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31 décembre 2007

Bonne année - Feliz año nuveo - Bon Any Nou

En Espagne pour accueillir la nouvelle année, nous avons une petite « tradition ».

Après un bon repas en famille et/ou entre amis, alors que nous approchons de l’heure fatidique, nous allumons la télévision espagnole qui nous amène à la Puerta del Sol à Madrid et son horloge.

 

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Nous préparons 12 grains de raisins verts pour les 12 coups de Minuit.

Et ensuite nous mangeons un grain à chaque coup de cloche. Le but c'est de les avoir tous avalés à la fin.

Je crois que celui qui réussit commence la nouvelle année sous les meilleures hospices.

Après les 12 coups, la bouche pleine en général pour ceux qui n'ont pas su/pu avaler tous leurs grains, nous nous embrassons en nous souhaitant un feliz año nuevo.

Et bien, cher lecteur, à vous mes amis, je vous souhaite avec quelques heures d'avances, une bonne et heureuse année 2008. Que vos souhaits se réalisent, que la santé vous accompagne...

A bientôt, sur le grand chemin de la vie.

19:25 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : espagne

12 décembre 2007

L'hostalet de Vives

Samedi dernier j’ai fait une petite escapade en pays catalan en allant mangé au sympathique restaurant L’Hostalet, dans le petit village de Vives pas très loin de Perpignan.

 

 

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© L'Hostalet - Vives

 

 

C'est un collègue narbonnais qui me l'avait fait découvrir l'an passé, partageant tous les deux le bon plaisir de la table et du bon vin. Quoi de plus simple après tout que de partager un agréable moment autour d'un repas en compagnie de bons amis ?

 

L'ambiance y est très agréable, le cadre et la musique nous plongeant en pleine culture catalane. Le personnel est souriant et le service très correct. On vous accueillit d'emblée avec un bon plat de charcuterie. Les plats sont très bons, en quantité et de bonne qualité. Le rapport qualité-prix est justifiée.

 

Après un verre de sangria en apéritif, mon collègue est parti sur un civet de sanglier et moi pour un civet de lièvre à l'ancienne. Le tout accompagné de patates croustillantes et d'un plat d'haricots blancs. Comme il y en avait en quantité, chacun de nous a pu goûter le repas de l'autre, et j'avoue que j'ai plus apprécié le sanglier. Mon lièvre était très bon, la sauce excellente, mais la viande était un peu dure. En dessert nous avons pris un "pyjama" qui est composé de flan, de glaces, de chocolat chaud, de nougga et d'autres choses.

 

 

 

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© L'Hostalet - Vives

 

C'est le type de journée que j'aprécie vraiment beaucoup. Cela fait près de deux mois que nous ne nous étions pas vu, nous avons parlé de beaucoup de choses: de ce qu'a fait l'un et l'autre ces derniers temps, de Narbonne et de nos connaissances communes, et de politique enfin. La petite comme la grande pour être franc. Nous nous sommes aussi fixés une date pour aller sur Barcelone, c'était en projet depuis février dernier. Et à la sortie de table, nous sommes allés marché dans le petit village de Vives et quelques routes avoisinantes, en parlant toujours...

20:00 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : barcelone

04 décembre 2007

Ephemères retrouvailles

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Hier matin, je commence ma semaine sur le rythme du train-train quotidien. Ce lundi ressemble à tant d'autres, je sortais du métro pour aller rejoindre N. avec qui j'ai coutume de manger en début de semaine, au resto universitaire. C’est un de mes bons amis de fac, un de ceux qui me reste du temps où j’étais encore en économie. Mais cette fois il n'est pas là, j’ai du arrivé trop tard. J’ai donc mangé tout seul.

