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30 juillet 2009

Retour sur mon séjour lillois

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En avril dernier, je suis venu passer un bref séjour à Lille afin de subir les deux épreuves orales d’admissibilité du concours des IRA, qui, s’il m’avait été favorable, faisait du Nord ma nouvelle terre d’accueil pour dix huit mois au moins.

Ce petit séjour – car j’arrivais mardi matin pour repartir jeudi à midi – m’a donné l’occasion de rencontrer Pierre le Belge, en vrai, après l’avoir fréquenté au sein de la blogosphère pendant près de trois ans, d’abord sur le blog de DSK, puis sur nos blogs respectifs et ceux des copains.

Belgo a eu la gentillesse de m’accueillir chez lui pendant ces quelques jours, et l’amitié de me servir de guide, lors de son temps libre, dans la capitale des Chtis. Et pour cette grande hospitalité je ne le remercierai jamais assez.

Nous sommes tous les deux membres du PS – certes de tendances différentes et il aime bien malicieusement me le faire remarquer – et je trouve formidable, au moment où on présente les relations entre socialistes comme détestables, que des camarades, sans trop se connaitre, s’hébergent et s’entraident. La remarque vaut pour mes amis Selene et Bangor que j’ai eu plaisir à rencontrer précédemment.

Mes parents sont amusés, et à la fois dubitatifs, de voir que je connais des camarades aux quatre coins du pays et que je « m’invite » chez eux sans les avoir jamais rencontrés IRL. La blogosphère offre des possibilités de rencontres et d’interconnexions sociales plus fortes qu’on n'imagine.

Lors de mon arrivé, Belgo est venu me chercher en voiture à l’aéroport et m’a présenté les principaux points du centre ville, avant qu’on aille chez lui pour manger. Après le repas, il est reparti travailler et je suis parti explorer Lille à pieds pour tout l’après midi. Il a bien essayé de me faire prendre le vélo mais je préfère la marche, aussi longue soit elle.

Les photos ci-dessus sont celles que j’ai prises cet après midi là. Il a plu un petit peu et n’ayant pas de parapluie je me suis abrité à la gare. Je me suis rendu compte que j’étais déjà venu dans ces lieux, il y a quelques années – presque dix ans – lorsqu’avec mes oncles espagnols – alors en Belgique pour le travail – et mes parents nous nous étions arrêtés, à notre retour d’un weekend en Angleterre, à Lille (c’est simple, non ?).

Le soir, mon hôte m’a fait gouter une tarte au maroilles. Je craignais un fromage fort en gout – comme l’odeur quoi - mais au final ça m’a bien plu. Nous avons ensuite parlés de mes épreuves du lendemain et autres choses plus personnelles. Il m’a expliqué plus longuement son combat politique à Bavay et ses nombreuses entreprises militantes.

Le lendemain, après les épreuves du concours en ce qui me concerne et après le travail pour Pierre, nous sommes allés boire une bière au bar qu’on dit être le QG de Martine Aubry. Nous avons parlés de l’origine de nos engagements politiques respectifs et de nos objectifs à terme. Je me suis rendu compte dans les deux cas que j’étais dans la confusion. J’étais bien mal à l’aise. Puis nous avons parlé de la Belgique et plus précisément de son histoire car je ne comprenais pas pourquoi la France devrait intervenir pour que la Belgique éclate vraiment. Enfin, nous avons abordés les différentes cultures au sein du PS et les divergences entre le socialisme du Nord et celui du Sud, plus proche du radical-socialisme.

La rencontre fut plaisante et les discussions passionnantes. J'avais quelques inquiétudes quand meme en arrivant, parfois le passage du net au réel se passe "mal". C'est ce qui était arrivé à notre ami Quidam quelques jours avant. Et si le courant ne passait pas ? Je pense qu'il est bien passé. J'aurai peut etre le plaisir de l'accueillir chez moi à l'automne. A confirmer...

