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13 octobre 2008

L'irrationnalité des marchés

sell_buy.jpg
From The Economist, 1987.

Une belle illustration de l'irrationnalité des marchés.
(vous pouvez agrandir l'image en cliquant dessus)

29 septembre 2008

Michel Rocard sur France Inter

« No comment… Il soutient Delanoë », « Ah la vieillesse, quel naufrage !», « Il doit chercher un poste », « Il ne représente plus personne. Qui écoute encore ce type!? », « Dehors les vieux éléphants !», « Il ne s’est pas remis de son accident cérébral », « C’est un frustré !» etc.

C’est là un condensé des commentaires que j’entends et lis ici ou là sur la personne de Michel Rocard.

Je pense que c’est révélateur de l’état délétère du climat politique dans notre pays. Ca illustre aussi, tristement, toute la considération qu’on porte, dans nos sociétés, aux personnes d’un certain âge, qu’elles soient engagées en politique ou pas.

A ce titre, j’estime que le nouveau look « d’jeuns » de Ségolène Royal, et plus encore les arguments employés par ses soutiens dans le cadre du congrès (jouer la carte du rajeunissement) est réellement inquiétant.

Je trouve tout cela assez triste et pitoyable.

Mais ce qui me navre encore plus, c’est de voir des sympathisants de Michel Rocard -qu’ils soient de la première heure ou plus récents, séduits par la « figure morale » qu’il a représenté dans la gauche non communiste - se détacher de lui, feintant de ne plus le comprendre, regrettant sa soit disant sympathie pour l’Ennemi.

Certes, le bonhomme joue parfois à contre courant et se plait à jouer la provocation, seule manière d’exister (encore un peu) dans un système médiatique qui ne s’encombre pas des réflexions de fond et d’événements (et comportements) a-conflictuels.

Aussi il est de bon ton de « casser du Rocard ». Pour ma part je ne crois pas justifiées les critiques qu’on adresse à l’ancien Premier Ministre pour ses propos sur le discours de Sarkozy.

Quand on connait un peu Michel Rocard, c'est-à-dire sa pensée et ses prises de positions depuis quelques années, ce qu’il a dit hier n’a rien de surprenant. Comment ose-t-on dire qu’il a trahi ses idées et son camp ?

Il faut relire Les moyens d'en sortir (1996) pour comprendre son analyse sur l'évolution du capitalisme ces 30 dernières années, c'est-à-dire le passage d’une économie de plein emploi et de forte croissance à une économie instable et aux emplois précaires, avec les conséquences que cela implique.

Il faut revoir cette émission, où face à Sarkozy il disait déjà qu'une économie non-régulée par les pouvoirs publics ce n'était pas viable ni socialement, ni économiquement. Il y pourfendait déjà les thèses monétaristes et néo-libérales.

Il faut relire sa « contribution» au congrès du Mans où il priait les socialistes français, alors empêtrés dans un congrès sans fond, de prendre la mesure du changement économique pour y apporter les bonnes mesures.

Il faut relire Mémoire Vivante – Michel Rocard pour imaginer l’état des mentalités sur le sujet de la pauvreté alors qu’il mettait en place le RMI, et comprendre aujourd’hui sa satisfaction à voir la droite enfin reconnaître les limites du système économique.

Il faut relire Peut-on réformer la France pour voir que tout en ne ménageant pas ses critiques vis à vis de Sarkozy et vis-à-vis des droites, il sait garder de l'estime pour ses adversaires. Il est évident que dans un pays de haine politique comme le notre, c’est dur à admettre.

Il faut relire l'ArticleLeMonde22Mai.doc publié dans Le Monde et signé par plusieurs premiers ministres (dont Rocard) et ministres de l'économie socialistes/sociaux-démocrates, appelant à réguler l'économie financière, pour comprendre sa satisfaction d'entendre dans la bouche de Sarkozy "le laisser-faire c'est fini" ainsi que l’idée d'un nouveau Bretton Woods.

Il faut se rappeler qu'il a conduit un gouvernement d'ouverture en 1988 pour comprendre l’emploi de l’expression « non-sectaire » pour qualifier la démarche de Sarkozy après sa victoire. Sans compter, pour l’anecdote, que lors de son accident cérébral en Inde, les premiers à l’avoir appelés sont Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Il faut relire l'article au JDD, et non la version tronquée de l'AFP, pour saisir ce qu'il reconnait à l'adversaire politique et les points sur lesquels il ne cède pas.

Enfin je pense que Michel Rocard voit surtout en Sarkozy le Président de la République qui assume actuellement la présidence de l’Union et qui a voix au chapitre dans les réunions du G8. Selon moi, derrière quelques qualificatifs généreux, c’est un véritable appel à Sarkozy à agir par ces leviers.