En sortant du RU, je regarde autour de moi. Et dans cette petite marrée humaine, je te vois. Je ressens comme un choc. Je jette mon regard à plusieurs reprises, je n’y crois pas. Tu parle avec des collègues, du coup je n'ose pas m'approcher. Mais tu t’éloignes d’eux pour ton propre chemin. Je m’en vais dans la direction opposée, mes yeux ne te lâchent pas. En mon fond intérieur, j’hésite à te suivre. J’ai peur de souffrir du fait de te parler, que toutes ces choses en moi refassent surface. Je ne veux pas regretter, je te rejoins à marche forcé.

Je marche derrière toi. J’observe ta silhouette et ta façon de marcher. J’admire tes longs cheveux ondulés de couleurs cuivre. Je t’appelle de ton doux prénom. Tu te retournes et sembles surprise. Nous nous faisons la bise. Après coup je regrette de ne pas m’être rasé. Nous entamons la conversation. Tu t’excuses de ne pas avoir répondu à mes messages. Je ne te cache pas que je croyais que tu ne voulais plus me voir. Tu m’assures du contraire et je n’insiste pas. Tout en marchant, nous parlons de nos parcours depuis que nous nous sommes quittés. Près d’un an et demi sont passés. Seuls quelques sms de formalités ont servis à garder le contact, toujours de mon initiative.

Ces quelques minutes avec toi, j’aurai voulu qu’elles deviennent des heures. J’aurai voulu arrêter le temps pour qu’on puisse parler de tout, qu’on puisse parler vraiment. Je scrute ton visage par des jeux de regards furtifs, comme pour les comparés avec les souvenirs que j’en avais gardés. Je perçois ton parfum, il flatte mes narines. J’écoute le son de ta voix, je la redécouvre. Je l’avais oubliée, comment est-ce possible. Les souvenirs de ma mémoire sont-ils à ce point écorchés par le temps ? Je te trouve changée. Peut être plus mature, et pourtant tu es de deux ans mon ainée. Je te trouve posée, attentive, un peu plus curieuse aussi, même si nous sommes tous deux pressés. A peine les mots sortent de ma bouche que je regrette la breveté de mes paroles et la formulation de mes réponses. C’est toujours le même problème avec moi, je me pose mille questions à l’heure sur comment me tenir, sur les choses que je veux te dire et comment te les dire.

Il est déjà temps de nous quitter. Tu repars dans ton univers, moi dans le miens. Tu me donne rendez vous en janvier, tiendras-tu seulement parole !? La joie que je ressens dans mon cœur s’évanoui à chaque pas qui m’éloigne de toi. Je ne me retourne pas. Il ne me reste que le souvenir du souvenir. Et cette étrange question : que disaient tes yeux ? On dit souvent que les yeux sont le miroir de l’âme. Je les ais souvent regardés dans le passé, espérant en vain, y voir un signe de ta part et disons même un changement dans ton regard sur moi. Cette fois je ne m’y suis pas aventuré. Pas pu ? Pas voulu ? La peur, une certaine pudeur peut être. En réalité j’ai profité de cet instant comme il venait et comme il s'est présenté. Un instant fugace. C’est peut être la dernière fois que je te vois. Je refuse d'y croire.

A nos éphémères retrouvailles, toi mon ange, toi ma fée.

Recuerdo este sueño. Sentados en una playa, me pierdo en tus ojos que lo dicen todo. De pronto, te levantas y con una sonrisa, desapareces corriendo al mar. Me quedo solico. Con mis manos, levanto un poco de arena que se escapa enseguida. La fueza del aire la lleva a otro lugar.

18 septembre 2007

L'âge des possibles

Dimanche 16 septembre, j'ai soufflé mes 22 bougies.

22 ans c'est moins symbolique que les 18, les 20, les 25 etc mais bon... ça compte ;-)

Les jours d'anniversaires sont toujours pour moi l'occasion de penser au temps qui passe, à ce j'ai vécu et laissé derrière moi, à ce qui m'attends dans l'avenir.

Celui de cette année n'a pas manqué aux habitudes. J'ai eu un sentiment un peu étrange tout au long de la journée.