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(vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus)

 

21 juillet 2009

Weekend en bord de mer

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Petit weekend sympa à Leucate plage. Alors que vendredi je quittais Toulouse sous la pluie, c'est un beau ciel bleu qui m'a accueilli dans l'Aude. Ciel bleu, un peu venté mais sans etre insupportable, pas de grosse chaleur la journée ou le soir, mer froide mais abordable, il faisait bon vivre dans ce petit coin de paradis.

Lors de son escale dans la ville Rose le weekend du 14 juillet, Laurent, mon vieux pote des Vosges, m'avait invité à passer quelques jours à Leucate, où il allait rejoindre sa petite amie qui y travaille l'été. Une fois que j'ai su que je pouvais posé mon RTT ce lundi, j'ai pu lui confirmer ma venu et organiser mon escapade.

Laurent est un de mes meilleurs amis. La distance géograhpique entre nos lieux de vie fait qu'on ne se voit pas très souvent. C'est encore pire depuis qu'il travaille et qu'il n'a droit qu'aux cinq semaines de congés payés par an. On a coutume de se retrouver dans les Pyrénées tous les étés pour aller faire quelques ballades en montagne avec ses parents. Cette année devrait déroger à la règle tant nos congés ne correspondent pas. Il a du les poser en juillet quand je les prends en aout. Aussi, dès que l'occasion se présente, on fait tout ce qu'on peut pour se retrouver un moment.

Ce dépaysement et ces retrouvailles étaient bienvenue.J'ai aimé ces balades le long de la plage,tantot sur le sable chaud, tantot les pieds dans l'eau, à parler de choses et d'autres. Des nos souvenirs de collégiens. Du temps présent. Des projets à venir aussi. J'ai aimé etre allonger sur ma serviette de bain, faire un peu de bronzette, mais aussi écouter les yeux fermés le bruit des vagues et le pas des vacanciers sur le sable. L'eau était à 21 - 22 degré, loin de mes 28-30 à Djibouti, mais j'y suis rentré sans gros soucis. Meme pas peur ! Laurent et sa copine étaient plus frileux et prenaient donc plus leur temps. J'ai aimé, une fois dans l'eau, faire face aux vagues, les enjamber voir y plonger dedans.

Ces deux jours m'auront aussi permis de découvrir les vacances en camping. En effet, si j'ai longtemps passés mes vacances près de la mer, sur les cotes catalanes, je n'ai pas souvenir avoir fait l'expérience du camping. Laurent avait prévu une tente mais il avait pu dégoté en début de semaine une caravane sympatoch. Suffisante en tout cas pour dormir dans des lits différents et entreposer nos affaires. Mais les installations du camping (sanitaires, éclairage) étaient pas mal. Moi qui avait vu un reportage sur les campings, j'avoue que je redoutais un peu :)

Le petit séjour s'est donc bien passé. Samedie soir, nous sommes allés au resto où l'on a mangé des huitres et une zarzuela. Le dimanche, on s'est débrouillés pour manger (sandwitch américain puis pizza), en particulier le "midi" où nous avons mangés presque à quatre heures. Pire que l'heure espagnole ;-). Seuls bémols, le prix mais aussi le refus du commerçant/restaurateur de prendre la CB. Et quand c'était pas la CB, c'était le chéquier, ce qui est on en conviendra, est plus courant. Heureusement que j'ai pensé à prendre mon chéquier car je n'avais rien de liquides.

Le retour a été un peu mouvementé. Je devais prendre le bus-navette pour rejoindre la gare et de là partir sur Narbonne puis sur Toulouse. Or la navette n'est jamais venue. "Oh, ils sont pas très ponctuels par ici" qu'on m'a dit... il y a ponctualité et ponctualité quand meme. Du coup, avec un bout de carton bricolé, j'ai fait de l'auto-stop. Heureusement je n'ai pas attendu trop longtemps. Un couple de pré-retraités a bien voulu me prendre et m'amener à la gare de Narbonne... après un léger détour pour s'acheter une pizza. J'ai loupé mon train initial mais je me voyais mal exiger d'aller d'abord à la gare :). Du reste, c'était des gens bien sympa. On a papoté de choses et d'autres presque en continue. Puis à la gare j'ai pris le prochain train pour Toulouse. Le weekend était fini telle une parenthèse.