(On peut aussi voir une autre vidéo de Michel Rocard

http://www.lefigaro.fr/le-talk/2008/10/13/01021-20081013ARTFIG00549-rocard-ne-briguera-pas-de-nouveau-mandat-europeen-.php   )

« No comment… Il soutient Delanoë », « Ah la vieillesse, quel naufrage !», « Il doit chercher un poste », « Il ne représente plus personne. Qui écoute encore ce type!? », « Dehors les vieux éléphants !», « Il ne s’est pas remis de son accident cérébral », « C’est un frustré !» etc.

C’est là un condensé des commentaires que j’entends et lis ici ou là sur la personne de Michel Rocard.

Je pense que c’est révélateur de l’état délétère du climat politique dans notre pays. Ca illustre aussi, tristement, toute la considération qu’on porte, dans nos sociétés, aux personnes d’un certain âge, qu’elles soient engagées en politique ou pas.

A ce titre, j’estime que le nouveau look « d’jeuns » de Ségolène Royal, et plus encore les arguments employés par ses soutiens dans le cadre du congrès (jouer la carte du rajeunissement) est réellement inquiétant.

Je trouve tout cela assez triste et pitoyable.

Mais ce qui me navre encore plus, c’est de voir des sympathisants de Michel Rocard -qu’ils soient de la première heure ou plus récents, séduits par la « figure morale » qu’il a représenté dans la gauche non communiste - se détacher de lui, feintant de ne plus le comprendre, regrettant sa soit disant sympathie pour l’Ennemi.

Certes, le bonhomme joue parfois à contre courant et se plait à jouer la provocation, seule manière d’exister (encore un peu) dans un système médiatique qui ne s’encombre pas des réflexions de fond et d’événements (et comportements) a-conflictuels.

Aussi il est de bon ton de « casser du Rocard ». Pour ma part je ne crois pas justifiées les critiques qu’on adresse à l’ancien Premier Ministre pour ses propos sur le discours de Sarkozy.

Quand on connait un peu Michel Rocard, c'est-à-dire sa pensée et ses prises de positions depuis quelques années, ce qu’il a dit hier n’a rien de surprenant. Comment ose-t-on dire qu’il a trahi ses idées et son camp ?

Il faut relire Les moyens d'en sortir (1996) pour comprendre son analyse sur l'évolution du capitalisme ces 30 dernières années, c'est-à-dire le passage d’une économie de plein emploi et de forte croissance à une économie instable et aux emplois précaires, avec les conséquences que cela implique.

Il faut revoir cette émission, où face à Sarkozy il disait déjà qu'une économie non-régulée par les pouvoirs publics ce n'était pas viable ni socialement, ni économiquement. Il y pourfendait déjà les thèses monétaristes et néo-libérales.

Il faut relire sa « contribution» au congrès du Mans où il priait les socialistes français, alors empêtrés dans un congrès sans fond, de prendre la mesure du changement économique pour y apporter les bonnes mesures.

Il faut relire Mémoire Vivante – Michel Rocard pour imaginer l’état des mentalités sur le sujet de la pauvreté alors qu’il mettait en place le RMI, et comprendre aujourd’hui sa satisfaction à voir la droite enfin reconnaître les limites du système économique.

Il faut relire Peut-on réformer la France pour voir que tout en ne ménageant pas ses critiques vis à vis de Sarkozy et vis-à-vis des droites, il sait garder de l'estime pour ses adversaires. Il est évident que dans un pays de haine politique comme le notre, c’est dur à admettre.

Il faut relire l'ArticleLeMonde22Mai.doc publié dans Le Monde et signé par plusieurs premiers ministres (dont Rocard) et ministres de l'économie socialistes/sociaux-démocrates, appelant à réguler l'économie financière, pour comprendre sa satisfaction d'entendre dans la bouche de Sarkozy "le laisser-faire c'est fini" ainsi que l’idée d'un nouveau Bretton Woods.

Il faut se rappeler qu'il a conduit un gouvernement d'ouverture en 1988 pour comprendre l’emploi de l’expression « non-sectaire » pour qualifier la démarche de Sarkozy après sa victoire. Sans compter, pour l’anecdote, que lors de son accident cérébral en Inde, les premiers à l’avoir appelés sont Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Il faut relire l'article au JDD, et non la version tronquée de l'AFP, pour saisir ce qu'il reconnait à l'adversaire politique et les points sur lesquels il ne cède pas.

Enfin je pense que Michel Rocard voit surtout en Sarkozy le Président de la République qui assume actuellement la présidence de l’Union et qui a voix au chapitre dans les réunions du G8. Selon moi, derrière quelques qualificatifs généreux, c’est un véritable appel à Sarkozy à agir par ces leviers.