A une semaine de la rentrée universitaire et à deux ans de la fin des études, les doutes m'envahissent car le chemin des possibles est aussi large que semé d'embuches. Le choix, lorsqu'on a le sentiment de l'avoir vraiment, est toujours difficil... j'ai d'ailleurs l'intuition qu'au fur et à mesure que j'avance dans la vie, les choix sont de plus en plus cruciaux, lourds de conséquences et irréversibles.

A cela ajoutons le fait que je n'ai pas fêté mon anniversaire le 16 septembre mais la veille.

En effet, mes parents, ma soeur et moi, avons profité du passage furtif de mon cousin et de ma grand mère, qui devaient rejoindre Barcelone dans la soirée, pour le fêter ensemble.

Nous avons mangé du foie gras en entrée suivis de magrets et de "pâtes à l'espagnole" comme on dit chez nous (ça veut dire pâte + sauces tomates + morceaux de chorizos recouvert de gruillère et gratiné au four). Et en dessert, une glace à la banane avec du chocolat fondant hmm un régal.

J'avais amené une bouteille de Champagne rosé que l'on m'avait offert et que j'ai souhaité faire partager à mes proches.

Du coup, le dimanche, Jour J, sans repas de famille ni cadeaux (c'est un détail... et je l'avais eu avant), j'aurait dit que c'était un jour comme un autre. Quelque part, c'est vrai, c'est un jour comme un autre.

Seuls les sms de queques amis et les coups de téléphones de la famille m'ont rappellé le sens de cette journée.

Enfin, ce qui m'a un peu chamboulé, c'est le fait d'avoir rêvé d'une personne que je n'ai pas vu depuis près d'un an et qui a compté pour moi.

Me sont venus ces quelques vers...

 

 

Recuerdo bien aquel dia

Yo entraba en la sala,

Te encuentre sentada,

Tan sola, tan hermosa.

*

No era la primera vez,

Que yo te miraba, ¡sabes!

¡Tan guapa y bella eres!

Pero yo con las mujeres…

*

A tu lado, me pudo sentar,

Enseguida supimos hablar.

Me dijiste tu nombre, Khissar,

Que no fue fácil memorizar.

*

Un medio día fuimos a comer,

Escucharte fue todo un placer.

Ni siquiera intentaste esconder

Tus historias, tu manera de ser.

*

Me quedó mirando tus ojos

Eran vivos, listos, obscuros.

Buen culo y buenos pechos,

¡Que cuerpo, por los Santos!

*

¿Cual eran tus pensamientos

En estos momentos mágicos?

Soñaba en besar tus labios

Pero hablaste de tus novios.

*

Así quedaron las cosas.

No pudo decirte jamás

Yo quería ser mucho más.

Pero marcaste las fronteras.

*

 

Me gustabas...

 

Me gustaba oir tu voz, tan dulce

Cuando hablabamos caminando

 

Me gustaba sentir tu olor, la de tu cabello,

Cuando esperabamos en una fila y tu ibas por delante.

 

Me gustaba tocar tu piel, tan suave,

Cuando besaba tus mejillas por la mañana.

 

Me gustaba mirar tu cuerpo, tan bueno,

Lleno de sensualidad y al movimiento felino (?).

 

Me gustabas tu, simplemente.

Pero sé por tu mirada que no sentias lo mismo.

19:40 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : barcelone

10 septembre 2007

Colère, indignation, impuissance et culpabilité

Bonsoir...

Etrange titre que celui ci. Je ne vois pas d'autres mots pour décrire ce que je ressens en ce moment. C'est une expérience qui n'est pas à mon honneur, aussi je demande clémence dans votre jugement...

*

Juste avant la rentré universitaire en semaine prochain, j'entame ma dernière semaine de boulot de peintre. Alors que je m'étais levé dans l'idée d'aller reprendre le chantier de l'immeuble en constructions dans ma petite ville (c'est assez rare d'avoir un chantier aussi près), mon oncle-patron nous envois dans une toute autre direction, pour une toute autre besogne...

