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30 juillet 2012

Le grand air (2)

J’ai eu le plaisir cette année de renouer avec la randonnée en montagne. C’est un loisir j’ai découvert il y a douze ans de ça avec Pierrot, un ami de mes oncles, et que je pratique avec Laurent et ses parents plus ou moins régulièrement depuis 2000. La dernière ballade remonte à deux ans, j’étais alors parti avec quelques amis de la prépa.

Première rando de la saison, le cirque de Gurrundué dans les Pyrénées espagnols, à une bonne dizaine de kilomètre, au pifomètre, après le tunnel de Bielsa-Aragnouet. Je n’ai pas pris mon appareil photo ce jour là, Laurent m’enverra peut être ses photos. Bien que ne présentant aucunes difficultés particulières, j’ai un peu galéré dans la montée mais c’est toujours comme ça la première sortie. On a vu quelques vautours.

Deuxième rando, l’étang d’Appy dans les Pyrénées ariégeoises (Appy est un petit village de 27 âmes m’a-t-on dit), avec Pauline, Pierre, deux amis de la prepa, et quelques autres personnes. Un parcours moins facile qu’annoncé, des gens novices et mal équipés en chaussures, un ciel qui s’est couvert petit à petit, tout cela nous a dissuadés d’aller au-delà de la première partie du parcours.

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 Une montée plus difficile qu’annoncée, un sentier un peu étroit et boueu

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 On a eu le soleil pour monter et ça s’est vite couvert.

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On a mangé à proximité de l’étang, comme il faisait froid on a pas trainé.

 

Troisième rando, les Aiguillous dont le départ est à côté de la station de ski de Piau-Engaly, dans les Hautes-Pyrénées. Ballade réalisée avec Laurent, ses parents et leurs amis de rando. Mémorisant mal le nom de lieux, ce n’est que sur le tard que j’ai compris que nous avions déjà fait ce parcours. C’était il y a dix ans de cela, avec les mêmes personnes qui plus est !

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 Le dernier gros cairn avant la montée vers le pic des Aiguillous

« Rendez-vous ! vous êtes cairnés ! »

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La dernière montée avant le pic

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Vu d’en haut.

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Interlude, les granges au dessus de Vieille-Aure. C’est plus une promenade qu’une randonnée à proprement parlé, m’enfin vu la montée et le rythme de la marche, ce n’était pas de tout repos.

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 J’aime bien les mers de nuages que l’on peut apercevoir au dessus de la grange

Dernière rando, le port de Salcorz, dans les Pyrénées espagnols, dont le départ est situé entre le pont qui suit la sortie du tunnel de Bielsa, et le paravalanche. La montée débute dans une forêt de pins, où l’on a aperçu un groupe d’izard, puis ça dégage ensuite. Le parcours est assez bien indiqué.

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 Le petit lac de Salcorz.

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Vue du port de Salcorz, on aperçoit vaguement les granges du Moudang, une rando réalisée en 2009

N.B. Vous pouvez cliquer sur les photos pour agrandir.

14 juillet 2012

Fin de mission

J’ai fini hier après-midi ma mission au sein de ce réseau d’associations intervenant dans le domaine du logement, où j’ai travaillé ces onze derniers mois. Si j’attendais avec un peu d’impatience ce moment, signe du début des vacances tant attendues après quelques années de pauses estivales plutôt studieuses, ce n’est pas sans un pincement de cœur que j’ai dit au revoir à l’ensemble de l’équipe.

Je les remercie à nouveau pour leur accueil chaleureux, leur confiance à mon égard, leur compliment pour mon travail, et au-delà, pour tout ce que j’ai pu apprendre à leurs côtés. J’ai en outre bénéficié de conditions de travail exceptionnelles : grande autonomie pour faire le travail demandé, grande liberté pour préparer et passer les concours lorsque c’était nécessaire. J’aurai au final partagé l’année entre la fac, l’association, les concours et les chantiers de peinture.

Ces onze mois auront été très enrichissants. J’ai découvert le domaine du logement dont je ne savais rien, ainsi que l’univers associatif dont j’avais l’approche de l’utilisateur, plus que celle de l’acteur. J’ai aussi  gagné en confiance, surtout pour la prise de parole, et en expérience. Je reste convaincu que je dois à ces personnes une partie de ma réussite au concours. Je n’ai pas manqué de leur dire d’ailleurs.

Mais l’univers associatif est aussi très compliqué dans ses rapports aux collectivités (partenaires ou financeurs) ou entre opérateurs du secteur. Poursuivre un objectif social n’empêche pas des coups de bâtons et une forme de concurrence. Ex : dire son intérêt pour un projet novateur y apporter des éléments tout en y étant opposé ; venir en réunion comme un simple consommateur (je prends l’info mais je dis rien) ou par vigilance (où en sont-ils et où vont-ils ?).