26 juin 2009

Le Roi de la Pop est mort

 

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J'apprends ce matin la mort de Michael Jackson. Triste surprise ! On savait l'homme en retrait depuis quelques années, malade et affaiblie, psychologiquement fragile, mais il semblait repartir pour une nouvelle tournée.

Quand j'étais pré-adolescent, j'adorais cet artiste. J'avais quelques uns de ses albums, quelques photos de lui dans mon cahier de fan (cahier que j'ai conservé,dans une armoire chez mes parents). Je regardais souvent ses clips et m'amusais à imiter ses pas de danse. Mais comme tant d'autres je n'ai jamais réussi à faire le moonwalk ;-). Autre souvenir : le temps passé à jouer sur la vieille console Sega de mon cousin à Moonwalker, tiré du film dont il était le héros, où il s'agissait de sauver des enfants et de castagner des zoombies ^^.

En repensant à son histoire personnelle, je me dis qu'elle a quelque chose de tragique: très (trop ?) tot propulsé sur le devant de la scène, il devient une légende vivante et vend des millions d'albums dans le monde entier. Son ascension sociale, son succès et son physique de "beau gosse "(à ses débuts) semblent pourtant cacher un adulte fragile, peut etre resté grand enfant (son chateau Neverland, sa passion des enfants), qui ne s'acceptait pas physiquement (voir toutes ses opérations chirurgicales). Puis vient la descente aux enfers:  malgré un talent certain, ses derniers albums se vendent moins bien ; sa maladie de peau (?) et ses opérations au visage le défigurent complétement et le  diminuent physiquement ; les scandales sur des supposés actes pédophiles se multiplient etc.

Me vient alors cette expression espagnole "Barnabé, quien te ha visto y quien te vé"

Reposes en paix Michael ! Salut l'artiste !

04 avril 2009

L’horizon s’éclaircie

Après quelques mois de petite déprime, l'horizon semble s'éclaircir et l'âme s'alléger de sombres pensées Les premiers mois de l'année 2009 ont été difficiles pour moi : des vacances de Noël qui n'en étaient pas, passées à préparer les examens du premier semestre ; une tentative malheureuse du permis qui impliquait de nouveaux frais ; une préparation tardive et superficielle pour mes premiers concours ; une reprise des cours sans enthousiasme... bref, une période sans énergie, sans convictions, sans perspectives.

A tel point qu'en février, alors que j'avais le choix entre monter sur Paris pour y revoir des amis (réalisant ainsi ma promesse maintes fois répétée de venir leur rendre visite), partir skier aux Pyrénées, aller dans les Landes chez mon amie Selene ou encore passer à Metz voir mon ami Laurent, j'ai finalement préféré venir donner un coup de main à mes parents qui refaisaient leur salon. On a détapissé, enduit et travailler les murs puis impression et peinture à chaux. Un vrai changement d'activité :)

Maintenant je suis dans une autre dynamique. J'ai suis admissible à l'oral pour un des concours (j'attends le résultat de l'autre), ce qui m'a conforté sur mes capacités et ma formation universitaire. Je passe l'oral en mai, où je rencontrerai notre ami Belgo, et si je suis admis au final, j'irai passer deux ans chez les chtis. Depuis, avec un de mes collègues, nous nous sommes mis la pression et nous nous motivons mutuellement pour préparer plus sérieusement les concours avec un objectif commun : l'e. n. a.

C'est un peu prétentieux, encore que j'ai conscience de mes lacunes, mais cette ambition est stimulante. Et maintenant que j'ai le permis, je sens comme un soulagement et une envie de liberté et de niaque.

Pourvu que ça dure...

29 décembre 2008

Quête Macabre

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« Deux jeunes gens viennent passer un séjour à la montagne, dans la maison héritée de l’oncle de l’un deux, décédé quelques mois plus tôt. En fouillant la maison, ils trouvent un porte document. Celui ci rassemble toutes les recherches qu’avait effectuées le défunt, pour retrouver une amulette magique. Une amulette ayant appartenu à un templier, brûlé sur un buché. Ils se lancent alors à la recherche du médaillon qui se trouve être enterré aux alentours d’une chapelle. Ils finissent par trouver et piller la tombe. Mais ils vont très vite se rendre compte qu’on ne réveille pas les morts impunément… »

Inspiré de la nouvelle « Le Molosse » d’Howard Philip Lovecraft, Quête Macabre est le troisième court métrage que j’ai réalisé avec Laurent et son frère, il y a deux ans de ça. Avec les deux autres, Nuit Sacrée et Le Sentier, ils constituent une sorte de trilogie « fantastique » du « Moine fou ».

