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23 juin 2008

Avait-il raison ?

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En début de soirée en écoutant une chanson espagnole, m‘est revenu à l’esprit un épisode de mon séjour erasmus à Barcelone. J’étais alors avec mes amis polonais, Simon et Kasia. Nous avions passé l’après midi à visiter le Musée Maritime et à nous balader en ville.

Lorsque nous nous sommes arrêtés mangés des pizzas devant l’édifice de la photo, un gars s’est approché de nous et nous à demander dans un espagnol qui laissait transparaitre ses origines francophones, où il pouvait trouver du schiit. Mon collègue lui indique une rue en particulier et me demande alors s’il a une tête de petit dealer étant donné que ça fait plusieurs fois qu’on lui pose cette question.

Après m’avoir raconté quelques anecdotes à ce sujet, il finit par me demander quel est le prix en France. Surpris par une question que je n’attendais pas vraiment, je réponds presque en bafouillant, presque honteusement, que je n’en sais rien n’étant pas consommateur de ces choses là.

Sourire moqueur aux lèvres il me dit : « Pero como quieres gobernar tu país si no conoces los vicios de tu pueblo ». On se met à rire tous les trois. Puis en lui jetant un regard amusé et plein de sympathie, je lui dit que c’était joliment dit. Aujourd'hui  j'aurai tendance à croire qu'il avait tout compris... Et vous ?


(le mot en question a été volontairement mal écrit)

17 juin 2008

Les moyens d'en sortir

livre-71-vr.jpgHasard de l’agenda politico- médiatique, au moment où l’on parle d’une n-ième réforme des 35 heures, puis tout récemment, de la décision prise par le conseil des ministres européens du travail sur un relèvement de la durée maximale de travail (aujourd’hui de 48h hebdomadaire, elle serait portée à 65 heures dans certains secteurs), je viens de finir de lire Les moyens d’en sortir, de Michel Rocard.

Au début des années quatre vingt dix, la France (et l’Europe et les pays développés en général) fait face à un chômage très important. Le taux de chômage atteint les 12% de la population active en 1993. En réponse à ce fléau social apparaît dans le débat économique et politique l’idée de réduire massivement le temps de travail.

C'est là que parait le livre de Michel Rocard en 1996. En faisant quelque part le point sur les discutions de l'époque, l'ancien premier ministre contribue également au débat en proposant une méthode de mise en oeuvre d'une politique de réduction du temps de travail.

Comme souvent dans les interventions et publications du député européen, les propos sont précis, fournis (en références d'enquêtes et publications), nuancés et rigoureux. C'est que l'homme du "parler vrai" tient à sa réputation. Il emprunte beaucoup au livre La fin du travail de Jeremy Rifkin, tout en l'adaptant au cas européen et surtout français. Il est intérressant de remarquer qu'à son tour, Pierre Larrouturou, auteur d'Urgence sociale, réutilise de nombreux raisonnements de Rocard et Rifkin.

Les trois premiers chapitres exposent le diagnostic de la situation économique et technologique des Trentes glorieuses jusqu'au années quatre vingt dix. La perspective historique de l'évolution économique et technologique des 50 dernières années est très instructive. Elle est complétée par une comparaison entre le Japon, les Etats-Unis et l'Europe en ce qui concerne les politiques adoptées face (à l'apparition du) chômage.

J'en retiens que la mécanisation, l'automatisation et récemment l'informatisation conduisent à réduire le temps nécessaire à l'acte de production. Si à cela on ajoute le fait que la tertiarisation de l'économie ne semble compenser ni quantitativement, ni qualitativement les emplois perdus par la désindustrialisation (mûe par le besoin de compétitivé et l'assechement des principaux marchés de biens de consommations), l'humain se voit confronté à un avenir sans travail. Ce qui n'est pas sans poser problèmes dans une société où l'identité sociale reste marquée par le travail que tout un chacun occupe à un moment donnée de sa vie. Il semble que cette étrange perspective ait été décelée par certains philosophes (Arendt) et économistes (Keynes).

