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05 juillet 2015

Je suis toujours là

A mes amis qui passent (peut être) ici de temps à autre, je suis toujours là. Et tout va bien.

Cela va bientôt faire un an que je n’ai pas écrit de note.

Le rythme de publication s’est considérablement réduit depuis deux, trois ans.

J’ai beaucoup moins le temps d’écrire qu’autrefois. L’envie et l’inspiration aussi.

Le monde professionnel est très chronophage. Peut être vous en parlerai-je à l’occasion.

L’actualité politique ne m’incite pas davantage à m’exprimer. Au contraire même…

Je me rends compte qu’hautetfort a procédé à quelques modifications

La possibilité de laisser un commentaire sur une note est désormais limitée à six mois.

Ce n’est donc pas une volonté de ma part de fermer tout échange.

En allant sur le blog de Den aujourd’hui, je me suis rendu compte qu’il y a presque dix ans de cela, nous échangions sur le blog de DSK. Ce lieu n’existait pas encore.

Le temps passe vite ;-)

Amitiés.

24 novembre 2013

Clin d'oeil

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Photo prise lors d'un récent voyage à Lisbonne (une ville vraiment magnifique...). Cette peinture murale m'a fait penser au travail de notre amie Ouenja, en particulier le bonhomme à la guitare, sur la gauche. ;-)

28 novembre 2012

Born again

Dans une récente fiche de lecture je parlais de la symbolique de la route, comme un appel inconscient à l’aventure et au voyage, intérieur ou extérieur, si bien mis en scènes dans les road-movies américains. Mais la route cache aussi bien des dangers, derrière lesquels rode parfois la grande faucheuse.

Dimanche. Fin d’après midi sur l’autoroute. Il fait déjà nuit. Je roule à 130. Tout à coup le véhicule part en vrille. En l’impasse de quelques secondes, et après quelques tonneaux, la voiture se retrouve du côté extérieur de l’autoroute. J’ignore ce qui s’est passé. Sur l’instant, je me dis que c’est la fin.

Heureusement la voiture s’est stabilisée et n’est pas retournée. Je reprends très vite connaissance et sort du véhicule. Je constate les dégâts matériels mais je n’ai rien. Quelques égratignures, un peu de sang à la tête. Je suis indemne mais déboussolé. Et pourtant je suis rétrospectivement surpris par mon sang froid.

Aucune voiture n’était là à ce moment là, et la personne qui devait faire du covoiturage avec moi non plus. Heureusement (quoi que...). Les airbags ne se sont pas déclenchés. C’est la ceinture qui ma sauvé... et la voiture, qui a amorti le choc sans m’écraser. C’est un miracle que je sois encore là pour le raconter.

18 octobre 2012

Le grand air (3)

Me voilà installé en Auvergne depuis début septembre pour une année de formation. Grâce à des horaires aménagés – les mardis et vendredis après midi de libre – à l’activisme des bénévoles d’une association de loisirs, proche de l’école de formation, et au beau temps de septembre, j’ai pu faire quelques randonnées pédestres. C’est toujours l’occasion de prendre l’air, de se changer les idées, de se dégourdir les jambes. Mais je dois bien dire qu’habitué aux randonnées pyrénéennes, c’est plus de grandes ballades qu’autre chose.

Le Puy de Dôme

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Je n’avais pas mon appareil photo ce journal là.

C’est donc une photo prise d’un autre Puy.

La Grotte de Sarcoui et le Puy des Goules

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Le ciel était couvert, les photos prises sont d’un intérêt limité.

La photo du Puy des Goules est prise depuis le Puy du Pariou


L'Abbaye de Randol

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Le Puy du Pariou

 

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Au pied du Pariou

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Vu sur le cratère

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Sur la gauche le chemin pour descendre

 

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Vue du fond du cratère

Puy Lassolas et Lavache

 

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La ça monte enfin!

 

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En faca, là où doit arriver.

 

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En prenant un peu de hauteur.

 

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Du haut du Puy Lassale, sur la gauche le Puy Lavache

Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus.

23 septembre 2012

...

Trois semaines à peine qu’ils se connaissent et maintenant ils sortent ensemble. Six ou sept rencontres – deux ballades en ville suivies d’un café, deux randonnées pédestres, deux cinés, un apéro – et quelques rencontres fortuites sur le chemin qui relie leur immeuble à leur école de formation, aura suffit à les connecter.

Un peu plus jeune que lui, ils ont tous les deux le même parcours universitaire et ont fréquentés le même établissement. Ce même univers culturel a été le fil conducteur de leurs premières conversations. Puis ils ont très vite parlé de leurs voyages, leurs passions, leurs projets etc. Ils s’échangent beaucoup de sourires.

Sous couvert de banalités, pris dans la conversation, elle lui pose quelquefois des questions personnelles. Il y répond avec franchise, un peu maladroitement et parfois même avec trop d’hésitation. Il ne cache pas ses faiblesses. Le non-dit est parfois plus éloquent. Il sait ce faisant qu’il ne se présente pas sous ses meilleurs aspects.

Ils passent du temps ensemble. Lors d’une randonnée de groupe sous la pluie, elle lui propose son parapluie rose qu’il tient pour les deux, sous des regards amusés. A l’apéritif du soir, ils se suivent constamment au grès des interlocuteurs de l’un et de l’autre. Ils quittent la fête en même temps, sous l’œil entendu de leurs camarades.

Puis dans une audace qui n’a d’égale que sa grande naïveté, il lui propose de partir un weekend à Madrid. Elle accepte le principe. Il suggère fin octobre. Elle lui demande alors de préciser la nature de leur relation et de définir ses sentiments. Le voilà au pied du mur, désarmé devant ce petit bout de femme bien déterminée.

Sans conviction, il tente une sortie en mentant sur leur relation tout en ouvrant une brèche sur le chemin des possibles. Elle s’y engouffre, et devant son silence et ses hésitations, insiste. Il avoue enfin qu’elle lui plait vraiment beaucoup. Elle le rassure de la réciprocité de ses sentiments et l’embrasse. Une idylle est née.

Tout cela est assez nouveau pour lui. Il est resté célibataire bien trop longtemps, si bien qu’il n’a aucun repère. Il doit (ré)apprendre à composer à deux et sortir de sa solitude, devenue au fil des ans une seconde nature. Il redoute de ne pas être à la hauteur. Aussi c’est d’un pas prudent mais le cœur plein d’entrain qu’il entreprend ce chemin.