Besogne est un bien joli mot, un travail ingrat voir célérat conviendrait mieux... parce que voyez vous, il m'a été demandé d'enlever les affaires d'une femme qui venait de se faire expulser vendredi.

Je peux vous dire qu'allez chez quelqu'un, quand bien même elle n'y est pas, et toucher à ces affaires pour les lui foutre dehors (dans le cas précis dans un lieux à l'abri des regards en attendant le jugement) c'est dûr.

La première fois, c'était il y a une semaine, dans le même immeuble mais pour un autre appartement. Nous avions repeins tout l'appartement qui était vide à l'origine (c'est à dire quand nous avons commencé les travaux) et il nous avait été demandé d'aller vider la cave.

Dans cette cave, on trouvait, si vous me permettez l'expression, à boire et à manger. Une vieille paire de ski usée et inutilisable, quelques jouets (des morceaux d'une dinette, quelques voitures miniatures), des meubles (une table), des vieux accessoires (un balladeur, une radio, un velo etc) des habits, et des livres.

Nous étions 4 pour vider la cave, tout embarquer dans la fougonette et aller le jeter à la déchetterie. Nous avons fait la chaine pour aller plus vite. J'étais celui qui amenait, au grand jour en pleine rue et devant les regards des passants, les affaires jusqu'à mon collègue qui les rangeait dans le fourgon. J'ai honte à le dire, mais si scrupules il y a eu, cela concernait les livres. Ils étaient sales, un peu abimé (certains beaucoup), plutôt anciens, pas forcément les grands classiques de la littérature. De mémoire, il y avait un Pagnol, et quelques ouvrages d'enseignements plutôt anciens... et j'ai reconnu Le Tunnel, un roman que j'avais lu il y a longtemps, sur un français dans un camp de travail nazi en Yougoslavie.

Je les ais amenés d'un pas lent, je prennais connaissance de titres d'un regard furtif.... enfin peut être pas si furtif que ça puisque les choses s'entassaient à la sortie de la cave, preuve que je prenais du retard. Un papy est arrivé et a fouillait les livres, ce qui m'a sciemment fait ralentir. Après tout, 2,3 livres de sauvés, c'était toujours ça.

En regardant tous ces livres je suis tombé sur La Rose et le Noir de Catherine Nay. Le livre m'a tappé dans l'oeil parce qu'il y avait Mitterrand sur la première page de couverture. Mais après réflexions et après lecture rapidos du bouquin, j'ai estimé qu'il n'en valait pas la peine. Je m'attendais à une critique du Mitterrandisme or le livre s'arrête en 1984...

Toujours est-il que lorsqu'il m'a fallu les jetter à la déchetterie, c'est la mort dans l'âme et les "yeux interieurs" fermés que je l'ai fait.

* *

Aujourd'hui, c'était différent car nous avons pénétré dans un appartement meublé, chargé d'affaires en toute sorte, et donc quelque part chargé de vie, d'une vie. Quel étrange paradoxe: un appartement inhabité mais chargé de vie !

C'était en réalité un tout petit studio, au 7ème étage d'une tour, avec une pièce qui faisait chambre-salon-cuisine et à côté, une petite salle de bain.

Lorsque je suis entré dans le studio la première fois, ça a été un petit choc. La première chose qui frappe c'est l'odeur. Celle de la poubelle qu'on a oublié de sortir et qui reste là pendant des jours, celle du renfermé et des chats aussi.

La seconde chose qui m'a marqué c'est l'état pitoyable du studio. Il y avait des graffitis partout, quelques signes anarchistes ici ou là, des petits bouts de message que s'écrivaient les occupants (la locataire et ses amis) entre eux, des phrases un brin philosophique... J'ai retenu "Ne sous-estimez pas le poids de la mauvaise conscience lorsque vous nous mettrez dehors", "Une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie" et un "tu sautes, je saute".