Après avoir réalisé dans un quatrième chapitre un bilan des aides à l'emploi, principal paliatif auquel les sociétés ont recours contre le chômage, Rocard énumère une liste d'angoisses et d'obstacles auquel il tente de répondre. Il fait alors (entre autre) le point sur les expériences de réduction de temps de travail de 1936 (les 40 heures) et de 1981 (les 39 heures) et leur conséquences tant économiques que dans la nature et la teneur des relations entre partenaires sociaux. Il apporte aussi des éléments de réponses face aux inquiétudes économiques (qui finance une telle mesure?), méthodologiques (loi ou négociation ?) ou psychologiques (problèmes des qualifications et du recrutements).

Le chapitre 6 est centré sur la méthode à utiliser pour mener à bien une politique de réduction de temps de travail. Il est notamment question du coût d'une telle réforme et de la "négociation souple" comme outil préférentiel à sa mise en application. Le chapitre 7 apporte des compléments et des réponses aux différents arguments portés tour à tour par ce qu'il nomme les sceptiques (économistes libéraux), les volontaristes (une partie de la gauche et des syndicats) et les prudents (chefs d'entreprises et syndicalistes). Enfin le dernier chapitre pose la question de la finalité d'une telle mesure en terme de choix de société. Pour Michel Rocard, ce doit être l'occasion de lutter contre l'exclusion, assurer un développement durable, développer de nouvelles formes d'activités (là il aborde le tiers secteurs) et de récréer le lien politique.

C'est pas une nouveauté pour ceux qui me connaissent mais j'apprécie généralement les propos de Michel Rocard. Autant dire que le livre, de par sa qualité, m'a plu. Et si je persiste à croire que le diagnostic posé reste d'actualité, l'expérience des 35 heures (avec les effets économiques et sociaux non prévus et non désirés) laisse le doute sur l'efficacité et la tenabilité dans le temps d'une telle réforme et de ses bienfaits. Mais je doute encore plus que la politique visant à faire travailler plus ceux qui ont un boulot, améliore la situation de l'ensemble des citoyens.

11 juin 2008

Shadow of the Day

00:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)

M'as tu oublié ?

J’ignore si c’est le film d’hier,

Ou si c’est l’âme qui parlait,

J’ai rêvé de toi et de nous.

 

C’était comme des retrouvailles,

Après tant d’années d’errance,

Où chacun retrouve en l’autre,

Son ami, son confident perdu.

 

Ta main était dans la mienne,

On se jetait de longs regards.

On parlait, on s’engueuler aussi,

Au rythme des valses du décor.

 

Soudain un trou noir vient aspirer,

Cette furtive aventure onirique.

Je tente de lutter mais sans succès.

 

En ouvrant les yeux ce matin là,

Ton prénom occupe mon esprit,

Comme l’écho d’un cri de l’au-delà.

Celui que j’ai poussé à l’agoni.

 

Je pense à toi, à ce qui reste de nous,

Nous sommes devenus des étrangers.

Je ne t’ai pas parlé depuis des années.

J’angoisse, j’ai l’impression de t’oublier.

 

Je ne veux pas t’oublier Vanessa.

Penses-tu encore un peu à moi ?

00:23 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mémoire

07 juin 2008

Partir...

Invité à prendre congés, je récupère mon gros sac à dos et salue mon examinateur avant de sortir de la salle. Je viens de passer mon oral de socio des politiques publiques, la dernière de mes épreuves d’examen. Me voilà libre. Je salue quelques collègues qui s’apprêtent à passer l’oral, je téléphone à un ami et m’en vais illico à la gare. Mon année universitaire est finie : j’attends ce moment depuis quelques temps déjà.

Après avoir passé un bon mois et demi à bosser sur mon mémoire et à préparer puis passer mes examens, j’étais arrivé à saturation. Lassé de voir les mêmes têtes, déçu par certaines d’entre elles, fatigué d’une certaine routine quotidienne, je ressentais le besoin de voir autre chose, de faire une rupture.