(On peut aussi voir une autre vidéo de Michel Rocard

http://www.lefigaro.fr/le-talk/2008/10/13/01021-20081013ARTFIG00549-rocard-ne-briguera-pas-de-nouveau-mandat-europeen-.php   )

27 septembre 2008

Début de polémique: l'itw de Rocard au Parisien

Début de polémique au PS après les propos tenus par Michel Rocard, dans un entretien au Parisien, sur le discours de Sarkozy à Toulon. Voir l’article du Nouvel Obs ici.

Réputé pour son « parler-vrai » et ses prises de positions parfois à contre courant de celles généralement tenues par les principaux dirigeants socialistes, l’ancien Premier Ministre de François Mitterrand surprent toujours, autant qu’il agace certains.

J’ai pour ma part, et c’est pas nouveau, une grande admiration pour ce monsieur. Ca ne m’empêche pas d’être en désaccords avec ses choix et certaines de ces argumentations. En l’espèce, si je regrette son optimisme sur le RSA, je pense qu’on lui fait encore un mauvais procès.

 

Pour qui a lu ses récents livres et suivit ses interviews, les positions de Michel Rocard ne sont pas surprenantes. Je dirai même qu’ils sont dans la continuité de ce qu’il défend depuis des années, en particulier sur les changements de l’économie mondiale et la dangerosité des thèses néolibérales dérégulatrices souvent défendues par les droites américaines et européennes. A ce titre il ne peut qu’applaudir les propos de Sarkozy d’en finir avec le « laisser-faire » et « laissez-passer ».

Mais il ne faut pas oublier qu’on est en période de congrès et que certains socialistes vont user de la sortie de Rocky pour attaquer la motion A, dont le premier signataire est Bertrand Delanoë et dont Michel Rocard est signataire.

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JDD. Sarkozy est-il de gauche?

Michel Rocard. Evidemment non ! Le fait d’être de droite ou de gauche est l’affaire de toute une vie, d’une continuité, d’une grille de choix permanente. Les amitiés et les relations de M. Sarkozy sont clairement dans le grand capital, clairement à droite. Et sa ligne politique aussi : on le voit dans l’inhumanité avec laquelle il traite le problème de l’immigration.

Mais c’est un homme de droite qui a de fortes pulsions réformatrices. Il a envie de changer des choses. Et en tant que président de la République il veut maintenir la cohésion sociale en France. Je rappelle que le revenu de solidarité active (RSA) est une idée sur laquelle nous avons nous-mêmes beaucoup travaillé au Parti socialiste. Et ce RSA correspond trait pour trait à l’allocation compensatrice de revenu que les groupes de réflexion du PS avaient soumise à Lionel Jospin lorsqu’il était Premier ministre.


Le RSA est donc bien une mesure de gauche ?


C’est d’abord une mesure sociale intelligente. Pourquoi vouloir tout étiqueter et classer ? Je suis content de voir resurgir ce revenu de solidarité, mais cela ne fait pas pour autant du président un homme de gauche. La droite française défend de manière inconditionnelle un régime économique nommé capitalisme. Or ce régime a subi depuis trente ans une formidable révolution interne. La croissance et le plein-emploi ont disparu. Le quart de la population est précaire, chômeur ou pauvre. Que même des hommes politiques de droite se rendent compte qu’il y a là une erreur d’aiguillage du capitalisme, c’est la moindre des choses ! Cela n’en fait pas des hommes de gauche pour autant, mais cela rend des convergences possibles.


Quel est le principal critère qui empêche, selon vous, de considérer Nicolas Sarkozy comme quelqu’un de votre camp ?


Cela a toujours été le critère fiscal. Le paquet fiscal a confirmé que Nicolas Sarkozy est un homme de droite.

Mais là, il veut s’en prendre aux parachutes dorés, donc pénaliser les plus riches…

Je l’espère bien ! Henry Ford, qui fut un grand industriel, et qui incarnait la droite paternaliste, disait qu’il ne fallait pas trop de règles dans le capitalisme, mais qu’il fallait, du coup, une éthique. Il trouvait scandaleux que les grands patrons se payent plus de 40 fois le salaire moyen des gens qu’ils commandent. Nous sommes passés aujourd’hui à 300 ou 350 fois plus ! L’équité a disparu, le système n’est plus vendable à des électeurs. Et Sarkozy le comprend parfaitement.

Sarkozy cherche-t-il à brouiller les pistes entre droite et gauche ?

Disons que c’est un homme de droite ouvert. La crise est suffisamment grave pour qu’on respecte ce qu’en dit le président sans y voir, en plus, de la manoeuvre politicienne.

Quelles autres mesures d’inspiration de gauche, comme le RSA, lui souffleriez-vous ?

Pour sortir de la crise, il faut s’attaquer aux paradis fiscaux, développer une régulation financière beaucoup plus ferme, s’attaquer aux rémunérations excessives, limiter les OPA et probablement interdire qu’elles servent à dépecer les entreprises. Sur tout ça, il peut y avoir une grande convergence entre une droite réformatrice et intelligente ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy et une gauche non révolutionnaire. S’il y a un sommet mondial, comme il le demande, il y aura sûrement des gouvernements de gauche qui y participeront.