Tournés dans les Pyrénées, à proximité d’une église, d’un vieux moulin ou d’une chapelle, avec une simple caméra et dans des décors naturels comme la montagne et la forêt, ces trois courts-métrages sont des films amateurs. A partir de l’expérience cinématographique acquise par Laurent aux Beaux Arts de Metz, nous avons bien cherché à respecter certaines « conventions », à nous appliquer le plus possible à chaque prise, ou encore à exploiter un logiciel de montage pour améliorer le film. Mais notre équipe, si réduite, et nos faibles moyens (matériels, financiers) ne nous ont pas permis de faire plus.

Cette envie de faire des films est née bien avant ces trois courts métrages. Il y a un peu moins de dix ans de ça, alors que nous n’étions qu’au collège, j’avais lancé la folle idée de tourner un mini épisode de Star Wars.

Au départ, il s’agissait de faire une sorte de bataille spatiale. Nous avions fait des vaisseaux en terres, avec un trou à l’arrière pour mettre un pétard, sur lesquels nous mettions un coup de peinture. On avait trouvé une boule en polystyrène qu’une couche de white, si je me souviens bien, avait attaqué, donnant au final l’aspect de Lune. Nous avions fait aussi les fameux destroyeur impériaux à partir de cartons. En fait, on gardait les pots de yahourt, les cartons des boites de kellogs, les tubes de dentifrice, des petites bouteilles, et autres substantiles pour créer des vaisseaux (ou des lunettes).

Puis un ami vint nous dire que Star Wars sans combat de sabre lasers, c’était pas Star Wars. Je le pris aux mots et rédigea l’ébauche d’un scénario, que j’améliorerai par la suite par sept versions, et qui intégrait un duel de Jedi. Le scénario plus ou moins fini, nous recherchions du monde intéressé par le projet. Face au problème crucial d’argent, qu’une participation de tous ne résolvait évidemment pas, Laurent proposa de participer au concours sciences vie junior. Nous envisagions alors de constituer un mini-robot R2D2, à partir d’un petit tonneau et de quelques moteurs. Quelques années après j’avais même constitué un début du dôme. Des masques devaient aussi être crées.

Mais comme quelques mois après je dû partir en Afrique et que chacun alla dans un lycée différent, le projet entra en sommeil. De Djibouti, je continuai à améliorer le scénario et à rédiger une bonne partie des dialogues des différentes scènes. Laurent découvrit de son côté un logiciel de 3D qui nous serait utile pour les scènes de vaisseau. Ensemble, dans les Pyrénées, nous avions inventé, geste après geste, la scène du duel. Puis à mon retour définitif d’Afrique, le projet fût officiellement abandonné, par manque de temps, par réalisme, par abandon successif des (bonnes) volontés des membres de l’équipe.

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être... Des masques devaient aussi être crées.

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être...

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être...

Si au final il reste un goût amer d’inachevé (les mauvaises langues diront que ça n’avait même pas commencé), je ne regrette pas le temps investi dans une telle aventure. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de cette expérience : appris sur les difficultés à rédiger (je crois que mon goût de l’écriture vient de cette période là), à animer et motiver dans la durée une équipe, à identifier les contraintes (financières, techniques, technologiques) et les moyens de les résoudre, et tout simplement à faire des allers retours entre ce qu’on imagine et ce qu'on souhaite (par définition personnel) et ce qui est en réalité et en pratique faisable.

Mais je continue à rédiger, à mes heures perdues, des débuts de scénario. Hélas je n'ai pas toujours l'inspiration pour les finir. Un autre jour, je vous en présenterai peut être...

20:23 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pyrénées