Dans une moindre mesure, le temps passé devant mon ordi à bosser et/ou sur le net à suivre l’actualité politique (dont celle de mon parti) me laissait chaque jour la désagréable impression d’étouffer. Le besoin de me changer les idées s’imposait. C’est pour ça que je suis parti une petite semaine sur Barcelone. J’ai un temps pensé monter sur Paris mais la question du logement m’embarrassait. Et puis j'avais promis à ma famille et à des amis que je reviendrai les voir.

*

Arrivé sur Narbonne en début de soirée mes parents me récupèrent pour partir chez des amis près de Perpignan. Le lendemain matin je prends le train direction Barcelone. Jusqu’à Cerbères, presque seul dans le wagon, mon esprit vagabonde. J’aime beaucoup les voyages en train pour ça. On se retrouve avec soit même. Je me met à penser aux livres que j’ai commandé juste avant mes examens et que je lirai à mon retour. Je tente de me remémorer certains rêves récents (les périodes d’examens sont souvent celles où je m’en souviens le plus). Je joue parfois à les analyser. Le plus souvent je repense aux personnes que j’y retrouve et que je connais dans la vie réelle. Une amie occupe mon esprit. Encore.

A Port Bou je patiente une heure. Je passe le temps à jouer avec mon portable. Je regarde aussi autour de moi. Je vois un couple avec leur enfant. Mon regard se centre un instant sur la femme qui tente de parler à la caisse pendant que son mari s’occupe du petit. Je vois un groupe de jeunes aux traits scandinaves parler et rire en anglais. On sent qu’on se rapproche de Barcelone ! Dans le train, plus je m’éloigne de la frontière, plus je fais le vide dans mon esprit. Peut être est-ce le fait d’entendre parler espagnol et catalan ! Je commence à lire El Portico. J’arrive à Barcelone vers midi. Il pleut.

*

Deux jours après. J’ai passé le week-end chez mes oncles. Il est 14h, je me ballade sur  l’avenue Passeig de Gracia et je descends vers la Place Catalunya. Le ciel est assez couvert. J’espère qu’il ne va pas pleuvoir car je dois passer tout l’après midi dehors en attendant de retrouver quelques camarades en début de soirée. Il y a du monde, beaucoup de monde. L’avenue est remplie de magasins, les gens qui se baladent sont assez typés, socialement parlant. Comme je suis en plein centre-ville, il y a aussi beaucoup de touristes. Plusieurs nationalités se croisent plus qu’elles ne se rencontrent vraiment. A chaque passage piéton, j’ai le chic pour me taper le rouge, mon regard se laisse distraire par la gente féminine. Comme dit mon cousin, à Barcelone on tombe amoureux à chaque coin de rue. Je suis toujours frappé par la beauté et l’élégance des femmes catalanes.

Je fais ensuite le tour de la place Catalunya pour arriver à la sortie de métro près des Ramblas. Il se trouve qu’un an auparavant, un collègue m’avait attendu là pour aller faire la fête. J’entreprends de descendre les Ramblas. C’est un coin touristique, il y a donc beaucoup de mondes. On y trouve quelques animations : des gens se déguisent, d’autres font des petits shows (un imitateur de Michael Jackson, mais beaucoup plus bronzé que l’original).

 

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Dans les différents groupes de touristes que je dépasse en zigzagant, j’entends du français. Ca ressemble à un groupe scolaire. Des adolescents. D’ailleurs je surprendrai un gamin qui s’amusait à dire « bonjour » aux passants en croyant qu’il n’était pas compris. Un peu plus loin en descendant la rue, je vois un bâtiment qui annonce une exposition sur la Chine. Je projetai de la faire durant mon séjour, il n’en sera rien. J'arrive ensuite au niveau de la sortie de métro Liceu, à l'endroit même où j'ai quitté mes amies polonaises un an plus tôt. J’espérai y trouver une rue parallèle pour retrouver un musée, mais j’ai la flemme de chercher alors je vais jusqu’à la statue de Christophe Colomb.