J’ai particulièrement beaucoup appris au côté de mon président, un ami par ailleurs, au sens politique et stratégique très fin, et de mon directeur, un brin désordonné parfois mais brillant, inventif et passionné. Bel exemple de management par projet ou politique. J’ai travaillé avec eux sur un projet de coopérative qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

14 avril 2012

Un simple bonheur

Vendredi 13, jour de chance, les résultats sont tombés. Je fais parti de la liste des heureux élus. Enfin ! Après trois ans de galère – entre échec, moment de désespoir et pas mal de frustration aussi – voir son nom sur la liste d’admission créée d’abord un gros soulagement. Ensuite seulement, progressivement, vient l’euphorie.

Et encore, je ne réalise pas totalement ce qui m’arrive ! Disons que les circonstances font que je me retrouve un peu seul dans ce moment particulier. La joie et les pleurs de mes proches, vus ou entendus par téléphone, me touchent. Je réalise alors l’importance de ce succès à leurs yeux.

Une page est en train de se tourner. Ce sera définitivement le cas en septembre lorsque je serai parti suivre la formation de 18 mois. Le lieu reste à déterminer. Merci à tous ceux qui m’ont encouragé, accompagné, et même supporté, durant cette longue période d’entre-deux.

10 janvier 2012

Souvenirs de l'euro

Le 1er janvier 2002, l’euro entrait effectivement en circulation et remplaçait peu à peu nos vieilles monnaies nationales. Récemment, le site LeMonde.fr était à la recherche de témoignages ou souvenirs de cette journée là, de ce premier contact avec la monnaie unique.

En janvier 2002, j’étais en Afrique, à Djibouti. Je n’ai donc découvert l’euro que six mois plus tard, une fois rentré définitivement en France. Sans certitude, je crois bien que mon premier achat en euros aura été une place de cinéma (Star Wars, L’attaque des clones).

En revanche je me souviens avoir travaillé en classe, à l’initiative de notre professeur de sciences économiques et sociales, à la préparation d’une conférence sur l’euro. Devant nos parents et quelques curieux, chacun devait faire un petit topo sur la monnaie unique. J’avais bossé sur l’euro et les entreprises.

En ce moment on parle pas mal d’un possible démantèlement de l’euro, accusé un peu vite à mon goût de tous les maux économiques de l’Europe. Laissons de côté les problèmes de gouvernance économique de la zone euro. Je pense à l’acte politique qu’avait constitué l’arrivée de l’euro.

On aime bien nous dire que l’Europe c’est la paix, que la construction européenne nous éloigne des guerres fratricides du XXème siècle. Et c’est vrai. Mais plus le temps passe et moins l’argument a du sens, renouvellement générationnel oblige. Il faut autre chose pour réanimer l’esprit européen.

Pour moi, l’euro (avec Erasmus) est la réalisation la plus concrète de la construction européenne. C’est aussi un outil de liberté. Enfant, je me rappelle de mes vacances en Espagne où l’on utilisait la Peseta, qu’il fallait faire changer de retour en France etc. Avoir une même monnaie facilite nos déplacements et nos échanges.

J’ai conscience que tout le monde n’a pas l’habitude de bouger – outre mes séjours en Espagne de part mes origines, j’ai souvent vécu dans des régions frontalières – mais je reste persuadé que l’euro est la cristallisation des acquis communautaires en matière de liberté et de mobilité.

21:20 Publié dans Récit de vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

26 décembre 2011

Nouveau passe-temps

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Les fêtes de Noël, le temps des cadeaux. Chez nous, dans ma famille nucléaire je veux dire, en général on se demande d’abord si on a une envie particulière, histoire d’être sûr de faire plaisir. Quand on n’a pas trop d’idée ou pas trop le temps de se concerter, on joue aussi l’effet surprise.

Après beaucoup d’hésitation et d’indécision, le temps de savoir ce que je voulais vraiment et si ça en valait la peine, j’ai fini par demander un piano/clavier. Enivrée de l’écoute en boucle de quelques chansons de Springsteen où domine le piano, je me suis décidé à apprendre de cet instrument.

Depuis deux semaines, j’ai trouvé quelques partitions sur le net et je pianote un peu tous les jours. J’ai « commencé » par The Scientist de Coldplay, No One d’Alicia Keys, Thunder Road de Springsteen et Summer de Joe Hisaichi ;-). Pour l’instant je décrypte les notes, je joue par de tout petits bouts, je cherche de tutoriels sur le net.

Voilà je m’amuse. Je sais pertinemment qu’il me faudra beaucoup de temps et de patience avant de savoir jouer à peu près correctement et de façon « fluide » ne serait-ce qu’un ou deux des morceaux précités, mais y’a pas le feu. Le tout c’est de s’y tenir. Au besoin je suivrai des cours.