques années après, dans nos derniers contacts, elle m'avait envoyé un sms lors de la rediffusion du film à la télé.

(2) L'école avait organisé une fête pour mon départ. Au moment de danser, alors que mon amie était avec quelqu'un et moi avec ma copine, nous nous sommes échangés un long sourire tout le long du slow.

21 janvier 2008

Silence d'Or en Vallée d'Aure

Dans ce monde mouvementé, les choses vont toujours plus vite au point que leur sens pourtant généralement admis, nous échappe.

Dans ce monde mouvementé, chacun d'entre nous, pris dans les puissants torrents de notre train-train quotidien, cherche puis poursuit son destin.

Dans ce monde mouvementé, il arrive parfois à notre âme, habituellement joviale, d'être prise dans la tourmente, malmenée par quelques tristes pensées et les blessures de notre coeur.

Dans ce monde mouvementé, chacun de nous se doit d’avoir un coin de paradis afin de faire le vide dans son esprit et sortir ainsi son âme du sentiment de néant. 

Dans ce monde mouvementé, il faut savoir trouver un lieux paisible pour se ressourcer. Pour moi, ce coin de paradis s'appelle les Pyrénées. 

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J'aime dans ces moments là partir m'aérer l'esprit aux environs de ce petit lac, en marchant seul ou accompagné, fixeant le regard sur les hautes montagnes lorsqu'elles sont visibles et où on aperçoit (de moins en moins hélas) quelques restes de neiges éternelles, tout en m'impregnant du silence apaisant de la nature.

Je m'attarde quelques instants sur un rocher sur l'île du lac, accessible par une passerelle. La force attractive qu'exercent ces montagnes sur mon esprit, me révèle chaque fois plus la profondeur de ces territoires et des gens qui y vivent. Loin des rythmes stressants de nos grandes villes, il se dégage de la campagne et de la Montagne ce caractère de "France éternelle".

 

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Quand vient l'aurore, la lumière-phare du Soleil se retire pas à pas de ces lieux paisibles, occupés par ces fiers habitants réfugiés dans leur chaumière, au profit des forces de l'ombre qui annonce le règne des ténébres et de l'Astre lunaire. Seuls quelques reflets font résistances ici ou là avant de céder et s'éteindre. La Neste, dont le cours d'eau brise le silence angoissant de la nuit, reste imperturbée. 

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Ce spectacle au combien naturel (au sens de banal) et unique à la fois, ne cesse de m'émerveiller et  de me fasciner. Dans ce combat d'ombres et lumières, à l'image de ce qui passe parfois en notre fond intérieur, la Nature nous enseigne qu'un jour nouveau suit toujours une brève période obscure. Mais le bon sens populaire lui nous apprend aussi que la nuit porte conseil.

En regardant cette dernière photo je me revois enfant, rêvant de poursuivre le Soleil en marchant sans cesse, au delà des montagnes et des océans, pour devancer et faire reculer son couché. Quelle imagination n'avons nous pas étant enfant !

ERRATUM: Aujourd'hui j'aurai plutôt un autre rêve, celui d'arriver au sommet d'une montagne et assister au coucher puis au lever de l'Astre Eternel.