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17 mars 2010

La banalité du Mal

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Jusqu'où va la télé ?

"Les dérives de la téléréalité sont inquiétantes. Violences, tortures, humiliations dominent les programmes dans le monde entier. La télévision détient-elle un pouvoir spécial ? Dans les années 60, une expérience psychosociale prouvait que 62 % des individus administraient des chocs électriques extrêmes en obéissant aux ordres d'un scientifique. L'équipe de Christophe Nick a transposé cette expérience à l'univers des jeux télévisés, avec un jeu aux règles abjectes, où il est question d'infliger des chocs électriques à un inconnu, en étant dirigés par Tania Young. Qui va se soumettre ?" France 2

12 mars 2010

Peut-on vivre sans aller voter ?

A quelques jours du premier tour des élections régionales, il n'est pas rare de croiser encore quelques électeurs indécis, également tentés par l'abstention. Parmi ceux là, certains cachent mal leur scepticisme sur l'intérêt et le sens du vote. Et leur récurrente question - « A quoi ça sert de voter !? » - laisse difficilement indifférent les démocrates convaincus.

Le gouvernement a lancé il y a quelques mois le scandaleux « débat » sur l'identité nationale et de l'immigration. Le durcissement de la politique sur l'immigration a conduit les services préfectoraux à remettre en cause la nationalité française des concitoyens qui venaient renouveler leurs papiers d'identités. Ce qui apparait comme une bévue administrative matérialise en fait la précarité (voire la négation !) de notre identité citoyenne. Face à cette dérive, le vote, parce qu'il exprime la voix de celui qui acquiert le rang de citoyen, est le pouls de la  vie démocratique et le ciment de notre identité républicaine.

Je pense également qu'une part de l'abstention et/ou du scepticisme des électeurs vient du fait que les gens, au final, ne savent pas à quoi servent les régions. J'ai pu en prendre la mesure en tractant sur le marché de ma commune le samedi matin. Les candidats de la liste socialiste en Midi-Pyrénées, présents sur le marché à l'occasion, ne manquent pas de rappeler les compétences de la Région.

Une Région, ce n'est pas un mini-Etat. N'étant pas dans un contexte d'Etat fédéral comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, nos régions n'édictent pas leurs propres lois et ne créent ni ne lèvent des impôts propres à leurs territoires. Dotée de la clause générale de compétence, la collectivité « région » peut intervenir dans tous les domaines où elle estime, via l'assemblée délibérante (le conseil régional), la représentant, devoir intervenir et sous réserve de respecter la loi (produit de l'Assemblée Nationale et du Sénat).

Mais les différentes lois de décentralisation ont confiées aux régions des champs de compétences précis. La Région intervient en matière de développement économique (aide aux entreprises, de filières locales), de transport férrovière (TER), d'aménagement du territoire (développement durable), de formation professionnelle et d'apprentissage, de lycée (personnel TOS, création et rénovation d'établissements scolaires ainsi que le mobilier). Autrement dit, la région intervient dans les affaires de la vie courante, aux cotés des départements et des communes.

Malgré des budgets limités et des règles budgétaires strictes encadrant leurs dépenses (la région ne peut s'endetter que pour investir), les régions, avec l'ensemble des collectivités locales, réalisent les ¾ de l'investissement public. En dépit de nombreux bouleversements (transferts de compétences non toujours compensés financièrement par l'Etat ; suppression de la taxe professionnelle, principale ressource fiscale des collectivités), les régions participent au soutien de l'activité des entreprises locales et au développement durable de nos territoires.

19:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

02 mars 2010

Un difícil despido

Este sábado en Zaragoza, ha fallecido mi abuela a las tres de la madrugada tras un mes de hospitalización. Desde cinco o seis anos, ya vivía con una cirrosis. Esta enfermedad se empeoró estos últimos meses, atacando el organismo interno (insuficiencias renales, diabetes) y cuerpo (mal de piernas). Los diferentes análisis y tratamientos no daban ninguna perspectiva positiva. Era una cuestión de tiempo.