Les murs étaient très noir, surement du à l'effet du tabac. Il y avait beaucoup de poster (un poster de Brassens, Ferre et Brel ensemble notamment), de cartes postales accrochés dessus. En dessous de la fenêtre, le radiateur avait disparu et une plaque de placo a été détruite par des coups de pieds. Idem à un autre endroit, le placo a été bouzillé. Le volet en pvc qu'on fait descendre avait un trou caché par du schoch. Le pire doit être la porte de la salle de bain avec un énorme gros trou au milieu... en fait il ne restait que les bords de la porte.

Côté mobilier forcément, vu la petitesse du studio, il n'y avait que le minimum. Un matela à même le sol servait de lit et de canapé. Il y avait 2 meubles étagères dans un état tel qu'on se demandait comment ça tenait, et où s'entassait au choix, des fringues (plein de poils de chats), des bouteilles (vides) et autres bibelots. Un petit frigo servait de coffre fort, où la dame rangait des K7 de musiques, des piles. Dans la salle de bain, une chose m'a surpris. La douche servait d'entrepos de malletes et de litière de chat, ce qui me donne à penser que la dame ne se lavait pas.

C'est dans une colère froide, le dégoût et un brin de peur que je me suis mis à bosser, après m'être mis des gants. Il nous aurait surtout fallu un masque, je n'ai pas pu avaler ma salive de toute la matinée. Et en rentrant pour manger, je me suis pris un douche, comme pour me laver psychologiquement de ce que je ressentais.

- Colère froide pour le fait qu'on puisse nous donner ce type de travail de merde, je dirai même un putain de mauvais cadeau. Pourquoi c'était à nous de nous occuper de cela, de participer à cette expulsion... ? à ce sytème...

- Dégoût parce que vous l'aurez compris le studio c'était une vrai merde et l'odeur ne nous facilitait pas la tâche.

- Peur parce que la femme pouvait très bien revenir et que c'était une violente. A l'entrée de l'immeuble, elle a fortement abîmée la vitre de la porte d'entrée, je vous parle même pas de la porte de la cave. Elle était craint dans l'immeuble. Il va de soit que si elle s'était manifesté, elle ne nous aurait pas fait des embrassades... comment vous réagiriez vous en voyant qu'on sort vos affaires ?

Nous avons tous mis dans des cartons et nous avons tout descendu, non sans difficulté vu le petit ascenceur qui y avait.

Ne pouvant emporter les chats, ni les fouttre dehors (ils vivaient entre le studio et le toi de l'immeuble), nous nous sommes assurés qu'ils auraient de quoi boire et manger. Ils cherchaient toujours à rentrer et rester très pereux à notre égard. L'un d'eux m'a fait peur lorsque j'ai vidé l'étagère des fringues... il s'y était caché et lorsque j'ai vu une tête de chat, j'ai crié! Benh ouais...

* * *

Je vous cache pas que je reste un peu sous le choc de cette histoire.

J'ai du mal à comprendre un certain nombre de choses...

Cette femme d'abord, alcoolique et violente apparament, sans travail, sans hygiène non plus, qui ne payait pas le loyer. Une "vie" à part, plus centrée sur ses chats et ses amis qu'autre chose.

D'où vient-elle ? Pourquoi vivait-elle ainsi ? Que lui est-il arrivé ?

Ce système enfin...

Un homme (le propriétaire) concentre (via un accord) sur un immeuble presque, seulement des "cas-sociaux" comme on les appelle, et qui assume les coûts (les loyers impayés et les réparations, les problèmes... et on y retourne souvent) à sa seule charge... il n'est pas le plus à pleindre certes.

Et ces gens qu'on parque dans ces immeubles sans qu'on ne fasse rien d'autre que leur donner les minima... et qu'on expulse un jour...

Etrange monde...