Son épouse Carla peut-elle l’inspirer ?

Oui. C’est d’ordre privé mais c’est tout à fait possible, on est toujours influencé par ceux qu’on aime. La composition du gouvernement avant même l’épisode Carla Bruni avait montré que ce n’est pas un homme sectaire.

21 août 2008

Notes de vacances

Déjà la fin de mes congés ! Je n’ai pas vu les jours passés. En attendant la reprise du travail ce lundi, je profite de mes derniers jours dans les Pyrénées. Au total quinze jours tranquilles comme d’habitudes.

*

Ayant achetés une dizaine de livres en début de l’été, deux d’entre eux ayant fait l’objet de notes sur le blog et , j’ai donc essayé d’avancer dans mes lectures en retard. Je viens de finir La guerra civil española de Pierre Vilar, intéressant résumé de cette tragédie qui a marqué le XXème siècle et l’histoire espagnole. J’aurai l’occasion d’en reparler prochainement.

Et quand je ne lis pas un livre, je lis le journal. Un ami, abonné au Monde, m’a donné quelques numéros récents. Et puis je ne cache pas mon plaisir chaque fois que je le peux, d’acheter El Pais, le principal quotidien espagnol, dont chaque numéro m’occupe bien 2,3 jours. Si on peut lire gratuitement ces deux quotidiens sur l’internet, il faut savoir de temps à autre, quand on en a les moyens bien sûr, contribuer à la survie financière de la presse écrite. C’est à cette fin que j’ai décidé de faire un don de 20 euros à L’Humanité qui connaît à nouveau des difficultés financières. Bien que ce ne soit pas un journal que je lis souvent, son approche des faits d’actualités reste originale dans le paysage médiatique français. Cette originalité mérite d’être sauvée*. 

*

Prenant mon courage à deux mains, j’ai décidé de faire un peu d’exercice. Comme j’ai pris quelques kilos ces deux dernières années et que j’ai arrêté le sport depuis le lycée, je me suis dit qu’il fallait bien se prendre en main à un moment donné. Je m’en vais donc courir une bonne demi-heure chaque matin en parcourant à peu près 3 kilomètres. C’est peut être pas beaucoup mais mieux vaut commencer doucement et repousser ses limites petit à petit. Et avec ça je marche près de 2h, 5 à 7 kilomètres.

En parlant de sport, je ne peux m’empêcher d’écrire quelques lignes sur les Jeux Olympiques de Pékin. Je dois avouer que j’aime assez peu regarder le sport à la télé. Malheureusement la passion de mon oncle monopolise le petit écran. Je regarde bien quelques épreuves tantôt côté français, tantôt côté espagnol, mais je ne peux m’empêcher de penser à la dimension politique de ces J.O. La cérémonie d’ouverture en est la caricature même : images travaillées à l’ordinateur (feux d’artifices, pollution masquée), imposture sur la jeune chinoise qui chantait. Les employés de relations clientèles recrutées pour l’occasion l’ont été sur des critères discriminants (taille, beauté), amenant des chinoises à subir des opérations pour gagner quelques centimètres ou être plus photogéniques. Les sportifs, dont l’âge et le nombre d’heure d’entrainement laisse planer le doute, sommés de s’excuser publiquement si d’aventure ils ne pourraient participer à une épreuve.

Tout est fait pour donner une belle image de la Chine au monde entier. Sans parler du problème du Tibet, je pense que ces J.O. ne doivent pas faire oublier l’entreprise politico-mercantile qu’est le C.I.O et la nature politique du régime chinois (qui combine le pire du communisme et du capitalisme).

*

En allant faire quelques courses en Espagne, on m’a expliqué que je pouvais demander la nationalité espagnole. Le sujet m’avait déjà interpellé lors des débats en Espagne sur la loi sur la mémoire historique. J’avais appris, et l’avait dit à Den, que les fils et petits-fils d’exilés républicains espagnols pouvaient demander, dans un délai de deux ans, la nationalité espagnole.

Mon histoire de famille m’écarte du dispositif car la venue de mes grands parents paternels en France n’était pas motivée par des raisons politiques mais économiques. Bref. Il s’avère que le fait que mes grands parents soient espagnols et que mes parents soient nés là bas me permettrait de revendiquer la nationalité espagnole.

Il faudrait que j’aille demander quelques renseignements au consulat espagnol. Mais pour l’instant je réfléchis à l’opportunité et au sens d’une telle démarche. Au fond la question qui importe c’est de savoir si je me sens suffisamment espagnol pour demander à appartenir à la communauté hispanique.

* voir les réactions sur l'article du Monde