Hasta el último momento, la mujer fue muy bien acompañada. Sus cuatros hijos, sus nietos, sus sobrinos, los amigos de los hijos, algunos de los nietos, etc. cada uno pasó unas horas a verla y animarla. No todos los enfermos del hospital encontrados tuvieron tantas visitas. No sé si es que los médicos quisieron prepararnos pronto y progresivamente a su muerte o si nuestras visitas le dieron un poco de vida, pero mi abuela hizo mentir los pronósticos. Era una mujer de carácter y físicamente fuerte.

Me costo bastante realizar lo que ocurría. Creo que cuando estas lejos de este tipo de situación, no lo entiendes realmente hasta que lo veas de tus ojos propios. Lo he negado o menospreciado casi hasta el final. Me parecía, y sigo pensándolo, que la muerte forma parte de la vida, y que es preferible une muerte rápida en vez de largos sufrimientos. Tampoco quise, inicialmente, verla antes de su muerte. No quería que los últimos recuerdos de mi abuela fueran los de una mujer disminuida y gravemente enferma en una cama de hospital. Pero no tuve otro remedio que afrontar mis temores.

No fue nada fácil puesto que no reconocí a mi abuela. Encontré a una mujer con un cuerpo inflado y la cara delgada, casi las patas arribas, hablando con una voz extraña (entendía muy difícilmente lo que nos decía), vomitando a veces. El primer día, tenía toda su cabeza, pero de pronto volvieron sus alucinaciones. Daba mucha pena verla así. Acabó sus días en un coma. Parece que el oído es el último que se pierde en el coma, así que todos siguieron hablándole. Le dije entonces que la quería mucho. Murió por la noche...

Se ha decidido incinerar el cuerpo en fin de poder transportar las cendres en los Pirineos donde descansan ya dos de sus nietos. Paseando en el inmenso cementerio de Zaragoza me han mostrado la tumba de mi abuelo, fallecido poco después de mi nacimiento. Su cuerpo será también incinerado. Al ver todas estas tumbas, a veces muy pocas entretenidas, reflexioné sobre la evolución de la relación de nuestras sociedades par con la muerte. Antes una familia se movía poco fuera de una ciudad o de una región, y de hecho enterar los muertos tenia sentido. Ahora nos movamos tantos - bueno aun depende - que resulta mas fácil incinerar y mover las cendres.

Volviendo en Toulouse tras una semana de tiempo suspendido, empezó a realizar que la vida ha seguido su curso y que cada miembro de la familia debe seguir adelante. Siento como una sensación de desfase, y es un sentido raro. La ausencia de alguien querido se aclara entonces. Llega entonces el tiempo de los recuerdos y de la memoria.

01:00 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : espagne, mémoire

18 février 2010

HIMYM, l’histoire d’une rencontre

 

 

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How I Met Your Mother est un autre sitcom que j'aime bien regarder à mes heures perdues. J'avais vu un épisode de cette série sur une chaine du câble mais ce sont mes amis Julien et Sidonie qui me l'ont fait découvrir, à l'occasion d'un de mes voyages Orléans. La série a été un temps diffusée sur NT1. Mais c'est encore une fois par streaming que j'ai pu visionner l'intégralité de la série.

En 2030, Ted Mosby raconte à ses deux enfants adolescents comment il a rencontré leur mère. Le récit nous transporte dans le New York des années 2000 où Ted, jeune architecte à l'aube de la trentaine, recherche le grand amour. Il partage un appartement avec son ami Marshall. Celui-ci est en couple avec Lily. Les trois se connaissent depuis la fac.

Dans leur bar préféré, situé en bas de leur immeuble, ils y retrouvent Barney qui passe son temps à draguer et coucher avec les filles. Puis vient se rajouter Robin, présentatrice sur une chaine locale et canadienne d'origine. D'abord petite amie de Ted, il est persuadé qu'elle est la bonne, elle fini par intégrer la bande.

