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12 mai 2012

A la une du N.Y.T

Mercredi soir, je suis allé voir ce documentaire qui aborde par l’intermédiaire du New York Times, un des plus prestigieux quotidiens américains, l’avenir de la presse écrite à l’heure des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un thème plutôt intéressant et souvent au cœur des discussions avec un de mes amis.

Amplifiée par la crise financière de 2008, la chute des revenus tirés de la vente des espaces publicitaires a ébranlé le modèle économique de la presse écrite, par nature fragile. De nombreux journaux américains, parfois même de vraies institutions, ont fait faillite. Tous doivent faire face, tôt ou tard, à des restructurations.

En quelques décennies, la révolution Internet est venue bouleverser la production et la diffusion de l’information. A l’heure de l’instantanée et d’immédiateté, la montée en puissance des blogs et réseaux sociaux (Facebook, Twitter etc) court-circuitent le travail des journalistes et le canal traditionnel de diffusion qu’est le support papier.

Le documentaire nous plonge ainsi dans l’univers du New York Times et le quotidien de ses journalistes, en particulier David Carr (un ancien junkie) et Brian Stetler (qui a débuté blogueur), chacun représentant une vision du journalisme, et partant, le modèle de transition en cours au New York Times.

Je recommande le film même si j’émettrai quelques réserves. La narration me parait assez mal construite, mal structurée. La question de la concentration des média aux mains de grands groupes industriels n’est que peu abordée. Les pistes d’un nouveau modèle économique pour la presse ne sont que succinctement citées.

06 mai 2012

Religare

 

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"Sortant à peine de son berceau et sentant déjà toute sa puissance, il se pencha sur le monde et vit qu'il y manquait quelque chose. Parmis toutes les créatures vivant sur cette terre, il en manquait une capable de les maitriser toutes. Il fit cette créature à son image et l'appela Dieu"

04 mai 2012

Le débat télévisé

Après six mois d’attaques et d’échanges par média interposés – émissions politiques radio ou télévisuelle, presse écrite, meetings – les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle se sont enfin retrouvés face à face. Ce grand moment, parfois redouté, était très attendu.

De manière générale, j’ai trouvé cet échange de bien meilleure facture que celui de 2007, en tout cas tel que je m’en souviens. Toutefois, pour avoir visionné une bonne partie des débats de 1981 et de 1995, le niveau des échanges a considérablement baissé depuis.

Nicolas Sarkozy n’est pas étranger à cette baisse de niveau. Sa prestation mercredi  se résume à la maxime « la meilleure défense, c’est l’attaque ». En effet, dès sa prise de parole, il a critiqué la posture et les positions d’Hollande. S’il a défendu bac et ongle son bilan, j’ai été frappé par l’absence de propositions. Il n’a pas de projet.

François Hollande, convenons-en, était dans une situation plus commode : il est en tête des intentions de vote et n’a pas de bilan (désastreux) à défendre. L’échange s’est fait sur ses propositions, qu’il a pu rappeler et/ou défendre face aux attaques du président sortant. Il a conforté sa stature présidentielle.

Alors qui a gagné ce débat ? Certaines pensaient qu’Hollande allait s’effondrer, il n’en a rien été. D’autres salivaient d’avance voir Sarkozy à terre en moins de deux, or il a été très combatif. J’ai même senti Hollande sur le point de démarrer au quart de tour dès les premières attaques d’un Sarkozy plutôt serein et confiant au début.

Parce que le débat a tourné, pour l’essentiel, autour du projet socialiste, de mon point de vue, Hollande en est sorti vainqueur. Reste que le débat était souvent illisible. Beaucoup de sujets (sociaux et sociétaux notamment) n’ont pas été abordés. On n’a pas échappé aux querelles des chiffres, aux procès d’intentions (« menteur » etc.), ni même aux coups bas. On est souvent passé d’un sujet à un autre lorsqu’un des deux candidats, mis en difficulté, cherchait à s’échapper.

Le débat démocratique gagnerait sans doute à donner plus de poids aux journalistes « animateurs » dont le rôle s’est résumé à annoncer les grands thèmes et à rappeler le temps de parole restant aux candidats. Un travail en amont sur les statistiques économiques et sociales, diffusés lors du débat, permettrait de réguler cette bataille de chiffres.

22:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections, hollande

17 avril 2012

La monarchie en question

Signe qu’une crise économique et sociale profonde et prolongée impacte tôt ou tard le système politique en place, la monarchie espagnole, empêtrée depuis quelques mois dans des scandales à répétition, semble plus fragilisée que jamais. Certains suggèrent même l’abdication de Juan Carlos Ier en faveur de son fils.

A l’exception des milieux nationalistes ultra et régionaux (genre Esquera Republicana de Catalunya) et de nostalgiques de la Seconde République, dont on fêtait dimanche le 81ème anniversaire de sa proclamation, les espagnols ont toujours exprimé dans les enquêtes d’opinion, un large soutien à la monarchie.

La Constitution espagnole donne au roi le statut de Chef d’Etat, garant de l’unité de ce dernier et du bon fonctionnement des institutions. Placé au dessus des partis et des majorités parlementaires successives, sa fonction symbolique de représentant de l’intérêt supérieur du pays, le met forcément en valeur.

Rétablie officiellement par Franco après la Guerre civile - même si de fait l’Espagne est resté 40 ans une monarchie sans monarque - qui a formé et imposé Juan Carlos, la monarchie a gagné la confiance de ses sujets en participant à l’échec du coup d’Etat militaire du 23 février 1981.

Mais depuis près d’un an, le scandale de corruption qui touche son ex-gendre et le train de vie de la famille royale (budget important plus ou moins inchangé et activités excentriques tel que le safari du roi) alors que le pays subit une terrible cure d’austérité, remettent en question la monarchie espagnole.

Izquierda Unida, qui est le troisième parti politique espagnol en termes de suffrage et qui rassemble communistes et écologistes, a diffusé la semaine dernière une vidéo appelant à une Troisième République. Plus critique ou hostile à la monarchie que le PSOE ou le PP, j’ignore si l’appel d’IU constitue un changement de cap ou pas.

16:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, psoe

14 avril 2012

Un simple bonheur

Vendredi 13, jour de chance, les résultats sont tombés. Je fais parti de la liste des heureux élus. Enfin ! Après trois ans de galère – entre échec, moment de désespoir et pas mal de frustration aussi – voir son nom sur la liste d’admission créée d’abord un gros soulagement. Ensuite seulement, progressivement, vient l’euphorie.

Et encore, je ne réalise pas totalement ce qui m’arrive ! Disons que les circonstances font que je me retrouve un peu seul dans ce moment particulier. La joie et les pleurs de mes proches, vus ou entendus par téléphone, me touchent. Je réalise alors l’importance de ce succès à leurs yeux.

Une page est en train de se tourner. Ce sera définitivement le cas en septembre lorsque je serai parti suivre la formation de 18 mois. Le lieu reste à déterminer. Merci à tous ceux qui m’ont encouragé, accompagné, et même supporté, durant cette longue période d’entre-deux.