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A ce moment là, je décide d'emprunter le Passeig de Colomb qui borde un temps le port jusqu'au métro de Barceloneta. J'emprunte alors le métro jusqu'à la sortie Jaume 1. A la sortie du métro, le temps s'est un peu éclairci. Je vois un petit café et décide de m'y arrêter. Je prends une sorte de capuccino glacé qui me laisse sur ma faim. Je m'attendais à autre chose. En sortant du bar, je me rend compte que la sortie de métro en question était le point de rendez-vous de ma toute première sortie Erasmus. Amusé, je prends un passage piéton à la recherche du Musée Pablo Picasso. Mais lorsque je le trouve, je trouve les portes fermées. J'essaye ensuite de trouver le Musée de la Xocolata mais sans succès.

Et puis comme je marche un peu au hasard pour le plaisir de marcher, j'emprunte des chemins qui m'éloigne des lieux initialement cherchés. Je me retrouve aux portes du Parc de la Ciutadela, pas loin de mon ancienne fac. C'est là qu'on peut voir le Parlement de Catalunya. Puis le parc est sympa.

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Peu après je sors du parc. Souhaitant faire une pause cyber-café, je recherche les deux cybercafés que je connais. Le premier est près de l’université mais il est aujourd’hui fermé. Le second est un peu plus loin, sur une rue qui peut vous conduire à la Sagrada Familia. J’y reste une heure, le temps de lire mes mails, répondre à quelques messages sur mon blog et vider les spams. Je retourne ensuite au parc car je sais qu’il y a un musée de zoologie à visiter. Je passe par une autre entrée du parc, non loin de l'Arc de Triomphe.

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Le musée est fermé. Je me rend compte que beaucoup de musée sont fermés le lundi et que je pourrai rien voir cet après midi. Il est 16h, j’ai encore du temps à tuer. Je décide de faire le grand tour du Parc par l'extérieur, il n'y a pas grand chose de beau à voir. J'arrive à la station de métro de la Ciutadela que je connais parce que c'est pas loin de ma fac et que c'est cette sortie de métro que j'empruntais quotidiennement. De là je vois les bâtiments de mon ex-université, mais j'ai pas envie d'y aller. J'ai pas quité mon université en France pour courir voir celle que j'ai fréquenté en Espagne. Sans compter que la plus part des gens que je connaisais sont partis. Je vais donc côté plage, à 5 minutes de marche à peine. Au bord de la mer, je déambule le long du Passeig Maritimo, perdu dans mes pensées.

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Je me mets à penser à une des polonaises. Je me souviens de notre première rencontre. C’est l’autre polonaise qui nous avait présenté. Ce fut assez laborieux au départ : elle ne savait presque rien d’espagnol, et j’étais trop limité en anglais (du reste, je le suis toujours) pour faire la conversation. Sans parler que je suis pas d'un naturel très bavard. Mais elle fît en trois mois de grands progrès en castillan. J’appréciais sa compagnie et parler avec elle. Elle avait de beaux yeux clairs, mais il m’était difficile de les lire (parfois certaines personnes ont un regard très expressif).

Elle était bien mignonne ma polonaise, surtout en maillot de bain! J’ai eu le sentiment qu’elle savait lire l’état de mon âme… quand j’étais tristounet, quand je perdais patience (faut dire qu’elles avaient bien du mal à se décider pour choisir un bar ou un restaurant). En tout cas j’appréciais ses paroles prévenantes à mon égard. Pour moi c’est important, même si je suis peut être pas aussi secret que je ne le crois. C’était une bonne amie. Nous avons passé de bons moments. Je lui avais fait goûté les huîtres dans un petit restaurant et elle avait visiblement pas trop aimé. Et encore j’ai attendu qu’elle mange la première avant de lui dire que c’était vivant !

Dès lors je ne comprends pas pourquoi elle refuse de me répondre sur internet lorsque je la vois connecté et que je lui envois un message. Je lui ais envoyé en décembre un mail pour lui souhaiter de bonnes fêtes, j'attends encore sa réponse. Je m'interroge. Je culpabilise même. Ai-je commis une faute à un moment donné ? Peut être que tout simplement, on voit se confirmer à nouveau le fait que le temps et la distance sont les pires ennemis d'une amitié.