La rencontre avec la future madame Mosby reste la trame de fond de la série mais celle-ci raconte, au travers de la narration subtile de Ted, les aventures de nos cinq trentenaires. A nouveau l'humour de la série repose sur la personnalité attachante des personnages (Ted le romantique, Marshall le grand frère, Lily la meilleure amie, Barney l'incorrigible dragueur), leur profonde amitié, leurs situations (parfois bien coquasses), leurs anecdotes, leurs dialogues (tantôt loufoques, tantôt mélodramatiques).

How I Met Your Mother n'est pas sans rappeler Friends mais comparaison n'est pas raison, chaque série a son style. Un personnage là aussi s'en détache, Barney, magnifiquement incarné par Neil Patrick Harris, dont les phrases et les combines de dragues sont à tout  simplement "legend...wait for it... dary ! legendary !". La série arrive à sa cinquième et dernière saison. On va enfin savoir comment Ted a rencontré la mère de ses futurs enfants ;-)

12 février 2010

TBBT, une histoire de Geek

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TBBT est l'abréviation de The Big Bang Theory, une autre série américaine que j'aime bien regarder de temps à autre. Je l'ai découvert sur le net. Elle commence tout juste à être diffusée en France (NRJ.12).

The Big Bang Theory c'est l'histoire de quatre geeks - Leonard, Sheldon, Howard et Raj' - des surdoués qui travaillent comme scientifiques et passent leurs temps libre à jouer sur l'ordinateur ou tout autre console moderne, à collectionner des comics, à regarder des films, à parler de théorie scientifique ou à inventer des jeux etc. Bref, leur vie sociale est limitée et surtout réglée comme une horloge. Elle va s'en trouver perturbée par l'arrivé de Penny, la nouvelle voisine de palier de Leonard et Sheldon.

Leonard est le plus « normal » des quatre. Il tombe de suite amoureux de Penny et tente au fil des épisodes de la séduire. Il partage son appartement avec Sheldon, qu'on suppose être son meilleur ami, mais dont la brillante intelligence n'a d'égale que son incapacité à comprendre et intégrer les normes sociales de vie en société. Il a le don pour sortir la phrase cassante au bon moment. Ils partagent leur temps libre et leurs hobbies avec Howard et Raj'.

Ces deux là trainent souvent ensemble, si bien que par moment dans la série, certains pensent qu'ils sont en couple. Howard a le don de s'habiller toujours n'importe comment. Il se prend pour un tombeur de nanas et prodigue des conseils de drague à ses amis mais se fait toujours rembarrer. Il vie toujours chez sa mère qui le traite comme un enfant. Le vrai cliché du jeune juif. Ils communiquent toujours en criant. Enfin, Raj' est originaire de l'Inde, dont il fait souvent référence, et se trouve en incapacité à une femme ou en présence de femmes.

Penny joue la jolie blonde de service. Elle travaille au burger king et souhaite devenir actrice. Elle intègre la bande sans jamais porter de jugements mais sans non plus toujours comprendre leurs modes de vie, leurs propos ou leurs logiques. Elle est amoureuse de Leonard avec qui elle joue au chat et à la souris. C'est par elle essentiellement que nos quatre garçons se confrontent au monde « normal ».

L'humour de la série repose beaucoup sur cette rencontre décapante entre l'univers des geeks et celui des gens « normaux ». C'est typiquement un sitcom basé sur le comique de situation, l'alchimie entre les personnalités stéréotypées des personnages et leurs phrases mythiques. Le personnage de Sheldon, incarné par Jim Parsons dont les performances sont unanimement saluées, ses phrases-chocs et ses tocs dominent la série et contribuent énormément à son succès.

La série en est aujourd'hui à sa troisième saison et le succès se confirme outre-Atlantique. Je n'ose pas regarder la version française tellement je me suis habitué aux voix anglo-saxonnes. Mais si je continue de regarder la série avec intérêt, j'en ressens néanmoins comme un passage à vide. Il me semble que la série se centre dorénavant trop sur le personnage de Sheldon. Les autres personnages, mais c'est sans doute lié à leur changements de situations, m'apparaissent comme des figurants dont la présence se résume à donner la réplique à Sheldon. Le personnage de Raj' est à mon avis un des moins exploité et son handicap avec la gent féminine contribue à son effacement.