*

Arrivé au bout du passage maritime, je décide de revenir vers la statue de Colomb. Je passe devant le musée d'histoires de la Catalogne que j'ai visité lors d'un précédent séjour. Mes jambes commencent à fatiguer. Ca fait quelques heures déjà que je marche au hasard, selon le bon vouloir de mon âme. Comme la veille je suis allé courir avec mon oncle et que ça faisait un moment que je ne l'avais pas fait, j'ai des courbatures partout.

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Je ressent l'envie de m'asseoir. Je décide d'aller dans un bar très sympa à côté du musée de cire, lui même à proximité de la statue de Colomb, à droite en remontant les Ramblas. L'ambiance y est sympa mais c'est surtout le décor. Une partie du bar ressemble à une forêt avec des faux tronc, et des fausses feuilles, l'autre étant une sorte de chambre du XIXèeme siècle. La sangria y est excellente. Comme d'habitude, je m'en prends une, et comme souvent je la bois un peu trop vite. J'écris entre temps un sms avec mon portable espagnol afin de contacter un collègue catalan. Il ne me répondra pas.

A la sortie du bar, j'ai un peu la tête qui tourne. Mais honnêtement je me sens bien. Le temps s'est éclairci. Je photographie une sorte de colèche. Puis décide de remonter les Ramblas.

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Ne trouvant aucun intérêt à les refaire (même si c'est jamais lassant de s'y promener), je décide de tenter une rue à gauche. Je l'emprunte et quelques temps après je prends la droite, une rue parallèle à celle des Ramblas. Je m'engage dans une petite place où des prostituées (ça y ressemblait bien) font face à des gens aux traits pakistanis ou indiens. Je préfère changer de trotoir, redoutant qu'une prostituée ne me prenne un bras et ne s'accroche à moi (ce qui entrainerait un long dialogue de sourd où elle insisterait à chaque fois que je répeterai que je n'ai ni envie, ni argent). Quelques rues plus loins je me retrouve sur les Ramblas du Raval, un quartier populaire où habite quand même pas mal d'immigrés.

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"Oh, oh, z'ai cru vois un gros minet !"

Par je ne sais quel hasard, je me suis retrouve sur cette place où l'an passé, nous avions achevés une visite entre Erasmus un samedi matin. On avait bu l'apéro dans un bar sur les tables mises à l'extérieur sur la place. J'étais avec des belges et la première polonaise. Ce qui me fait penser à un bar de bières belges que m'avaient fait découvrir des amis belges justement, et où je ne suis plus retourné depuis. Il faudra que j'y retourne parce qu'elles sont vraiment bonnes ces bières ;-)

A partir de là je décide de jouer le jeux de ma mémoire et de reprendre, autant que je m'en souvienne, le chemin à l'envers que nous avions fait lors de cette sortie. Je m'aventure dans plusieurs ruelles. Je fais quelques essais. A un moment donné je croise un gars un peu émeché qui me lance et répète un "y a ti que ta pasa ?". Il était accompagné. J'ignore superbement ses propos bien qu'en mon fort intérieur je pense :"je vais te pêter la gueule, tu vas voir c'est quoi mon problème!". Mais dès fois il vaut se méfier d'un verre de sangria...

Je retrouve plus loin le MACBA, le Musée d'Art Contemporain de Barcelone. Je le ferai deux jours plus tard sans vraiment apprécier l'art exposé, à l'exception de quelques photos.

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En remontant j’arrive aux portes de l’Université Autonome de Barcelone, à l’endroit même où nous avions commencé la visite guidée signalée ci-dessus. On peut me demander quel est l'intérêt de refaire ce qu'on fait. Je répondrai benoitement qu'on ne le refait jamais avec les mêmes yeux! Je me balade ensuite sur quelques ramblas, le temps de retrouver mes amis pour manger. Repas de 21h jusqu'à minuit. Je rentrerai finalement à la maison à 2h du mat, complétement épuisé...

 

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